« Antisémitisme » : différence entre les versions

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==Contre l'antisémitisme==
=== Arthur ===
{{citation|Au moment où j’ai commencé à avoir un peu de notoriété, vers 25 ans, j’ai connu un antisémitisme de « souche », reliquat de la Seconde Guerre mondiale, ancré bien à droite. Celui des fantasmes : les juifs sont partout, les banques, les médias… Je recevais un peu de courrier avec des lettres découpées, le vrai corbeau pétainiste. Mais, aujourd’hui, l’antisémitisme auquel je suis confronté est bien plus à gauche, bien plus communautaire, c’est celui d’une génération sournoise qui veut nous faire croire qu’il y a une différence entre antisionisme et antisémitisme… Mais, bizarrement, pas de différence entre Israël et moi.}}
{{Réf Article|titre=Arthur : "L'antisémitisme est passé à gauche"|auteur=Jérôme Béglé et Thomas Mahler|publication=Le Point|date=03/08/2017|url=http://www.lepoint.fr/medias/arthur-l-antisemitisme-est-passe-a-gauche-03-08-2017-2147700_260.php|page=url}}
 
=== [[Bernard Lazare]], ''L'antisémitisme, son histoire et ses causes '', 1894===
{{Citation|Peuple énergique, vivace, d'un orgueil infini, se considérant comme supérieur aux autres nations, le peuple juif voulut être une puissance. Il avait instinctivement le goût de la domination puisque, par ses origines, par sa religion, par la qualité de race élue qu'il s'était de tout temps attribuée, il se croyait placé au-dessus de tous. Pour exercer cette sorte d'autorité, les Juifs n'eurent pas le choix des moyens. L'or leur donna un pouvoir que toutes les lois politiques et religieuses leur refusaient, et c'était le seul qu'ils pouvaient espérer. Détenteurs de l'or, ils devenaient les maîtres de leurs maîtres, ils les dominaient et c'était aussi l'unique façon de déployer leur énergie, leur activité. N'auraient-ils pu la manifester d'une autre manière ? Si, et ils le tentèrent, mais là, ils eurent à combattre contre leur propre esprit. Durant de longues années, ils furent des intellectuels, ils s'adonnèrent aux sciences, aux lettres, à la philosophie. Ils furent mathématiciens et astronomes ; ils firent de la médecine et, si l'école de Montpellier ne fut pas créée par eux, ils aidèrent à son développement ; ils traduisirent les livres d'Averroès et des Arabes commentateurs d'Aristote ; ils révélèrent la philosophie grecque au monde chrétien et leurs métaphysiciens, Ibn Gabriol et Maïmonide furent parmi les maîtres des scolastiques. Ils furent pendant des années les dépositaires du savoir ; ils tinrent, comme les initiés antiques, le flambeau qu'ils transmirent aux Occidentaux ; ils eurent, avec les Arabes, la part la plus active à la floraison et à l'épanouissement de cette admirable civilisation sémitique, qui surgit en Espagne et dans le Midi de la France, civilisation qui annonça et prépara la Renaissance.}}