« Arthur C. Clarke » : différence entre les versions

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→‎{{Ancre|Sentinelle}}La sentinelle, 1951 : ISBN erronée supprimée : voir http://www.sudoc.fr/198794258 et https://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=-325228
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== Citations de ses romans ==
 
=== ''[[w:2001 : L'Odyssée de l'espace (roman)|2001, l'odysséeOdyssée de l'espace]]'' (1968) ===
{{Loupe|2001 : l'odyssée de l'espace (livre)}}
 
 
 
=== ''[[w:2010 : Odyssée deux|2010 : Odyssée deux]]'' (1982) ===
 
{{citation|citation=Il se réveilla vraiment, et vit que sa main gauche flottait à quelques centimètres de ses yeux. Étrange. Les lignes de sa main faisaient un dessin presque identique à la carte d'Europe ! Mais Mère Nature, avec son sens de l'économie, ne cesse de se répéter à des échelles immensément différentes, comme le tourbillon de la crème dans le café, les traînées de nuages dans un cyclone et les bras d'une nébuleuse spirale.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=10
|partie=
|page=65
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=Seul son bras droit s'engourdissait de plus en plus, écrasé par le corps de Xénia. Il réussit péniblement à le dégager, un acte familier qui raviva une culpabilité passagère. En sentant la circulation revenir dans ses muscles, Floyd se rappela une phrase célèbre attribuée à au moins une douzaine d'astronautes : « On a beaucoup exagéré le plaisir et la difficulté du sexe en apesanteur. » [...] Le temps semblait s'écouler plus lentement, et il cessa bientôt de consulter sa montre, ne pouvant croire à ce qu'elle indiquait. Les chiffres changeaient si lentement qu'il pouvait presque s'imaginer pris dans une sorte de dilatation spatio-temporelle. Alors il se passa quelque chose d'encore moins croyable. Il en fut d'abord amusé, puis légèrement indigné. Xénia s'était endormie, sinon tout à fait dans ses bras, du moins tout contre lui. C'était une réaction naturelle, après une tension épuisante, et la sagesse du corps était venue à son secours. En même temps, Floyd fut plongé dans une somnolence quasiment post-coïtale, comme si cette rencontre l'avait lui aussi épuisé – émotionnellement. Il dut faire des efforts pour ne pas s'endormir. ... Et soudain, il tombait... tombait... tombait... tout était fini. Le vaisseau était de nouveau dans l'espace, dans son élément. Xénia et lui flottaient séparément. Ils ne seraient plus jamais aussi proches, mais ils ressentiraient toujours une tendresse particulière l'un pour l'autre, et nul ne pourrait la partager.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=14
|partie=
|page=87
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=Te souviens-tu que je t'ai fait lire ''Le seigneur des anneaux'', pendant cette conférence à Oxford, quand nous étions jeunes ? Eh bien, Io, c'est Mordor. Relis la troisième partie. Il y a un passage sur “les fleuves de roche en fusion qui serpentent... jusqu'à se refroidir et se figer comme les formes distordues de dragons vomis par la terre torturée”. C'est une description parfaite. Comment Tolkien a-t-il pu le savoir, un quart de siècle avant les premières photos d'Io ? Parle moi encore de la nature imitant l'art.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=16
|partie=
|page=93
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=[Curnow, au moment d'entrer dans l'épave du ''Discovery'', répondant à Braïlovski qui craint que l'odeur fétide provienne de cadavres humains.] Je vois ce que tu veux dire. Mais tu te laisses emporter par ton imagination. Je te parie à dix contre un que cette odeur vient de la cuisine. De la viande qui a dû pourrir avant que le vaisseau ne se refroidisse. Et Bowman devait être trop occupé pour faire le ménage. J'ai connu des appartements de célibataires qui sentaient plus mauvais que ça.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=18
|partie=
|page=104
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=[Peu après son réveil, HAL s'adresse au Dr. Chandra son concepteur.] « Où sont Frank et Dave ? Qui sont ces gens ? Vous êtes le seul que je puisse identifier, mais j'estime qu'il y a une probabilité de soixante-cinq pour cent pour que l'homme placé derrière vous soit le Dr Heywood Floyd. » Se rappelant à temps les ordres de Chandra, Floyd se retint de féliciter HAL. Dix ans plus tard, soixante-cinq pour cent n'était pas si mal. Beaucoup d'êtres humains n'auraient pas fait aussi bien.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=25
|partie=
|page=127
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=L'esprit humain possède une stupéfiante faculté d'adaptation, et au bout d'un certain temps l'incroyable devient banal.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=27
|partie=
|page=132
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=[L'esprit de David Bowman, ou son fantôme, désormais transmué en “enfant des étoiles”, a visité comme en ''service commandé'' le mémorial Leakey dans la gorge d'Olduvaï, berceau de l'humanité.] Pourtant les crânes célèbres, conservés comme les joyaux de la couronne dans leur vitrine, faisaient lever d'étranges échos dans sa mémoire, une excitations dont il ne voyait pas la raison. Il avait un sentiment de ''déjà vu'' intense, comme si l'endroit devait lui être familier – mais quelque chose n'allait pas. C'était comme de retrouver une maison qu'on a quittée depuis de nombreuses années pour découvrir que le mobilier a été changé, les cloisons déplacées, l'escalier lui-même reconstruit.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=34
