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{{citation|L'amour-propre est un si étrange conseiller qu'il nous arrive cent fois par jour d'être, grâce à lui, en pleine contradiction avec nous-mêmes.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Œuvres, t.11. Nouvelles de George Sand. La marquise - Lavinia - Pauline - Mattea - Metella - Melchior|éditeur=M. Lévy|section=Lavinia|année=1856|année d'origine=1833|page=61-62}}
 
=== ''Mauprat'', 1837 ===
{{citation|C'est que, dans mon enfance, j'ai placé le nom de Mauprat entre ceux de Cartouche et de la Barbe-Bleue, et qu'il m'est souvent arrivé alors de confondre, dans mes rêves effrayants, les légendes surannées de l'Ogre et du Croquemitaine avec les faits tout récents qui ont donné une sinistre illustration, dans notre province, à cette famille des Mauprat.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Mauprat|éditeur=Gallimard|section=Prologue|année=1981|année d'origine=1837|page=36}}
 
{{citation|Le vieux Mauprat était un animal perfide et carnassier qui tenait le milieu entre le loup-cervier et le renard.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Mauprat|éditeur=Gallimard|section=chapitre 2|année=1981|année d'origine=1837|page=50}}
 
{{citation|Depuis que je sais qu'il est permis à l'homme, sans dégrader sa raison, de peupler l'univers et de l'expliquer avec ses rêves, je vis tout entier dans la contemplation de l'univers ; et quand la vue des misères et des forfaits de la société brise mon coeur et soulève ma raison, je me rejette dans mes rêves ; je me dis que, puisque tous les hommes se sont entendus pour aimer l'oeuvre divine, ils s'entendront aussi un jour les uns les autres.|précisions=Paroles de Patience, philosophe autodidacte.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Mauprat|éditeur=Gallimard|section=chapitre 10|année=1981|année d'origine=1837|page=158}}
 
{{citation|Pauvres gens que nous sommes ! ajoutait Patience; on ne nous défend ni l'excès du travail physique, ni celui du vin, ni aucune des débauches qui peuvent détruire notre intelligence. Il y a des gens qui peuvent payer cher le travail des bras, afin que les pauvres, pour satisfaire leur famille, travaillent au-delà de leurs forces; il y a des cabarets et d'autres lieux plus dangereux encore où le gouvernement prélève, dit-on, ses bénéfices; il y a aussi des prêtres qui montent en chaire pour nous dire ce que nous devons au seigneur de notre village, et jamais ce que notre seigneur nous doit. Il n'y a pas d'écoles où l'on nous enseigne nos droits, où l'on nous apprenne à distinguer nos vrais et honnêtes besoins des besoins honteux et funestes, où l'on nous dise enfin à quoi nous pouvons et devons penser quand nous avons sué tout le jour au profit d'autrui, et quand nous sommes assis le soir au seuil de nos cabanes à regarder les étoiles rouges sortir de l'horizon.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand|titre=Mauprat|éditeur=Gallimard|section=chapitre 10|année=1981|année d'origine=1837|page=159}}
 
=== ''Jeanne'', 1844 ===