« Shmuel Trigano » : différence entre les versions

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[[Fichier:Shmuel Trigano par Claude Truong-Ngoc avril 2013.jpg|vignette|Shmuel Trigano.]]
'''[[w:Shmuel Trigano|Shmuel Trigano]]''' né à Blida (Algérie) en 1948 est un sociologue, philosophe et enseignant universitaire français.
 
== Citations ==
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Après l'attentat de Nice et le meurtre du prêtre de Saint Etienne -Étienne-du -Rouvray, la France s'est retrouvée à nouveau plongée dans une atmosphère qui rappelle celle que décrit admirablement Albert Camus dans ''La Peste'', quand un mal profond mais inomméinnommé ronge l'ambiance de la ville d'Oran. Le dispositif mis en place depuis Charlie Hebdo et dont la commémoration de la tuerie de Toulouse avait constitué un prototype ne « prend » plus.
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On attend que le meurtrier passe à l'acte pour l'arrêter au lieu de l'empêcher de commettre son acte. C'est là une moralité sans réciprocité qui prône le sacrifice des victimes. Quant à l'état de droit, il est par définition suspendu en « état de guerre » (une proclamation claironnée de toutes part). Ce que traduit bien la notion juridique d' « état d'urgence ». La guerre sur le sol français n'est-elle pas évidente avec ces tueries de masse et l'insécurité de toutes parts ? Quant au « pas d'amalgame », il ne devrait pas empêcher de reconnaître la motivation religieuse islamique des terroristes, expressément proférée dans leurs actes. L'islam est aujourd'hui entré dans une guerre de religion féroce : interne (chiites-sunnites) et externe, contre l'Occident (sans négliger, sous d'autres cieux, l’hindouisme et le judaïsme).
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On glisse ici d'une situation singulière, particulière (une agression) issue du monde musulman - qui, elle, est condamnable - à la généralité (l'Islam en général) dont elle relève, pour exonérer la première au nom de la préservation de la dernière. C'est ce que vient verrouiller dans la machinerie rhétorique, dont le pouvoir médiatico-politique est l'ingénieur, le concept récent, forgé de toutes pièces à cet effet, d' « islamophobie ».
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Comme si la critique des idées islamiques relevait d'une « phobie », d'une maladie psychique obsessionnelle. Dirait-on la même chose des critiques athées ou laïques du christianisme ou du judaïsme ? Bien évidemment, non. La lutte contre l' « islamophobie » identifiée à la lutte contre le racisme a pour finalité d'interdire tout débat idéologique comme politique sur l'islam, ses actions, quelles qu'elles soient, et ses présupposés. Le terme indique bien que l'islamophobie ne relève pas de la lutte contre le racisme et la discrimination mais de la défense et illustration d'une religion et de ses représentants et donc de la censure de toute critique à son égard. Le « pas d'amalgame » s'y inscrit. Il instaure un privilège en sanctuarisant une seule religion dans l'État.
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