« Gilbert Keith Chesterton » : différence entre les versions

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'''[[w:G. K. Chesterton|Gilbert Keith Chesterton]]''', né à Kensington, Londres, le {{Date|29|mai|1874}}, et mort le {{Date|14|juin|1936}}, est l'un des plus importants écrivains anglais du début du {{s-|XX|e}}. Son œuvre est extrêmement variée : il a été journaliste, poète, biographe, apologète du christianisme ; aujourd'hui, il est surtout connu pour la série de nouvelles dont le personnage principal est le Père Brown (''The Wisdom Of Father Brown'', ''The Incredulity Of Father Brown''…)
 
== Citations de Gilbert Keith Chesterton ==
=== ''Notebooks'' ===
 
{{citation|Est-ce que nous ne sommes tous que poussière? Que c'est beau la poussière, pourtant.
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}}
 
=== ''Heretics'', 1905 ===
 
{{citation|Le but du sculpteur est de nous convaincre qu'il est sculpteur, celui de l'orateur est de nous convaincre qu'il n'est pas orateur.
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=== ''Le Club des métiers bizarres'', 1905 ===
 
{{citation
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}}
 
=== ''[[w:Orthodoxie (essai)|Orthodoxie]]'', 1908 ===
{{citation|
Le conte de fées envisage ce qu'un homme saint d'esprit ferait dans un monde de fous. Le roman réaliste et prudent d'aujourd'hui envisage ce qu'un homme essentiellement fou ferait dans un monde insignifiant.
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}}
 
=== ''Le monde comme il ne va pas'', 1910 ===
{{citation
|citation=De nos jours, nous voyons souvent mentionner le courage ou l'audace avec lesquels certain rebelle s'en prendra à une tyrannie séculaire ou une superstition désuète. Ce n'est pas faire preuve de courage que de s'en prendre à des choses séculaires ou désuètes, pas plus que de provoquer sa grand-mère. L'homme réellement courageux est celui qui brave des tyrannies jeunes comme le matin ou des superstitions fraîches comme les premières fleurs. Le seul et authentique libre penseur est celui dont l'esprit est aussi libre de l'avenir qu'il l'est du passé. Il se soucie aussi peu de ce qui sera que de ce qui fut ; il ne se soucie que de ce qui devrait être.
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}}
 
=== ''L’innocence du Père Brown'', 1911 ===
 
'''''La croix bleue''''' ('''''The Blue Cross''''')
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}}
 
=== ''Utopie des usuriers'', 1917 ===
{{citation|Les contes de fées qui ont bercé nos premiers ans étaient loin d'être aussi mensongers que les manuels d'histoire de nos années de classe. Des contes comme « Puss in Boots » ou « Jack and the beanstalk », sous les dehors merveilleux propres aux comptines et à ce genre de littérature, renfermaient des vérités de l'ordre le plus pratique qui soit. Dans ces deux contes, pour autant que je m'en souvienne, l'ogre n'était pas qu'un ogre mais aussi un magicien.
}}
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}}
 
=== ''Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste'', 1926 ===
{{citation|La tendance dominante aujourd'hui dans le commerce et les affaires est aux grands consortiums, souvent plus impérialistes, plus anonymes et plus internationaux que les kolkhozes communistes, organisations qui sont du moins collectives sinon collectivistes. C'est bien joli de répéter comme un perroquet : « Où allons-nous avec tout ce bolchevisme ? » Il serait plus pertinent de se demander : « Où allons-nous, même sans le bolchevisme ? » La réponse est simple : nous allons au monopole. Ce n'est certainement pas l'entreprise privée. Le trust américain n'a rien d'une entreprise privée. Le trust n'est ni privé, ni entreprenant. Il n'existe que pour empêcher l'entreprise privée.
}}
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}}
 
=== ''La Chose'', 1929 ===
{{citation|
Tous ces mots ridicules comme Service, Efficacité, Sens Pratique, etc., échouent parce qu'ils vénèrent les moyens et non la fin. Et tout revient donc à la question de savoir si nous proposons de vénérer la fin et, de préférence, la fin juste.
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}}
 
=== ''À bâtons rompus, propos débridés'', 2010 ===
{{citation|
Je n'ai aucun goût personnel pour la discipline excessive ou pour la répression ; c'est pourquoi je n'ai jamais écrit de roman sur l'Utopie, contrairement à la quasi-totalité de la race humaine pécheresse qui, de notre temps, a écrit n'importe quoi. Utopie me paraît toujours signifier discipline excessive plutôt qu'émancipation, répression plutôt que développement.
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|ISBN=978-2-8251-4011-6
|page=152, 153
}}
 
== Citations sur Gilbert Keith Chesterton ==
=== [[Simon Leys]] ===
{{citation|
Quand on lit Chesterton aujourd'hui, on est constamment saisi par la troublante justesse d'un grand nombre de ses analyses, par la qualité prophétique d'un grand nombre de ses avertissements — et pourtant certains d'entre eux ont été formulés il y a bientôt un siècle. Ses écrits ont une actualité, une pertinence, une pressante urgence que nous ne trouvons chez aucun de ses illustres contemporains.
}}
{{Réf Livre
|titre=Le Studio de l'inutilité
|auteur=[[Simon Leys]]
|éditeur=Flammarion
|année=2012
|ISBN=978-2-0812-6995-8
|page=60
|chapitre=G. K. Chesterton (1874-1936)
}}
 
{{citation|
Pour Chesterton, le seul fait d'''être'' est tellement miraculeux en soi, que nul malheur ne saurait ensuite nous dispenser d'éprouver une sorte de gratitude cosmique. Dès le temps de sa jeunesse agnostique, il avait déjà exprimé ce sentiment dans un petit poème en prose, noté dans un carnet qui ne fut retrouvé qu'après sa mort. Le voici : <br />
''Soir''<br />
''Voici que s'achève ce jour''<br />
''Durant lequel j'ai eu des yeux, des oreilles, des mains''<br />
''Et tout le vaste monde autour de moi.''<br />
''Et demain commencera un autre jour.''<br />
''Mais qu'ai-je donc fait pour en mériter un second ?''
}}
{{Réf Livre
|titre=Le Studio de l'inutilité
|auteur=[[Simon Leys]]
|éditeur=Flammarion
|année=2012
|ISBN=978-2-0812-6995-8
|page=67
|chapitre=G. K. Chesterton (1874-1936)
}}