« Cinéma » : différence entre les versions
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{{citation
|citation=Ensuite la notion de foyer lumineux. L'image née du noir des salles est un brasier. Tout cinéaste est un incendiaire.}}
{{Réf Livre
|référence=Petit éloge de la nuit/Gallimard, coll. Folio 2 €
|page=42}}
== [[Paul Auster]] ==
{{citation
|citation=Dans un film, c'est ici que les pages du calendrier commenceraient à se détacher du mur. On les verrait voleter devant une toile de fond de routes de campagne et d'herbes vagabondes, et les noms des villes se succéderaient à l'image tandis qu'on suivrait sur une carte de l'est de l'Oklahoma les déplacements de la Ford noire. La musique serait enjouée et pleine de vie, avec des tintements syncopées imitant le bruit des tiroirs-caisses. Les plans s'enchaîneraient, chacun fondu dans le précédent. Des mannes débordantes de pièces de monnaie, des bungalows de bord de route, des mains en train d'applaudir et des pieds qui trépignent, des bouches bées, des visages aux yeux exorbités tournés vers le ciel. (…) Ah ! le bon vieux tape-à-l'œil hollywoodien ! (…) Pas très subtil, peut-être, mais efficace !}}
{{Réf Livre
|titre=M Vertigo
|auteur=Paul Auster
|traducteur=Christine Le Bœuf
|éditeur=Actes Sud
|année=1994
|page=141}}
== [[Ingmar Bergman]] ==
{{citation
|citation=Le cinéma en tant que rêve, le cinéma en tant que musique. Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme.}}
{{Réf Livre
|titre=Laterna Magica
|auteur=Ingmar Bergman
|éditeur=Gallimard
|collection=NRF
|année=1987
|page=91
|ISBN=2-07-071186-2}}
== [[Louis-Ferdinand Céline]] ==
=== Louis-Ferdinand Céline, ''[[Voyage au bout de la nuit]]'' (1932) ===
{{citation
|citation=Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves, on peut l'acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme un prostitué.}}
{{Réf Livre
|référence=Voyage au bout de la nuit/Gallimard-Folio
|page=353}}
== [[Lav Diaz]] ==
{{citation
|citation=Le cinéma est encore très jeune. C'est une forme très jeune. Nous pouvons encore faire tant de choses avec. Nous pouvons jouer avec beaucoup de genres, avec de nombreuses structures. Nous pouvons même changer notre praxis. C'est à la fois très puissant et requiert une grande responsabilité. On doit être responsable de ce que l’on donne, de ce que l’on fait, de ce que l’on crée. Même si seulement quelques personnes regardent un film, l'effet reste très fort. Et je ne parle pas seulement du cinéma. Je parle de l'art en général, du mouvement culturel. Les œuvres culturelles sont plus importantes que la politique, que la religion. L'art est primordial dans l'éducation, en offrant aux gens de plus grandes perspectives.}}
{{Réf Article
|langue=fr
|titre=Lav Diaz : Les très riches heures
|auteur=Jeu de Paume (dossier de presse)
|publication=Jeu de Paume
|date=2015
|page=url
|url=http://www.jeudepaume.org/pdf/DP_LavDiaz.pdf}}
{{citation
|citation=Je considère le cinéma comme un art. C'est mon point de vue. Je me bats avec. Je ne cesse de me demander « Pourquoi ? Pourquoi ne faire que deux heures ou une heure et demie ? Pourquoi doit-on poser une limite si c'est de l'art ? ». Donc, depuis le début, mon cinéma est libre. Je ne me préoccupe pas de la durée.}}
{{Réf Article
|langue=fr
|titre=Lav Diaz : Les très riches heures
|auteur=Jeu de Paume (dossier de presse)
|publication=Jeu de Paume
|date=2015
|page=url
|url=http://www.jeudepaume.org/pdf/DP_LavDiaz.pdf}}
{{citation
|citation=En [[w:documentaire|documentaire]] ce qui compte c'est le moment.}}
{{Réf Article
|langue=fr
|titre=Lav Diaz : "La dévastation fait partie de notre psyché"
|auteur=Élise Domenach
|publication=Débordements
|date=2018-08-10
|page=url
|url=http://www.debordements.fr/Lav-Diaz-2016}}
=== Jim Morrison, ''[[Les Seigneurs]]'' (1969) ===
{{citation
|citation=Le cinéma est le plus totalitaire des arts. Toute énergie, toute sensation se fait sucer jusqu'au crâne, érection cérébrale, le crâne bouffi de sang.<br/>Caligula souhaitait un cou unique pour tous ses sujets afin qu'il puisse décapiter un royaume d'un seul geste. Le cinéma est cet agent transformateur. Le corps n'existe que pour les yeux, il devient une tige sèche qui porte ces deux joyaux mous et insatiables.
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|page=120-121
}}
== Voir aussi ==
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