« Honoré de Balzac » : différence entre les versions

{{citation|=[…] Il y a chez Balzac quelque chose qui n'estn’est pas à notre mesure. Balzac est un monde. Chacun ne voit du monde que ce qui lui plaît, l'agacel’agace, ou le touche, l'unl’un les bocages, l'autrel’autre les vieilles façades, un troisième les hannetons ou le bleu regard de la crémière. J'aiJ’ai connu un fervent de Balzac qui ne jurait que par ''Louis Lambert''. J'aiJ’ai trouvé davantage dans ''Illusions perdues''. Je vois bien, par exemple, que Balzac s'ests’est aventuré dans lela mystique. Je l'indiquel’indique. Qu'onQu’on ne m'enm’en demande pas davantage. Je n'entendsn’entends rien à la mystique. En m'ym’y aventurant à mon tour, c'estc’est alors à coup sûr que j'auraisj’aurais écrit des choses sans intérêt. Un érudit euteût pu sans doute se montrer plus complet. Je ne suis pas un érudit. Je suis un romancier. Les romanciers ont un travers : ils ne peuvent parler que de ce qui, profondément, les intéresse. Mais il n'estn’est peut-être pas mauvais que, de temps en temps, ce soit un romancier qui parle de Balzac.<br />
{{Tab}}{{guil|Il importe d'avoird’avoir lu Balzac, tout Balzac , écrit André Gide dans ''Incidences''. Quelques écrivains ont cru pouvoir s'ens’en dispenser ; dans la suite, ilils ont pu ne pas bien se rendre compte eux-mêmes de ce qui leur manquait ; on s'ens’en rend compte pour eux}}.Comme Dostoïevski disait : nous sortoussortons tous du ''Manteau'', ainsi les trois quartquarts des romanciers français devraient dire : Nousnous sommes tous les fils du ''Père Goriot''.}}

{{Réf Livre
|titre=Balzac et son monde
|auteur=[[Félicien Marceau]]
|éditeur=Gallimard-TEL
|année=1986
|page=7-8}}