« Sigmund Freud » : différence entre les versions

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=== ''{{w|Malaise dans la civilisation}}'', 1929 ===
{{citation|Normalement, rien n'est plus stable en nous que le sentiment de nous-mêmes, de notre propre Moi. Ce Moi nous apparaît indépendant, un, et bien différencié de tout le reste. Mais cette apparence est trompeuse car le Moi se prolonge dans une autre entité inconsciente que nous appelons le Soi (...) Au plus fort de l'état amoureux, la démarcation entre le Moi et l'objet court le risque de s'effacer. A l'encontre de tous les témoignages des sens, l'amoureux soutiendra que Moi et Toi ne font qu'un.}}
{{Réf Livre|titre=[[w:Malaise dans la civilisation|Malaise dans la civilisation]]|auteur=Sigmund Freud|éditeur=Presses universitaires de France|année=1971|ISBN=2-13-0381081038108-1|page=7 et 8|traducteur=Ch. et J. Odier}}
 
{{citation|L'émotion esthétique dérive de la sphère des sensations sexuelles ; elle serait un exemple typique de tendance inhibée quant au but. Primitivement la « beauté » et le « charme » sont des attributs de l'objet sexuel. Il y a lieu de remarquer que les organes génitaux en eux-mêmes, dont la vue est toujours exitante, ne sont pourtant presque jamais considérés comme beaux. En revanche, un caractère de beauté s'attache, semble-t-il, à certains signes sexuels secondaires.
|précisions=L'émotion [[w:éthique|éthique]] dériverait de la violence et des pulsions de mort.}}
{{Réf Livre|titre=[[w:Malaise dans la civilisation|Malaise dans la civilisation]]|auteur=Sigmund Freud|éditeur=Presses universitaires de France|année=1971|ISBN=2-13-0381081038108-1|page=29|traducteur=Ch. et J. Odier}}
 
{{citation|En fixant fortement ses adeptes à un infantilisme psychique et en leur faisant partager un délire collectif, la religion réussit à épargner à quantité d'êtres humains une névrose individuelle.}}
{{Réf Livre|titre=[[w:Malaise dans la civilisation|Malaise dans la civilisation]]|auteur=Sigmund Freud|éditeur=Presses universitaires de France|année=1971|ISBN=2-13-0381081038108-1|page=31|traducteur=Ch. et J. Odier}}
 
{{citation|Le problème consiste à écarter l'obstacle le plus grand rencontré par la civilisation, à savoir l'agressivité constitutionnelle de l'être humain contre autrui : d'où l'intérêt tout particulier du plus récent des commandements du Surmoi collectif : « Aime ton prochain comme toi-même ». Dans un but thérapeutique, le traitement des névroses nous oblige de lutter contre les exigences éthiques du Surmoi.
|précisions=[[Jésus]] disait : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent » ; [[Confucius]] disait : « Rendez la justice pour le mal, et le bien pour le bien ».}}
{{Réf Livre|titre=[[w:Malaise dans la civilisation|Malaise dans la civilisation]]|auteur=Sigmund Freud|éditeur=Presses universitaires de France|année=1971|ISBN=2-13-0381081038108-1|page=104|traducteur=Ch. et J. Odier}}
 
{{citation|La question du sort de l'espèce humaine me semble se poser ainsi : le progrès de la civilisation saura-t-il, et dans quelle mesure, dominer les perturbations apportées à la vie en commun par les pulsions humaines d'agression et d'autodestruction ? Les hommes d'aujourd'hui ont poussé si loin la maîtrise des forces de la nature qu'avec leur aide il leur est devenu facile de s'exterminer mutuellement jusqu'au dernier.}}
{{Réf Livre|titre=[[w:Malaise dans la civilisation|Malaise dans la civilisation]]|auteur=Sigmund Freud|éditeur=Presses universitaires de France|année=1971|ISBN=2-13-0381081038108-1|page=107|traducteur=Ch. et J. Odier}}
 
== {{w|Pourquoi la guerre ?}} ==