« Jacques Chirac » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 177 :
{{Citation|Sur le plan politique, le double mandat de Jacques Chirac s'était achevé sans avoir livré la clé de l'énigme : pourquoi cet homme avait-il mis autant d'énergie pour conquérir et conserver le pouvoir, alors qu'il s'employait méthodiquement à le vider de son contenu ? La pugnacité du candidat, la férocité à l'égard de ses rivaux, hors et dans son propre camp, contrastaient étrangement avec l'absence de grand dessein de l'élu à la tête de l'État. Avec lui, le domaine présidentiel s'était réduit au périmètre du [[w:Téléthon en France|Téléthon]]. Sécurité routière, lutte contre le cancer, aide aux handicapés : le quinquennat, qui lui avait échu moins qu'il ne l'avait gagné après un [[w:troisième cohabitation|septennat empêché]], devait se limiter à la promotion de ce triptyque apolitique et consensuel.
Par le primat concédé au diktat de la rue sur la loi votée par la représentation nationale, la présidence chiraquienne fut aussi celle de la capitulation permanente face aux manifestations
{{Réf livre|titre= [[w:La Cause du peuple (essai, 2016)|La Cause du peuple]]|auteur= [[Patrick Buisson]]|page= 191-193|éditeur= Perrin|année= 2016}}
{{Citation|Poussé par les circonstances, des parrains successifs et une immense ambition à devenir le leader d'une droite qui ne l'aime pas et qu'il n'aime pas, Jacques Chirac a dû assumer un personnage schizophrène sans cesse écartelé entre sa gauche et sa droite. Il s'est souvent pris pour sa caricature, qu'à coups de menton autoritaire, ce fort en anathèmes
{{Réf film|titre= Chirac, le vieux Lion|auteur= [[w:Patrick Rotman|Patrick Rotman]]|acteur= Patrick Rotman|date= 2006}}
|