« Marguerite Yourcenar » : différence entre les versions

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== ''Le Labyrinthe du monde'' ==
=== ''{{w|ArchivesSouvenirs du Nordpieux}}'', 19771974 ===
 
{{citation|(…) je m’arrête, prise de vertige devant l’inextricable enchevêtrement d’incidents et de circonstances qui plus ou moins nous déterminent tous.}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=11}}
 
{{citation|Le fait reste que, même pour les moins gourmets, les moins gourmands ou les moins goinfres, vivre ensemble, c’est en partie manger ensemble.}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=21}}
 
{{citation|Pendant ce temps, la terre tournait.}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=28}}
 
{{citation|J’avais l’imperceptible recul du chien qui détourne le cou quand on lui présente un collier.}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=52}}
 
{{citation|Cette femme assurément douée d’agréments (…).}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=121}}
 
{{citation|Ce qui surnage comme toujours, c’est l’infinie pitié pour le peu que nous sommes, et, contradictoirement, le respect et la curiosité de ces fragiles et complexes structures, posées comme sur pilotis à la surface de l’abîme, et dont aucune n’est tout à fait pareille à aucune autre.}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=157}}
 
{{citation|Comme toujours, chaque fois qu’il se tourne vers le monde extérieur, la vie est là, avec son imprévu, sa foncière tristesse, sa décevante douceur, et sa presque insupportable plénitude.}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=166}}
 
{{citation|Il se souvient d’avoir écrit quelque part qu’il n’y avait devant la vie et la mort que deux attitudes valables, le christianisme et le stoïcisme.}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=170}}
 
{{citation|(…) cette époque qui nous semble à distance épaisse et inerte, suspendue comme un énorme remblai au bord de l’abîme du XXè siècle.}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=257}}
 
{{citation|Mon visage commence à se dessiner sur l’écran du temps.}}
{{Réf Livre|titre=Souvenirs pieux|auteur=Marguerite Yourcenar|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1980|page=363}}
 
=== ''{{w|Archives du Nord}}'', 1977 ===
{{citation|Dans le fallacieux combat entre l'ordre et la justice, Michel Charles s'est déjà rangé du côté de l'ordre. Il croira toute sa vie qu'un homme bien né, bien élevé, bien lavé, bien nourri et bien abreuvé sans excès, cultivé comme il convient qu'un homme de bonne compagnie le soit de son temps, est non seulement supérieur aux misérables, mais encore d'une autre race, presque d'un autre sang. Même s'il se rencontrait, parmi beaucoup d'erreurs, une petite parcelle de vérité dans cette vue qui, avouée ou tacite, a été celle de toutes les civilisations jusqu'à nos jours, ce qu'elle contient de faux finit toujours par lézarder toute société qui se repose sur elle. Au cours de son existence d'homme privilégié, mais pas nécessairement d'homme heureux, Michel Charles n'a jamais traversé de crise assez forte pour s'apercevoir qu'il était en dernière analyse le semblable de ces rebuts humains, peut-être leur frère. Il ne s'avouera pas non plus que tout homme, un jour ou l'autre, se voit condamné aux travaux forcés à perpétuité.}}
{{Réf Livre