« Thomas Mann » : différence entre les versions

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|année d'origine=1931
|collection=Le Livre de Poche}}
 
{{citation|citation=La seule manière de considérer la mort qui soit saine et noble, mais aussi RELIGIEUSE, je l'ajoute expressément, consiste à la saisir et à la percevoir comme une partie intégrante de la vie, un corollaire, un préalable sacré, et non point - ce serait tout sauf sain, noble, raisonnable et religieux - à l'en dissocier par l'intellect, à créer une antinomie, voire à la dresser contre la vie, ce qui serait tout à fait répugnant.}}
{{Réf Livre|titre=La Montagne magique
|auteur=Thomas Mann
|éditeur=Fayard
|année=2016
|page=176
|traducteur=Claire de Oliveira}}
 
{{citation|citation=Dans la religion antique, le sacré se confondait souvent avec l'obscène. Ces hommes savaient honorer la mort. La mort est digne de respect comme le berceau de la Vie, comme le sein du renouvellement. Mais opposée à la Vie et séparée d'elle, elle devient un fantôme, un masque, et pire encore. Car la mort prise comme une puissance spirituelle indépendante est une puissance fort dépravée dont l'attirance perverse est incontestablement très forte, et ce serait sans doute le plus effroyable égarement de l'esprit humain que de vouloir sympathiser avec elle.}}