« Rudolf Steiner » : différence entre les versions

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== Citations ==
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|citation=Le processus de la méditation s'éclaire si on le compare au sommeil ; tout en ressemblant a celui-ci, il lui est d'autre part tout a fait opposé. C'est un sommeil qui, par rapport à la conscience ordinaire diurne, correspond à un état de veille supérieur. Ce qui importe, c'est que, par la concentration sur la représentation ou l'image en question, l'âme soit obligée de tirer de son propre fond des forces beaucoup plus puissantes que celles dont elle use dans la vie pour la conscience ordinaire. Son activité intérieure s'accroit ainsi. Elle se libère de son corps comme dans Ie sommeil ; mais au lieu de sombrer dans l'inconscience, elle connait un monde qu'elle ignorait auparavant. Bien que son état soit alors comparable au sommeil en ce sens qu'elle s'est detachée de son corps, cet état peut pourtant etre considéré comme un état de veille, ou supérieur. L'âme se connaît alors elle-mememême dans sa veritable nature indépendante, tandis qu'à l'état de veille ordinaire — ses forces étant beaucoup moins développées — elle ne devient consciente qu'avec l'aide de son corps ; elle ne se connaît donc pas elle-même et se perçoit seulement dans l'image que son corps — ou plutôt ses processus organiques — lui présente comme une sorte de reflet.
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|langue=fr