« Emmanuel Berl » : différence entre les versions

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|ISBN=2-246-10402-5
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{{citation|
Les communistes parlent comme si les capitalistes n'étaient pas des êtres humains ; les nazis ne pensaient pas que les juifs fussent des hommes. Toute fraternité devient, cela va s'en dire, impossible et inconcevable, quand les hommes ne croient plus que chacun d'eux « porte en soi la forme de l'humaine condition ». La tolérance, elle-même, suppose qu'il y ait quelque chose de commun entre la personne qui tolère, et celle qui est tolérée.
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{{Réf Livre
|titre= La France irréelle
|auteur= Emmanuel Berl
|éditeur= Grasset
|collection= Les Cahiers Rouges
|année= 1996
|ISBN=2-246-10402-5
|page=190, 191
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|ISBN=2-246-10402-5
|page= 196
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{{citation|
Pourtant, sans être trop pathétique, il est probable que si la civilisation ne parvient pas à régler, à sauver le progrès, elle risque d'être perdue par lui. Tous les contes de fées nous mettent en garde contre les talismans et les génies qui vous donnent tout ce qu'on leur demande, mais vous punissent, à chaque coup, de ne pas bien savoir ce qu'il fallait leur demander. Dans le monde où nous sommes et tel qu'il va, on ne peut guère que penser au progrès ou ne penser à rien. Le désarroi de l'humanité est grand, à l'Est comme à l'Ouest du rideau de fer, lequel ne peut d'ailleurs empêcher que les hommes, engagés dans la même aventure, soient sollicités par les mêmes soucis. Mais, quoique l'angoisse se propage partout, la lucidité ne semble se trouver nulle part.
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{{Réf Livre
|titre= La France irréelle
|auteur= Emmanuel Berl
|éditeur= Grasset
|collection= Les Cahiers Rouges
|année= 1996
|ISBN=2-246-10402-5
|page= 205, 206
}}