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{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=46|section=IV. La brigade des jeux|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
== [[Romain Gary]] ==
{{citation|citation= Mon nez n'est plus ce qu'il était autrefois. On a dû me le refaire entièrement dans un hôpital de la R.A.F. Pendant la guerre, à la suite d'un méchant accident d'avion, mais quoi, il est toujours là, j'ai continué à respirer à travers plusieurs républiques et, encore en ce moment, couché entre ciel et terre, lorsque mon vieux besoin d'amitié me reprend et que je pense à mon chat Mortimer, enterré dans un jardin de Chelsea, à mes chats Nicolas, Humphrey, Gaucho et à Gaston, le chien sans race, qui m'ont tous quitté depuis longtemps, il me suffit de lever la main et de toucher le bout de mon nez pour m'imaginer qu'il me reste encore de la compagnie.}}
{{Réf Livre
|titre=La Promesse de l'aube
|auteur=[[Romain Gary]]
|éditeur=Gallimard
|collection=Folio
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{{Réf Livre|titre=Les châteaux de la subversion|auteur=[[Annie Le Brun]]|éditeur=Garnier Frères|collection=Folio Essais|année=1982|année d'origine=|page=238|partie=III|section=Sans lieu ni date|ISBN=2-07-032341-2}}
 
== [[Gabriel Matzneff]] ==
{{citation
|citation=[...] la liberté fait peur aux gens. Ils n'aiment ni la liberté, ni la solitude, c'est la même chose, et ils se jettent avec ivresse dans tout ce qui est propre à les délivrer d'eux-mêmes, et à les prendre en charge.}}
{{Réf Livre
|titre= Les Passions schismatiques
|auteur= [[Gabriel Matzneff]]
|éditeur= Stock
|année= 1977
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{{citation|[...] j'ai besoin de ''solitude'', je veux dire de guérison, de retour à moi, du souffle d'un air pur qui circule librement... Tout mon ''Zarathoustra'' n'est qu'un dithyrambe en l'honneur de la solitude, ou, si l'on m'a compris, en l'honneur de la ''pureté''... Heureusement, pas en l'honneur de la pure niaiserie ! — Qui sait voir les couleurs l'appellera adamantine... Le dégoût de l'homme, de la « canaille », fut toujours mon plus grand péril...}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist suivi de Ecce Homo|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio Essais|année=2006|page=110|section=Ecce Homo|partie=Pourquoi je suis si sage|année d'origine=1888-1908|ISBN=978-2-07-032557-3}}
 
== [[Blaise Pascal]] ==
{{Citation|[...] tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre.}}
{{réf Livre|titre=Pensées|auteur=[[Blaise Pascal]]|éditeur=Gallimard (édition de Michel Le Guern)|collection=Folio classique|année=1977|page=118|ISBN=2070316254|section=fragment 126|s=Pensées}}
 
== [[Octavio Paz]] ==
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== [[Jean-Jacques Rousseau]] ==
{{citation|citation=C'est de cette époque que je puis dater mon entier renoncement au monde et ce goût vif pour la solitude qui ne m'a plus quitté depuis ce temps-là. L'ouvrage que j'entreprenais ne pouvait s'exécuter que dans une retraite absolue ; il demandait de longues et paisibles méditations que le tumulte de la société ne souffre pas. Cela me força de prendre pour un temps une autre manière de vivre dont ensuite je me trouvai si bien que ne l'ayant interrompue depuis lors que par force et pour peu d'instants, je l'ai reprise de tout mon cœur et m'y suis borné sans peine aussitôt que je l'ai pu, et quand ensuite les hommes m'ont réduit à vivre seul, j'ai trouvé qu'en me séquestrant pour me rendre misérable, ils avaient plus fait pour mon bonheur que je n'avais su faire moi-même.}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=71|section=Troisième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
 
{{citation|citation=Je sens des extases, des ravissements inexprimables à me fondre pour ainsi dire dans le système des êtres, à m'identifier avec la nature entière. Tant que les hommes furent mes frères, je me faisais des projets de félicité terrestre ; ces projets étant toujours relatifs à tout, je ne pouvais être heureux que de la félicité, et jamais l'idée d'un bonheur particulier n'a touché mon cœur que quand j'ai vu mes frères ne chercher le leur que dans ma misère. Alors pour ne les pas haïr il a bien fallu les fuir ; alors me réfugiant chez la mère commune j'ai cherché dans ses bras à me soustraire aux atteintes de ses enfants, je suis devenu solitaire, ou, comme ils disent, insociable et misanthrope, parce que la plus sauvage solitude me paraît préférable à la société des méchants, qui ne se nourrit que de trahisons et de haine.}}
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Elle est un baume appliqué sur les blessures. Elle fait caisse de résonance : les impressions sont décuplées quand on est seul à les faire surgir. Elle impose une responsabilité : je suis l'ambassadeur du genre humain dans la forêt vide d'hommes. Je dois jouir de ce spectacle pour ceux qui en sont privés. Elle génère des pensées puisque la seule conversation possible se tient en soi-même. Elle lave de tous les bavardages, permet le coup de sonde en soi. Elle convoque à la mémoire le souvenir des gens aimés. Elle lie l'ermite d'amitié avec les plantes et les bêtes et parfois un petit dieu qu passerait par là.}}
{{Réf Livre|titre=Dans les forêts de Sibérie
|auteur=[[Sylvain Tesson]]
|année=2011
|éditeur=Gallimard