« Thomas Mann » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Catoper (discussion | contributions)
Catoper (discussion | contributions)
Ligne 161 :
|année d'origine=1931
|collection=Le Livre de Poche}}
 
{{citation|citation=L'ordre et l'examen sont le début de la maîtrise, et il n'est d'ennemi vraiment redoutable que l'inconnu. Il faut aider le genre humain à sortir des stades primitifs de la peur et de la veule apathie pour l'amener à une phase d'activité acharnée. Il faut lui apprendre que des effets deviennent caducs dès lors qu'on se met à en déterminer les causes et à les supprimer, et que presque tous les maux de l'individu sont des maladies de l'organisme social.}}
{{Réf Livre|titre=La Montagne magique
|auteur=Thomas Mann
|éditeur=Fayard
|année=2016
|page=215
|traducteur=Claire de Oliveira}}
 
{{citation|citation=[I]l nous semble qu'il faudrait chercher la morale non dans la vertu, c'est-à-dire dans la raison, la discipline, les bonnes mœurs, l'honnêteté — mais plutôt dans le contraire, je veux dire : dans le péché, en s'adonnant au danger, à ce qui est nuisible, à ce qui nous consume. Il nous semble qu'il est plus moral de se perdre et même de se laisser dépérir que de se conserver. Les grands moralistes n'étaient point des vertueux, mais des aventuriers dans le mal, des vicieux, des grands pécheurs qui nous enseignent à nous incliner chrétiennement devant la misère.}}