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== Citations ==
=== Mémoire et identité ===
{{citation|
La dangerosité de la situation dans laquelle on vit aujourd’hui réside dans le fait que, avec l’usage de la liberté, on prétend faire abstraction de la dimension éthique, c’est-à-dire de la considération du bien et du mal moraux. Une certaine conception de la liberté, qui trouve présentement un large écho dans l’opinion publique, détourne l’attention de l’homme de sa responsabilité éthique. Ce sur quoi on s’appuie est la liberté seule. On dit : ce qui importe, c’est d’être libres, d’être délivrés de tout frein et de tout lien, de manière à se mouvoir selon ses propres jugements qui, en réalité, ne sont souvent que des caprices. Il est clair qu’un libéralisme de ce genre ne peut être qualifié que de primitif. Son influence est donc potentiellement dévastatrice.
}}
{{Réf Livre
|titre=Mémoire et identité
|auteur=Jean-Paul II
|éditeur=Flammarion
|traducteur=François Donzy
|chapitre=
|année=2005
|ISBN=2-08-210502-4
|page=48
}}
 
{{citation|
Patriotisme signifie amour pour tout ce qui fait partie de la patrie : son histoire, ses traditions, sa langue, sa conformation naturelle elle-même. C’est un amour qui s’étend aussi aux actions des citoyens et aux fruits de leur génie. Tout danger qui menace le grand bien de la patrie devient une occasion pour vérifier cet amour.
}}
{{Réf Livre
|titre=Mémoire et identité
|auteur=Jean-Paul II
|éditeur=Flammarion
|traducteur=François Donzy
|chapitre=
|année=2005
|ISBN=2-08-210502-4
|page=83
}}
 
{{citation|
Les voies fondamentales de la formation de toute société passent par la famille : sur ce point, il ne peut y avoir aucun doute. Mais il semble qu’une observation analogue s’applique aussi à la nation. L’identité culturelle et historique des sociétés est sauvegardée et entretenue par ce qui est inclus dans le concept de nation.
}}
{{Réf Livre
|titre=Mémoire et identité
|auteur=Jean-Paul II
|éditeur=Flammarion
|traducteur=François Donzy
|chapitre=
|année=2005
|ISBN=2-08-210502-4
|page=84
}}
 
{{citation|
Naturellement, un risque devra être absolument évité : que la fonction irremplaçable de la nation dégénère en nationalisme. A ce sujet, le XX° siècle nous a fourni des expériences extrêmement éloquentes, même à la lumière de leurs conséquences dramatiques. Comment peut-on se libérer d’un tel péril ? Je pense que la manière la plus appropriée est le patriotisme. La caractéristique du nationalisme est en effet de ne reconnaître et de ne rechercher que le bien de sa propre nation, sans tenir compte des droits des autres ; À l’inverse, le patriotisme, en tant qu’amour pour sa patrie, reconnaît à toutes les autres nations des droits égaux à ceux qui sont revendiqués pour sa patrie et il constitue donc la voie vers un amour social ordonné.
}}
{{Réf Livre
|titre=Mémoire et identité
|auteur=Jean-Paul II
|éditeur=Flammarion
|traducteur=François Donzy
|chapitre=
|année=2005
|ISBN=2-08-210502-4
|page=84, 85
}}
 
=== Mon livre de méditations ===
{{citation|... La violation des droits de l'homme va de pair avec la violation des droits de la nation, avec laquelle l'homme est uni par les liens organiques, comme avec une famille agrandie.
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=== Messages ===
{{Citation|[Le bien commun universel] englobe toute la famille des peuples, au-dessus de tout égoïsme nationaliste. C'est dans ce contexte qu'il faut considérer le droit à émigrer. L’Église reconnaît ce droit à tout homme, sous son double aspect : possibilité de sortir de son pays et possibilité d'entrer dans un autre pays à la recherche de meilleures conditions de vie.}}
{{Réf Pub