« Bernard-Marie Koltès » : différence entre les versions

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'''[[w:Bernard-Marie Koltès|Bernard-Marie Koltès]]''' est un dramaturge français, né à Metz le 9 avril 1948 et mort à Paris le 15 avril 1989.
 
== ''La nuit juste avant les forêts'' (1977) ==
{{citation|A coup de pied au cul ils te déménageront, le travail est là-bas, et encore là-bas, plus loin et encore plus loin, jusqu'au Nicaragua qu'ils te pousseront, à l'aise puisque ceux des pays comme cela, on les pousse bien au cul à l'aise et qu'ils débarquent ici, pas question de parler [...], si tu veux travailler, déménage, alors, si on laisse faire : nous, les cons d'ici, on se laisse pousser à coup de pied au cul jusqu'au Nicaragua, et les cons de là-bas, ils se laissent faire et ils débarquent ici, tandis que le travail, lui, il est toujours ailleurs, et jamais tu ne peux dire : c'est chez moi et ciao (ce qui fait que moi, quand je quitte un endroit, j'ai toujours l'impression de quitter là où c'était davantage chez moi que là où je vais débarquer, et quand on te pousse au cul de nouveau et que tu pars de nouveau, là où tu vas aller, tu seras encore davantage étranger, et ainsi de suite : tu est toujours plus étranger, tu es de moins en moins chez toi, on te pousse toujours plus loin, que tu ne saches pas où tu vas, et quand tu te retournes, vieux, tu regardes derrière toi, c'est toujours, toujours le désert.)
|précisions=Bernard-Marie Koltes, La nuit juste avant les forêts, Éditions de minuit, 1977.
}}
{{Réf Livre
|titre=Nos Limites
|auteur=Gaultier Bès
|éditeur=Le centurion
|année=2014
|ISBN=978-1-0928-0112-5
|page=87
}}
 
== ''Le Retour au désert'' (1988) ==
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|ISBN=2-7073-1184-7
|langue=fr
}}
 
== Citations rapportées ==
=== ''La nuitNuit juste avant les forêts'' (1977) ===
{{citation|A coup de pied au cul ils te déménageront, le travail est là-bas, et encore là-bas, plus loin et encore plus loin, jusqu'au Nicaragua qu'ils te pousseront, à l'aise puisque ceux des pays comme cela, on les pousse bien au cul à l'aise et qu'ils débarquent ici, pas question de parler [...], si tu veux travailler, déménage, alors, si on laisse faire : nous, les cons d'ici, on se laisse pousser à coup de pied au cul jusqu'au Nicaragua, et les cons de là-bas, ils se laissent faire et ils débarquent ici, tandis que le travail, lui, il est toujours ailleurs, et jamais tu ne peux dire : c'est chez moi et ciao (ce qui fait que moi, quand je quitte un endroit, j'ai toujours l'impression de quitter là où c'était davantage chez moi que là où je vais débarquer, et quand on te pousse au cul de nouveau et que tu pars de nouveau, là où tu vas aller, tu seras encore davantage étranger, et ainsi de suite : tu est toujours plus étranger, tu es de moins en moins chez toi, on te pousse toujours plus loin, que tu ne saches pas où tu vas, et quand tu te retournes, vieux, tu regardes derrière toi, c'est toujours, toujours le désert.)
|précisions=Bernard-Marie Koltes, ''La nuitNuit juste avant les forêts'', Éditions de minuit, 1977.
}}
{{Réf Livre
|titre=Nos Limites
|auteur=Gaultier Bès
|éditeur=Le centurionCenturion
|année=2014
|ISBN=978979-110-0928-01129280112-5
|page=87
}}