« Robert Féger » : différence entre les versions

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|ISBN=978-2-7483-4211-6
|page=25.
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=== Apprivoiser l'adopté ===
 
J’ai toujours été séduit et convaincu par l’idée d’apprivoisement. Je pense à Saint-Exupéry. De lui, sa mère disait : « (…) Il monte à la cime des arbres pour apprivoiser les tourterelles. Au désert, il apprivoise les gazelles. Il apprivoise les Maures. Et maintenant encore, après des années de silence, il continue à apprivoiser les hommes. « Qu’est-ce qu’apprivoiser ? » demande le Petit prince. Et le renard répond : « C’est créer des liens ». Avec mon garçon, je suis parti du principe que la dimension juridique n’était que le tout premier pas de l’adoption. La plus longue et la plus importante partie de ce processus restait à faire : celui de l’apprivoisement. Apprivoisement qui débouche, lorsqu’il se déroule favorablement, sur l’adoption affective et morale ; qui scelle de façon pérenne le couple éducatif parent-enfant. Dans le cas d’une adoption tardive, ce processus est crucial. J’estime que lors des démarches en vue d’une adoption, on n’insiste pas assez sur cet aspect, sur le temps à lui accorder pour qu’il se passe au mieux. Il faut accepter que l’enfant aille à son rythme, prenne tout le temps nécessaire pour intégrer, de cœur et d’esprit, ses adoptants. D’en faire ses parents.
{{Réf Livre
|titre=Pères et fils. Joies et tourments
|auteur=Robert Féger
|éditeur=Publibook
|année=2008
|ISBN=978-2-7483-4211-6
|page=105-106.
}}