« Jean d'Ormesson » : différence entre les versions

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=== ''Tous les hommes en sont fous'' ===
{{citation|citation=
Une des fonctions les plus mystérieuses et les plus constantes du temps est d'élever le hasard à la dignité de la nécessité. Le monde avance à coups de rencontres et le temps qui passe les transforme en fatalité.
|précisions=Incipit
}}
{{réf Livre
|auteur=Jean D'Ormesson
|titre=Tous les hommes en sont fous
|éditeur=Éditions Jean CLaude Lattès
|année=1986
|page=19
}}
 
{{citation|citation=
Mais moi, j'ai vu pleurer Pandora ou Vanessa, je les ai vues se méfier de leurs pouvoirs et de leurs dons, je les ai vues troublées de régner avec si peu de peine sur le monde et sur les hommes. On me dira que j'étais, que je suis, que j'ai toujours été partial. Je dirai que personne ne peut jamais juger personne et que le cœur des êtres humains est plus insaisissable que la mer ou le feu. Je crois que, dès l'enfance, par leur charme et leur dureté, par leurs folies, par leurs mensonges, les quatre sœurs O'Shaughnessy n'ont jamais rien fait d'autre que d"essayer de se défendre.
}}
{{réf Livre
|auteur=Jean D'Ormesson
|titre=Tous les hommes en sont fous
|éditeur=Éditions Jean CLaude Lattès
|année=1986
|page=45
}}
 
{{citation|citation=
– La beauté…, la beauté… Ce qui compte, voyez-vous, ce n'est ni la beauté, ni le bonheur, ni peut-être le malheur. C'est d'avoir fait quelque chose de sa vie et qu'il en reste un parfum dans le souvenir et dans le cœur.
}}
{{réf Livre
|auteur=Jean D'Ormesson
|titre=Tous les hommes en sont fous
|éditeur=Éditions Jean CLaude Lattès
|année=1986
|page=146
}}
 
{{citation
|citation=La musique de Verdi émut beaucoup la comtesse. Les souvenirs lui revenaient en foule. Et les souvenirs de Marie étaient pour moi autant de rêves. Après le chœur des esclaves, elle se tourna vers moi dans la loge immense que nous occupions à nous deux : <br />