« J. M. Coetzee » : différence entre les versions

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→‎''L'Homme ralenti'' ,<small> 2005</small> : ISBN corrigé : si c'est bien la collection Points comme indiqué ; 2-02-081699-7 correspond au Seuil, l'éditeur traducteur original
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{{Citation|Marijana prend tous ses pantalons et les emporte chez elle. Elle les rapporte deux jours plus tard. Elle a soigneusement replié les jambes droites qu'elle a cousues. « Je n'ai pas coupé, dit-elle. Vous changez peut-être d'avis et vous portez, vous savez, prothèse. On verra. »<br />
&nbsp;&nbsp;&nbsp;''Prothèse'' : elle prononce ce mot comme si c'était de l'allemand. Thèse, antithèse, puis prothèse.}}
{{Réf Livre|titre=L'Homme ralenti|auteur=J. M. Coetzee|éditeur=Le Seuil|collection=Points|ISBN=978-2-027578-0816990626-75|traducteur=Catherine Lauga du Plessis|année=2006|page=78}}
 
{{Citation|L'appareil photo, qui a le pouvoir de saisir la lumière et d'en faire de la substance, lui a toujours paru une invention plus métaphysique que mécanique.}}
{{Réf Livre|titre=L'Homme ralenti|auteur=J. M. Coetzee|éditeur=Le Seuil|collection=Points|ISBN=978-2-027578-0816990626-75|traducteur=Catherine Lauga du Plessis|année=2006|page=81}}
 
{{Citation|'''Nous avons des enfants pour nous apprendre à aimer et à servir. Par le truchement de nos enfants nous devenons les serviteurs du temps. Regardez au fond de votre cœur.'''}}
{{Réf Livre|titre=L'Homme ralenti|auteur=J. M. Coetzee|éditeur=Le Seuil|collection=Points|ISBN=978-2-027578-0816990626-75|traducteur=Catherine Lauga du Plessis|année=2006|page=219}}
 
{{Citation|Nous devrions nous secouer un peu plus souvent. Nous devrions aussi rassembler nos forces et regarder dans le miroir, même si ce que nous y voyons ne nous plaît pas. Je ne parle pas des ravages du temps. Je parle de la créature prise au piège derrière la glace dont nous avons bien soin d'éviter le regard. ''Regarde donc cet être qui se met à table avec moi, qui passe ses nuits avec moi, qui dit "Je" à ma place. Si vous le trouvez labile, Marijana, ce n'est pas seulement parce que j'ai pris un sale coup. C'est parce que de temps en temps cet étranger, qui dit "Je", brise la glace et parle en moi. À travers moi. Parle ce soir. Parle en ce moment. Parle d'amour.}}
{{Réf Livre|titre=L'Homme ralenti|auteur=J. M. Coetzee|éditeur=Le Seuil|collection=Points|ISBN=978-2-027578-0816990626-75|traducteur=Catherine Lauga du Plessis|année=2006|page=250}}
 
{{Citation|Hier au soir il se croyait à l'article de la mort. Une pincée de ci, une pincée de ça, un chouïa d'autre chose, bien mélangés, mis sous forme de cachet dans une usine de Bangkok, et le monstre de la douleur n'est plus qu'une petite souris. Miraculeux.}}
{{Réf Livre|titre=L'Homme ralenti|auteur=J. M. Coetzee|éditeur=Le Seuil|collection=Points|ISBN=978-2-027578-0816990626-75|traducteur=Catherine Lauga du Plessis|année=2006|page=259}}
 
''(Elisabeth Costello, écrivain et son double, s'adresse à lui)''
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» Vous connaissez ces vers ? John Clare. Prenez garde, Paul. Voilà comment vous finirez, comme John Clare, seul, à vous consumer de vos maux. Parce que vous pouvez être sûr que personne d'autre n'en aura rien à faire.»}}
{{Réf Livre|titre=L'Homme ralenti|auteur=J. M. Coetzee|éditeur=Le Seuil|collection=Points|ISBN=978-2-027578-0816990626-75|traducteur=Catherine Lauga du Plessis|année=2006|page=273}}
 
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