« Germaine de Staël » : différence entre les versions

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|citation=L'antiquité inspire une curiosité insatiable. Les érudits qui s'occupent seulement à recueillir une collection de noms qu'ils appellent l'histoire sont sûrement dépourvus de toute imagination. Mais pénétrer dans le passé, interroger le cœur humain à travers les siècles, saisir un fait par un mot, et le caractère et les mœurs d'une nation par un fait, enfin remonter jusques aux temps les plus reculés, pour tâcher de se figurer comment la terre, dans sa première jeunesse, apparaissait aux regards des hommes, et de quelle manière ils supportaient alors ce don de la vie que la civilisation a tant compliqué maintenant ; c'est un effort continuel de l'imagination, qui devine et découvre les plus beaux secrets que la réflexion et l'étude puissent nous révéler.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=302|section=Livre XI, chapitre 4|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Les pressentiments ne sont le plus souvent qu'un jugement sur soi-même qu'on ne s'est pas encore tout-à-fait avoué.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=309|section=Livre XII, chapitre 1|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Le génie de l'homme est créateur, quand il sent la nature, imitateur, quand il croit l'inventer.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=349|section=Livre XIII, chapitre 4|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Pline étudiait la nature pour mieux admirer l'Italie ; il vantait son pays comme la plus belle des contrées, quand il ne pouvait plus l'honorer à d'autres titres. Cherchant la science comme un guerrier les conquêtes, il partit de ce promontoire même pour observer le Vésuve à travers les flammes, et ces flammes l'ont consumé.
|précisions=Corinne, pendant son improvisation au cap Misène, évoque Pline l'Ancien.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=350|section=Livre XIII, chapitre 4|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Les grandes villes seules conviennent aux personnes qui sortent de la règle commune, quand c'est en société qu'elles veulent vivre ; comme la vie y est variée, la nouveauté y plaît ; mais dans les lieux où l'on a pris une assez douce habitude de la monotonie, l'on n'aime pas à s'amuser une fois, pour découvrir que l'on s'ennuie tous les jours.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=373|section=Livre XIV, chapitre 2|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Il se passe tant de choses au fond de l'âme, que nous ne pouvons ni prévoir, ni diriger.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=397|section=Livre XV, chapitre 2|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=L'univers n'a-t-il pas d'autre but que l'homme, et toutes ses merveilles sont-elles là seulement pour se réfléchir dans notre âme ?}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=409|section=Livre XV, chapitre 4|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=Le talent a besoin d'une indépendance intérieure que l'amour véritable ne permet jamais.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=430|section=Livre XV, chapitre 9|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=On a si peur de ce qu'on aime quand une fois la confiance est perdue !}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=493|section=Livre XVII, chapitre 7|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
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|citation=Machiavel, qui révéla l'art du crime, plutôt en observateur qu'en criminel, mais dont les leçons profitent davantage aux oppresseurs qu'aux opprimés.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=516|section=Livre XVIII, chapitre 3|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=On a tort cependant de craindre la supériorité de l'esprit et de l'âme : elle est très morale cette supériorité ; car tout comprendre rend très indulgent, et sentir profondément inspire une grande bonté.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=520|section=Livre XVIII, chapitre 5|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
{{citation
|citation=L'enthousiasme en tout genre est ridicule pour qui ne l'éprouve pas. La poésie, le dévouement, l'amour, la religion, ont la même origine ; et il y a des hommes aux yeux desquels ces sentiments sont de la folie.}}
{{Réf Livre|titre=Corinne ou l'Italie|auteur=Madame de Staël|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1985|année d'origine=1807|page=523|section=Livre XVIII, chapitre 5|ISBN=978-2-07-037632-2}}
 
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