|partie=
|page=163
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=Ils avaient été fascinés, et même profondément émus, d'assister à la renaissance progressive de sa personnalité – HAL avait commencé par être un enfant au cerveau endommagé, il était devenu un adolescent perplexe, et finalement un adulte légèrement condescendant. Floyd savait que de telles étiquettes anthropomorphiques étaient tout à fait trompeuses, mais il ne pouvait s'empêcher de les utiliser. Et il avait parfois l'impression que toute cette situation était étrangement familière. Combien n'avait-il pas vu de vidéodrames où des adolescents à problèmes étaient remis dans le droit chemin par de sagaces descendants du légendaire Sigmund Freud ! C'était en gros la même histoire qui se répétait à l'ombre de Jupiter.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=35
|partie=
|page=166
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=Ce fut un parfait exemple de rétroaction positive dans une bobine amplificatrice. Deux secondes plus tard, ils étaient pris d'un fou rire. La crise était passée. De plus, ils avaient fait le premier pas vers une véritable amitié. Ils avaient échangé leurs points faibles.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=39
|partie=
|page=189
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=MAINTENANT VOUS COMMENCEZ À COMPRENDRE. C'était le premier message qu'il recevait. Bien que la voix fût lointaine, comme si elle lui parvenait à travers un nuage, elle s'adressait à lui, indubitablement. Avant qu'il ait pu poser une des myriades de questions qui lui traversèrent l'esprit, il sentit la présence s'éloigner et se retrouva de nouveau seul. Mais seulement pour un instant. D'autres pensées s'approchèrent, plus près encore et, pour la première fois, il se rendit compte qu'il était contrôlé et manipulé par plus d'une entité. Il se trouvait en fait pris dans toute une hiérarchie d'intelligences dont certaines étaient assez voisines de son propre niveau primitif pour servir d'interprètes. À moins que ce ne fussent différents aspects d'un être unique. Ou que cette distinction ne soit parfaitement dénuée de sens.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=40
|partie=
|page=190
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=Walter était le parfait exemple de l'ingénieur compétent, à l'esprit pratique, se méfiant des intuitions brillantes et des raccourcis technologiques. Personne ne l'aurait considéré comme un génie, et parfois il faut du génie pour voir ce qui vous crève les yeux.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=43
|partie=
|page=210
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=« Mise à feu dans cinq minutes. » Étrange, pensa Floyd, comme les mots survivent aux technologies qui leur ont donné naissance. Il n'y avait que les fusées chimiques à être mises à feu. Même si l'hydrogène d'un réacteur nucléaire ou en fusion entrait en contact avec de l'oxygène, il serait beaucoup trop chaud pour brûler. À de telles températures, tous les éléments composés étaient réduits à leurs molécules originelles. Son esprit vagabondait, cherchant d'autres exemples. Les gens – surtout les gens âgés – parlaient encore de mettre une pellicule dans une caméra, ou de l'essence dans une voiture. Même la phrase « couper la bande » s'entendait quelquefois dans les studios d'enregistrement, ayant survécu à deux générations de technologies désuètes.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=46
|partie=
|page=227
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=Floyd voyait une douzaine de choses qui pouvaient mal tourner, et cela ne le consolait guère de savoir qu'en réalité c'était toujours la treizième qui arrivait.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=46
|partie=
|page=229
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=Ils étaient peut-être en sécurité, mais c'était loin d'être certain. Car, au cours de ces dernières minutes, il comprit que ceux qui le contrôlaient ne savaient pas toujours prédire le résultat ultime de leur jeu avec le cosmos. Ils n'avaient pas encore atteint l'ennui suprême de l'omnipotence absolue : leurs expériences ne réussissaient pas toujours.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=52
|partie=
|page=257
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=Certains dangers sont à ce point spectaculaires, si loin des expériences courantes, que l'esprit refuse d'admettre leur réalité et peut contempler une catastrophe imminente sans l'ombre d'une appréhension. L'homme qui regarde un raz de marée, une avalanche qui descend sur lui, ou le cœur vertigineux d'un cyclone, sans essayer de s'enfuir, n'est pas nécessairement paralysé par la peur ou résigné à un sort inéluctable. Il se peut simplement qu'il ne puisse croire que le message transmis par ses yeux le concerne personnellement. Tout cela arrive à quelqu'un d'autre.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=52
|partie=
|page=262
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
{{citation|citation=Après l'apparition d'une nouvelle étoile née de l'implosion de Jupiter, nommée ''Lucifer''.] Les paysans, les maires, les fonctionnaires municipaux, les policiers, les marins, presque tous ceux qui travaillaient à l'extérieur firent bon accueil à Lucifer, qui leur rendit la vie plus facile et plus sûre. Mais les amoureux, les criminels, les biologistes et les astronomes ne lui vouèrent que de la haine.}}
 
