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Adiós, Tierra del Fuego +2
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== ''[[w:Septentrion (roman)|Septentrion]]'', 1979 ==
{{Citation
|citation=
Les signes s'accumulaient, sans que nous en percevions, tout au nord du pays, loin de la capitale et de ses clochers dorés, les exactes conséquences. <br />
Nous comprenions vaguement comment, sans savoir réellement pourquoi. Tout allait vite, avec des modifications tangibles dans notre vie de tous les jours, mais rien n'était net. Tout changeait dans le flou, comme si une sorte de guimauve envahissante, poisseuse et tenace, transfusée dans les artères vivantes du pays, gelait le cœur et les âmes, et aussi les rouages de l'Etat, les activités de la nation, pétrifiant jusqu'au corps profond de la population. Dans quel but ?
|précisions=Incipit
}}
{{Réf Livre
|titre=Septentrion
|auteur=Jean Raspail
|éditeur=Robert Laffont
|année=2007
|page=15
|ISBN=978-2-221-10865-9
}}
 
{{Citation
|citation=Aussi vais-je écouter Kandall lorsque le soir il réunit les enfants dans son wagon et leur raconte des histoires. Invente-t-il ? A-t-il vécu tout cela ? Les peuplades qu'il ressuscite pour les regarder mourir ont-elles jamais existé ? Qu'importe. Les enfants l'écoutent avec des yeux immenses car Kandall sait transformer la mort en un commencement et ses récits vont bien au-delà de la tristesse. J'imagine qu'il nous racontera un jour, peut-être demain, comment est mort le peuple du train qui voulait mourir seul...