« Sibiu » : différence entre les versions

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Pour ce qui est de Sibiu, c'est là que je reprends l'avantage puisqu'il se passe rarement un jour que je n'en évoque quelque coin : un spécialiste de la nostalgie ! (A Constantin Noïca, 1970 - lettre)


Ma fidélité aux rues de Sibiu demeure inaltérée. Quand tu es tenté de maudire ton sort, dis-toi que tu habites une des plus belles villes qui soient. (A Aurel Cioran, 1978 - lettre)


Sibiu [était] une ville très importante en Autriche-Hongrie, une sorte de ville frontière avec beaucoup de militaires. Trois ethnies y cohabitaient, sans drame, je dois le dire : les Allemands, les Roumains et les Hongrois. C'est peut-être curieux, mais cela m'a marqué pour le reste de ma vie : je ne peux pas vivre dans une ville où l'on ne parle qu'une seule langue, je m'y ennuie tout de suite. J'aimais justement la diversité de ces trois cultures, la vraie culture étant bien entendu l'allemande; les Hongrois et les Roumains étaient des sortes d'esclaves qui essayaient de s'affranchir.Il y avait dans cette ville de Sibiu une bibliothèque allemande qui était très importante pour moi. En tout cas, après mon village natal et Paris, Sibiu (Sibiu Hermannstadt ou Nagyszeben en hongrois) est la ville que j'aime le plus au monde, que j'aimais le plus au monde. (Avec Michael Jakob, 1988)