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{{citation|
C’est peut-être la question essentielle : celle du rapport à la modernité. Pendant la saison révolutionnaire apparaît l’idéologie de l’émancipation, autrement dit, les Lumières. Elle dit que les hommes sont désormais non plus les fils, mais les pères de leur histoire. Ils se façonnent eux-mêmes. Cette vision des choses n’est pas sortie d’une ''tabula rasa'', comme elle le prétend : elle provient du christianisme, qui lui-même l’avait reprise aux Grecs. Les Lumières ne sont pas une invention, mais une impatience : elles jugent, à tort ou à raison, que l’émancipation promise par saint Paul ne se concrétise pas assez vite. Aussitôt, probablement à partir de [[Edmund Burke|Burke]], apparaît la défense de l’idée inverse : l’importance de l’enracinement. Elle dit que les hommes sont aussi les fils de leur histoire. Burke était un libéral et non un réactionnaire, et c’est pourquoi je lui donne raison. Les hommes ont besoin à la fois d’enracinement, parce qu’ils participent à une condition commune qui leur prête des caractères irréductibles, liés à leur passé, et d’émancipation, parce qu’ils sont une espèce en devenir, vouée à transgresser les limites et à se déployer sans cesse.
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{{Réf Article
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|titre=La modernité contre l'homme intérieur|auteur=Chantal Delsol|publication=La Nef|date=Juillet Aout 2008|numéro=173|page=url|url=http://www.lanef.net/t_article/la-modernite-contre-l-homme-interieur-chantal-delsol-14967.asp
}}
 
 
==== De la législation sur les dons d'organes, 2015 ====