« Mère » : différence entre les versions
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La '''{{w|mère}}''' est le parent biologique ou social de sexe féminin d'un enfant, ou de toute autre personne.
===A ranger===
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====Henri Laborit====
{{citation|citation=Ne sachant pas qu'il existe dans un milieu différent, l'enfant va mémoriser [
{{réf Livre|auteur=[[w: Henri Laborit|Henri Laborit]]
|titre=Éloge de la fuite
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====Romain Gary====
{{citation|citation= Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt.
{{Réf Livre
|titre=La Promesse de l'aube
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====Margaret Mitchell====
{{citation|citation=Elle n'avait jamais eu une seule amie et cela ne lui avait pas manqué. Pour elle, toutes les femmes, y compris ses deux sœurs, étaient des ennemies naturelles lancées à la poursuite de la même proie, l'homme. Toutes les femmes, à l'exception de sa mère. Ellen O'Hara était différente et Scarlett la considérait comme un être sacré, étranger à tout le reste de l'humanité.
{{Réf Livre|titre=Autant en emporte le vent|auteur=Margaret Mitchell|éditeur=Quarto Gallimard|année=1936|page=77|tome=|partie=I|chapitre=III|traducteur=Pierre-François Caillé}}
=== Correspondance ===
==== [[Antoine de Saint-Exupéry]], ''Lettres à sa mère'', 1955 ====
{{citation|citation=Ma mère, vous vous penchiez sur nous, sur ce départ d'anges et pour que le voyage soit paisible, pour que rien n'agitât nos rêves, vous effaciez du drap ce pli, cette ombre, cette
}}
{{Réf Livre
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=== Nouvelle ===
==== [[Joyce Mansour]], ''
{{Citation|citation=« Tu aurais pu attendre de me mettre en terre avant de me narguer comme ça, tous les jours à l'heure de la sieste. Moi qui n'ai jamais regardé un autre homme que ton père », disait-elle quand je me levais précipitamment sans entamer le dessert pour appeler l'ascenseur, répondre au téléphone, fermer la fenêtre, m'habiller, me déshabiller, m'agiter enfin en attendant l'arrivée bruyante de mon amant. La vieille se plaignait mais, le moment venu, c'était toujours elle qui ouvrait la porte à Arnaud. Bégayante, la langue alourdie par une épaisse couche de honte, ma mère aux jambes de crapaud et sexe à grosses mailles ne pouvait s'empêcher de le saluer avec le cérémonial dû à un roi. « Elle se surpasse, ta vieille », dit Arnaud le jour où elle lui offrit spontanément là, dans l'entrée, sous la lampe en fer forgé et le portrait du général, la pipe et les pantoufles de mon père. Geste qui n'empêcha nullement celui-ci de se promener, vêtu seulement des cuisses poilues de sa brune compagne drapées artistiquement autour de son cou et, de son éternelle cigarette, vite allumée, salement éteinte, jamais posée sans intention de faire mal, nu sous les yeux horrifiés de ma mère.}} {{Réf Article|titre=
=== Prose poétique ===
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==== [[Anne Calife]], ''Paul et le Chat'', 2004 ====
{{Citation|citation=À trois heures, je dus sortir, mon portable ne recevait pas bien à l'intérieur. Le Chat me suivit dans le jardin, abandonnant panier et chatons. Elle ne cessait de miauler en me fixant. Je ne comprenais plus ce qu’on me disait. Partagée, divisée, en deux moitiés de Chat, elle ne savait plus quoi faire : abandonner sa portée ou demeurer seule avec les cinq tyrans. Elle aurait préféré l’abandon plutôt que le tête-à-tête avec eux.
À cet endroit du texte, je me rends compte que j'emploie l'article défini « elle » pour désigner le Chat. Je l'ai corrigé puis rétabli. Le « il » ne sonne pas. Le Chat était devenu féminin, non par une logique de reproduction, mais en raison de sa division, de son hésitation.
