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}}
 
=== ''Le Peuple'', 1845 ===
 
{{citation|Par devant l'Europe, la France, sachez-le, n'aura jamais qu'un seul nom, inexpiable, qui est son vrai nom éternel : La Révolution.}}
{{Réf Livre|titre=Le Peuple
|auteur=Jules Michelet
|éditeur=Paulin
|année=1846
|section=« À M. Edgar Quinet »
|page=XLIII}}
 
{{citation|Nous sommes les fils de ceux qui par l'effort d'une nationalité héroïque, ont fait l'ouvrage du monde.}}
{{Réf Livre|titre=Le Peuple
|auteur=Jules Michelet
|éditeur=Paulin
|année=1846
|page=270}}
 
{{citation|Si l'on voulait entasser ce que chaque nation a dépensé de sang, et d'or, et d'efforts de toute sorte, pour les choses désintéressées qui ne devaient profiter qu'au monde, la pyramide de la France irait montant jusqu'au ciel… et la vôtre, ô nations, toutes tant que vous êtes ici, ah ! La vôtre, l'entassement de vos sacrifices, irait au genou d'un enfant.}}
{{Réf Livre|titre=Le Peuple
|auteur=Jules Michelet
|éditeur=Paulin
|année=1846
|page=275}}
 
{{citation|Il faut bien que Dieu l'éclaire plus qu'une autre nation, puisqu'en pleine nuit, elle voit quand nulle autre ne voit plus ; dans ces affreuses ténèbres qui se faisaient souvent au moyen âge et depuis, personne ne distinguait le ciel ; la France seule le voyait. Voilà ce que c'est que la France.}}
{{Réf Livre|titre=Le Peuple
|auteur=Jules Michelet
|éditeur=Paulin
|année=1846
|page=276}}
 
{{citation|Toute autre histoire est mutilée, la nôtre seule est complète ; prenez l'histoire de l'Italie, il y manque les derniers siècles ; prenez l'histoire de l'Allemagne, de l'Angleterre, il y manque les premiers. Prenez celle de la France ; avec elle, vous savez le monde.}}
{{Réf Livre|titre=Le Peuple
|auteur=Jules Michelet
|éditeur=Paulin
|année=1846
|page=279}}
 
{{citation|Cette tradition, c'est celle qui de César à Charlemagne, à Saint Louis, de Louis XIV à Napoléon, fait de l'histoire de France celle de l'humanité.}}
{{Réf Livre|titre=Le Peuple
|auteur=Jules Michelet
|éditeur=Paulin
|année=1846
|page=280}}
 
{{citation|Cette nation, considérée ainsi comme l'asile du monde, est bien plus qu'une nation ; c'est la fraternité vivante. […] Le jour où, se souvenant qu'elle fut et doit être le salut du genre humain, la France s'entourera de ses enfants et leur enseignera la France, comme foi et comme religion, elle se retrouvera vivante, et solide comme le globe. […] C'est le seul [pays] qui ait droit de s'enseigner ainsi lui-même, parce qu'il est celui qui a le plus confondu son intérêt et sa destinée avec ceux de l'humanité. C'est le seul qui puisse le faire, parce que sa grande légende nationale, et pourtant humaine, est la seule complète et la mieux suivie de toutes, celle qui, par son enchaînement historique, répond le mieux aux exigences de la raison. […] La légende nationale de France est une traînée de lumière immense, non interrompue, véritable voie lactée sur laquelle le monde eut toujours les yeux. L'Allemagne et l'Angleterre, comme race, comme langue et comme instinct, sont étrangères à la grande tradition du monde, romano-chrétienne et démocratique.
}}
{{Réf Livre|titre=Le Peuple
|auteur=Jules Michelet
|éditeur=Paulin
|année=1846
|page=281}}
 
{{citation|Qu'il [l'enfant] sache, tout d'abord, que Dieu lui a fait la grâce d'avoir cette patrie, qui promulgua, écrivit de son sang, la loi de l'équité divine, de la fraternité, que le dieu des nations a parlé par la France. La patrie d'abord comme dogme et principe. Puis, la patrie comme légende .}}
{{Réf Livre|titre=Le Peuple
|auteur=Jules Michelet
|éditeur=Paulin
|année=1846
|page=308}}
 
== [[Ministère des Affaires étrangères ]] ==
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