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[[Fichier:ClaudeR.jpg|vignette|Claude Roy (1963).]]
'''[[w:Claude Roy (écrivain)|Claude Roy]]''', de son vrai nom Claude Orland, né le {{date|28|août|1915}} et mort le {{date|13|décembre|1997}}, est un journaliste, écrivain et poète français.
== ''Le Commerce des classiques'', 1953 ==
{{Citation
|citation=[…] L’intérêt de la Grèce et son importance, c’est que ce petit rectangle de collines, de bois, de plaines et de montagnes entouré d’îles et strié de cigales bavardes, n’a pas cessé, depuis deux mille ans, d’être l’auberge espagnole de la culture : on trouve en Grèce ce qu’on y apporte, et un peu davantage. Le moine de Cluny, le poète louis-quatorzien, le romantique allemand, le militant révolutionnaire contemporain ont pu tous faire le voyage de Grèce (au propre ou au figuré) et en revenir enrichis. Chacun s’est fait de la Grèce une image partiale, partielle et exacte, chacun d’eux lui a posé des questions différentes, et aucun n’a été éconduit. La Grèce est inépuisable.<br/>
{{Tab}}Le passé se définit et s’éclaire par l’image que nous choisissons de lui donner. On croit que la fouille de l’archéologue ou les recherches du philologue enrichissent ou transforment l’idée que nous nous faisons, par exemple, de l’antiquité grecque. Ce n’est vrai qu’à demi. […] Il y a moins de hasard et de chance qu’on ne le croit dans les découvertes. On découvre essentiellement ce qu’on cherchait. […] On a la Grèce qu’on mérite, celle qu’on choisit.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le Commerce des classiques
|auteur=Claude Roy
|éditeur=Gallimard
|année=1953
|page=27-28
|chapitre=Essai sur mon ignorance de la Grèce
|collection=Blanche
}}
== ''Poésies'', 1970 ==
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