Dissociée, divisée, elle relevait de la Mère : partagée entre soi et d'autres êtres.}}
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France,
{{Citation|citation=Mère… et donc chargée de le soulever pour le poser devant ce qu’il convoitait. Ainsi les croquettes du Chat le fascinent : il hurle pour que je le place à côté de l’écuelle. Lorsque Paul manifeste sa volonté de changer d’endroit, une pointe de vert apparaît dans le bleu de ses yeux.
Sans cris, sans pleurs, sans phrases, je sais deviner son désir aux variations de couleur de son iris. Et je le change aussitôt de place.
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Pire que l'explosion des bombes. }}
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France,
=== Roman ===
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=== [[Alberto Eiguer]], ''Le Pervers narcissique et son complice'', 1989 ===
{{citation|citation=Si ''la mère'' « entend [
{{Réf Livre|titre=Le pervers narcissique et son complice|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=1989|page=26|partie=I. Le Champ de la perversion narcissique|chapitre=Définition et description générale|section=Séduction narcissique|ISBN=2 10 002843 X}}
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== Psychologie ==
=== [[Mary Esther Harding]], ''Les Mystères de la femme'', 1953 ===
{{citation|citation=[Les hommes] cherchent [
{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=63|chapitre=II. La lune, dispensatrice de fertilité|ISBN=2-228-89431-1}}
==Citations ==
{{citation|citation=Le langage de ces tribus australiennes présente une particularité [
{{Réf Livre|titre=[[w:Totem et tabou|Totem et tabou]]|auteur=Sigmund Freud|éditeur=Presses universitaires de France|année=1988|ISBN=2-228-88127-9|page=19|traducteur=Serge Jankélévitch}}
{{citation|citation=J’ai dix-neuf ans et je n’ai pas encore compris ma mère, ses caresses, sa sucrerie, ses mamours, puis ses refus, ses silences suivis de larmes, et de nouveau l'œil en coulisse et ses appels à la raison.}}
{{Réf Livre
|titre de la contribution=Au seuil de la Pampa
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|page=61}}
{{citation|citation=<poem>
- Elle m’a toujours refusé son entrée. La mère ne serait-ce donc qu’une sortie ? Une porte doit se pousser dans les deux sens il me semble.</poem>}}
{{Réf Livre
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|page=64}}
{{citation|citation=Chaque livre est très différent, c'est assez dur de juger. C'est, j'imagine, comme pour une mère de famille nombreuse. Elle ne peut pas dire quel fils elle préfère, mais elle saura lequel aura le plus de succès avec les filles, qui est le plus romantique, et elle saura en elle-même, en fin de compte, qui elle préfère, même si c'est dur pour elle de l'avouer officiellement, surtout à un
}}
{{Réf Article|titre=Notre tasse d'athée |auteur=Sabrina Champenois |publication= Libération|numéro=9257 |date=17-02-2011 |page= II}}
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{{citation|citation=<poem>
De toutes les façons vous avez droit de plaire,
Mais surtout vous savez nous charmer en ce jour :
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{{citation|citation=Je n'aime ni la douleur ni la jouissance, le monde de la femme a beau me charmer qu'il ne me convainc, la femme présente en ma Mère ne m'attira jamais, mes profondeurs sont impassibles, je hais le désir et la crainte, Madame Mère n'était pas sans admirer ces dispositions, elle y voyait la source de ma liberté. La mort ne m'ébranlera pas longtemps, puisque rien ne m'affecte désormais et que Madame Mère emporte le reliquat de mes angoisses, sa fin achève de me libérer et je ne vois plus qu'ordre sous mes pieds, le chaos se dissipe, la lumière est partout et je sens naître en moi comme une tranquille assurance.}}
{{Réf Livre|titre=Post Mortem|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|Collection=La Merveilleuse Collection|année=1968|page=83}}
== Voir aussi ==
* [[Mère juive]]
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