« Protagoras (Platon) » : différence entre les versions

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== Citations ==
{{Citation
|citation= {{Personnage|L’ami}} : D’où viens-tu, Socrate ? Sans doute de la chasse à la beauté d’Alcibiade ? Je l’ai vu justement avant-hier et, c’est vrai, j’ai trouvé que c’était encore un bel homme. Mais un homme, Socrate, soit dit entre nous, avec déjà toute cette barbe qui lui pousse au menton !<br />
{{Personnage|Socrate}} : Et alors ? N’es-tu pas toi-même un admirateur d’Homère, qui a dit que le plus bel âge était celui de la première barbe, c’est-à-dire précisément l’âge d’Alcibiade ?
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|page= 82
|section= 318e-319a
|ISBN= 978-2-0807-0761-1
|traducteur= Frédérique Ildefonse
|collection= GF
}}
 
{{Citation
|citation= {{Personnage|Socrate}} : [L]orsqu’il faut décider de l’administration de la cité, on voit se lever indifféremment pour donner un conseil charpentier, forgeron, cordonnier, grossiste, armateur, riche et pauvre, noble et roturier, et personne pourtant ne leur reproche, […], de s’aviser de donner des conseils, sans rien avoir appris d’aucune source et sans avoir eu aucun maître ; il est donc manifeste qu’ils considèrent qu’il n’y a pas là matière à enseignement.
}}
{{Réf Livre
|titre= Protagoras
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1997
|page= 83
|section= 319c-d
|ISBN= 978-2-0807-0761-1
|traducteur= Frédérique Ildefonse
|collection= GF
}}
 
{{Citation
|citation= {{Personnage|Protagoras}} : Personne, […], ne châtie un coupable en ne tenant compte, pour tout motif, que de la faute commise, à moins de s’abandonner, comme une bête sauvage, à la vengeance de manière totalement irrationnelle ; celui qui entreprend de châtier rationnellement ne se venge pas d’une injustice passée — car ce qui est fait est fait —, mais il châtie en vue de l’avenir, pour dissuader le coupable, ou quiconque aura assisté au châtiment, de commettre une nouvelle injustice ; et penser cela revient à penser que la vertu peut s’enseigner, puisque c’est pour dissuader qu’il châtie.
}}
{{Réf Livre
|titre= Protagoras
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1997
|page= 89
|section= 324a-b
|ISBN= 978-2-0807-0761-1
|traducteur= Frédérique Ildefonse
|collection= GF
}}
 
{{Citation
|citation= {{Personnage|Protagoras}} : [E]xactement comme les maîtres d’écriture esquissent avec leur stylet le tracé des lettres pour les enfants qui ne savent pas écrire, puis leur remettent la tablette et les contraignent à écrire en suivant l’esquisse des lettres, la cité trace l’esquisse des lois, qui sont les découvertes des bons législateurs de jadis, et contraint chacun, qu’il commande ou qu’il soit commandé, à vivre en les respectant ; […].
}}
{{Réf Livre
|titre= Protagoras
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1997
|page= 92
|section= 326d
|ISBN= 978-2-0807-0761-1
|traducteur= Frédérique Ildefonse
|collection= GF
}}
 
{{Citation
|citation= {{Personnage|Protagoras}} : [S]onge à présent que l’homme qui te paraît le plus injuste de tous ceux qui ont été élevés parmi des hommes soumis à des lois serait encore juste, et compétent en la matière, s’il fallait le comparer à des hommes qui n’auraient ni éducation, ni tribunaux, ni lois, et qui n’auraient été contraints d’aucune manière de se soucier de la vertu, mais seraient de vrais sauvages, du genre de ceux que le poète Phérécrate a mis en scène l’année dernière aux Lénéennes.
}}
{{Réf Livre
|titre= Protagoras
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1997
|page= 94
|section= 327c-d
|ISBN= 978-2-0807-0761-1
|traducteur= Frédérique Ildefonse
|collection= GF
}}
 
{{Citation
|citation= {{Personnage|Socrate}} : Protagoras, il se trouve que j’ai une mauvaise mémoire, et si quelqu’un me tient un long discours, j’en viens à oublier ce dont il parle. Si j’étais un peu sourd, tu penserais qu’il me faut parler plus fort qu’aux autres, si tu voulais discuter avec moi ; eh bien, de la même manière, puisque tu es tombé sur quelqu’un qui a une mauvaise mémoire, condense tes réponses et fais-les plus courtes, si tu veux que je te suive.
}}
{{Réf Livre
|titre= Protagoras
|auteur= Platon
|éditeur= Flammarion
|année= 1997
|page= 104
|section= 334c-d
|ISBN= 978-2-0807-0761-1
|traducteur= Frédérique Ildefonse