« Germaine de Staël » : différence entre les versions

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|citation=Ah ! sans doute, c'est par l'amour que l'éternité peut être comprise ; il confond toutes les notions du temps ; il efface les idées de commencement et de fin ; on croit avoir toujours aimé l'objet qu'on aime, tant il est difficile de concevoir qu'on ait pu vivre sans lui. Plus la séparation est affreuse, moins elle paraît vraisemblable ; elle devient, comme la mort, une crainte dont on parle plus qu'on n'y croit, un avenir qui semble impossible, alors même qu'on le sait inévitable.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=215|section=Livre VIII, chapitre 2|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Quand Michel-Ange, avec son terrible talent, a voulu peindre ces sujets, il en a presqu'altéré l'esprit, en donnant à ses prophètes une expression redoutable et puissante qui en fait des Jupiter plutôt que des saints. Souvent aussi il se sert, comme Le Dante, des images du paganisme, et mêle la mythologie au christianisme.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=224|section=Livre VIII, chapitre 3|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Si la religion consistait seulement dans la stricte observation de la morale, qu'aurait-elle de plus que la philosophie et la raison ? Et quels sentiments de piété se développeraient-ils en nous, si notre principal but était d'étouffer les sentiments du cœur ?}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=271|section=Livre X, chapitre 5|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Il n'y a que deux classes d'hommes distinctes sur la terre, celle qui sent l'enthousiasme, et celle qui le méprise ; toutes les autres différences sont le travail de la société.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=272|section=Livre X, chapitre 5|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Ils virent ensemble Pompéia, la ruine la plus curieuse de l'Antiquité. A Rome, l'on ne trouve guères que les débris des monuments publics, et ces monuments ne retracent que l'histoire politique des siècles écoulés ; mais à Pompéia c'est la vie privée des anciens qui s'offre à vous telle qu'elle était.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=300|section=Livre XI, chapitre 4|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=L'antiquité inspire une curiosité insatiable. Les érudits qui s'occupent seulement à recueillir une collection de noms qu'ils appellent l'histoire sont sûrement dépourvus de toute imagination. Mais pénétrer dans le passé, interroger le cœur humain à travers les siècles, saisir un fait par un mot, et le caractère et les mœurs d'une nation par un fait, enfin remonter jusques aux temps les plus reculés, pour tâcher de se figurer comment la terre, dans sa première jeunesse, apparaissait aux regards des hommes, et de quelle manière ils supportaient alors ce don de la vie que la civilisation a tant compliqué maintenant ; c'est un effort continuel de l'imagination, qui devine et découvre les plus beaux secrets que la réflexion et l'étude puissent nous révéler.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=302|section=Livre XI, chapitre 4|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
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