« Albert Camus » : différence entre les versions

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|citation= (...) je l’appelle le « porte-silence des taiseux ». Les Français pauvres d’Algérie auxquels Camus appartient par sa naissance se caractérisent [dans ses récits] par leur peu de mots, dû à la fois à un manque de vocabulaire (voire, dans le cas de sa famille, à des problèmes d’élocution) et à une pudeur et une fierté frappantes. Camus a été le porte-voix de ces gens, en respectant leur relative absence au langage dans ses écrits. Il donne à voir un quotidien humble en dépeignant tout ce qui se passe en-deçà et par-delà le langage. (...)
|langue=fr
|précisions= L’interview dont est extraite cette citation est publiée dans le supplément littéraire hebdomadaire du quotidien ''Le Monde'', daté du vendredi 8 novembre mais paru le jeudi 7 novembre 2013, soit pour le centenaire exact de la naissance de l'écrivain, et un mois après la parution aux Classiques Garnier d’un essai d’Ève Morisi, titré ''Albert Camus : le souci des autres'' <small>({{ISBN |978-2-8124-1750-4)}}</small>. <br /> Ève Morisi avait précédemment réuni, en 2011, chez Gallimard <small>({{ISBN |978-2-07-013554-7)}}</small> sous le titre ''Albert Camus contre la peine de mort'', les écrits abolitionnistes d’Albert Camus, précédés d’une préface de [[w:Robert Badinter|Robert Badinter]] et suivis d’un essai de la directrice d’ouvrage, titré ''La Peine de mort dans les romans de Camus : motif, mythe, éthique''.
}}
{{Réf Article |titre=Le “porte-silence des taiseux” |langue=fr |auteur=Macha Séry (journaliste) et Ève Morisi |publication=[[w:Le Monde|Le Monde]] des livres |numéro=21401 |page=6 |date=8 novembre 2013}}