« Thomas Mann » : différence entre les versions

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|année d'origine=1931
|collection=Le Livre de Poche}}
 
{{citation|citation=L'analyse est bonne si elle est un instrument des Lumières et de la civilisation, dans la mesure où elle ébranle les sottes convictions, bat en brèche les préjugée naturels, et sape l'autorité ; autrement dit, elle a ceci de bien qu'elle libère, affine, humanise l'esclave et le rend mûr pour la liberté. Elle est mauvaise, très mauvaise, dans la mesure où elle enraie l'action, endommage la vie à la racine, étant incapable de la façonner. L'analyse peut être une chose des plus dégoûtantes, aussi infecte que la mort, avec qui elle pourrait bien être partie liée: elle s'apparente au tombeau et à son anatomie de mauvais aloi...}}
{{Réf Livre|titre=La Montagne magique
|auteur=Thomas Mann
|éditeur=Fayard
|année=2016
|page=195
|traducteur=Claire de Oliveira}}
 
{{citation|citation=[S]a passion amoureuse lui infligeait toutes les douleurs et lui procurait toutes les joies que cet état comporte partout et en toutes circonstances. La douleur est pénétrante ; elle comporte un élément dégradant comme toute souffrance, et répond à un tel ébranlement du système nerveux qu'elle coupe la respiration et peut arracher à un homme adulte des larmes amères.}}