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=J'ai lu
|titre=[[w:2010 : Odyssée deux]]
|année=1999
|année d'origine=1982
|traducteur=Pierre Alien
|chapitre=55
|partie=
|page=271
|ISBN=2-277-21721-2
}}
 
 
=== ''[[w:Le Marteau de Dieu (roman)|Le Marteau de Dieu]]'' (1993) ===
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{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=Éditions J'ai lu
|titre=[[w:Le Marteau de Dieu (roman)|Le Marteau de Dieu]]
|année=1995
Ligne 40 ⟶ 285 :
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=Éditions J'ai lu
|titre=[[w:Le Marteau de Dieu (roman)|Le Marteau de Dieu]]
|année=1995
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{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=Éditions J'ai lu
|titre=[[w:Le Marteau de Dieu (roman)|Le Marteau de Dieu]]
|année=1995
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{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=Éditions J'ai lu
|titre=[[w:Le Marteau de Dieu (roman)|Le Marteau de Dieu]]
|année=1995
Ligne 82 ⟶ 327 :
{{Réf Livre
|auteur=Arthur C. Clarke
|éditeur=Éditions J'ai lu
|titre=[[w:Le Marteau de Dieu (roman)|Le Marteau de Dieu]]
|année=1995
Ligne 92 ⟶ 337 :
|ISBN=2-277-23973-9
}}
 
 
=== ''[[w:Les Enfants d'Icare|Les Enfants d'Icare]]'' (1953) ===
Ligne 107 ⟶ 353 :
|ISBN=978-2-8112-0945-2
}}
 
{{citation|citation=— C'est une idée cruelle, mais vous devez la regarder en face. Peut-être votre domination s'étendra-t-elle un jour sur les planètes. Mais les étoiles ne sont pas pour l'Homme.}}
{{Réf Livre
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|ISBN=978-2-8112-0945-2
}}
 
{{citation|citation=C'est donc la fin de l'homme, songea Jan avec une résignation au-delà de la tristesse. Une fin qu'aucun prophète n'avait jamais annoncée, une fin désavouant aussi bien l'optimisme que le pessimisme.<br>Et néanmoins appropriée : elle avait la sublime inéluctabilité d'un grandiose chef-d'œuvre. Jan avait eu un fugitif aperçu du cosmos et de sa terrifiante immensité, et il savait désormais que l'homme n'y avait pas sa place. Il comprenait enfin la vanité ultime de l'utopie qui l'avait leurré. Il avait rêvé des étoiles. Or, la route qui conduisait aux étoiles bifurquait et la destination à laquelle menait chacune de ses branches était étrangère aux espoirs comme aux craintes des humains.}}
{{Réf Livre