« Sylvain Tesson » : différence entre les versions

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Balise : Éditeur de wikicode 2017
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== ''Une très légère oscillation, journal 2014-2017'', 2017 ==
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Le journal est la bouée de sauvetage dans l’océan de ces errements. On le retrouve au soir venu. On s’y tient. On s’y plonge pour oublier les trépidations, on y confie une pensée, le souvenir d’une rencontre, l’émotion procurée par un beau paysage ou, mieux, par un visage, ce paysage de l’âme. On y note une phrase, une colère, un enthousiasme, l’éblouissement d’une lecture. Chaque soir on y revient. On lui voue sa fidélité. La seule qui vaille. La seule qui tienne. Le journal est une patrie. <br />
Grâce à lui, le sismographe intérieur se calme. Les affolements du métronome vital qui explorait le spectre à grands coups paniqués se réduisent alors à une très légère oscillation.
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{{Réf Livre
|titre=Une très légère oscillation, journal 2014-2017
|auteur=Sylvain Tesson
|éditeur=Équateurs
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|année=2017
|ISBN=978-2-84990-495-4
|page=12
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{{citation|
Étant donné l'état d'abrutissement dans lequel la fréquentation de la télévision plonge l'humain, il est heureux que l'invention du petit écran soit advenue après des conquêtes telle que l'aiguille à coudre ou l'imprimerie, dont les découvertes respectives n'auraient pas été possibles si la télé leur avait pré-existé !
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|ISBN=978-2-84990-495-4
|page=38
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{{citation|
Dans les nuits d’angoisse, jamais les livres ne m’ont à ce point semblé des compagnons. Sans eux, serais-je debout ? Étrange sensation d’entendre les élites politiques se vanter de ne plus jamais lire (la cybergirl Fleur Pellerin, par exemple) et promettre avec enthousiasme, l’avènement de générations ultra-connectées.
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{{Réf Livre
|titre=Une très légère oscillation, journal 2014-2017
|auteur=Sylvain Tesson
|éditeur=Équateurs
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|année=2017
|ISBN=978-2-84990-495-4
|page=47
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|ISBN=978-2-84990-495-4
|page=60
}}
 
{{citation|
Je crois à la mémoire des pierres. Elles absorbent l’écho des conversations, des pensées. Elles incorporent l’odeur des hommes. Les pierres sauvages des grottes et les pierres sages des églises rayonnent d’une force mantique. On est toujours saisi quand on pénètre sous une voûte de pierre qui a abrité les hommes.
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{{Réf Livre
|titre=Une très légère oscillation, journal 2014-2017
|auteur=Sylvain Tesson
|éditeur=Équateurs
|traducteur=
|chapitre=
|année=2017
|ISBN=978-2-84990-495-4
|page=115
}}