« Pauvreté » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 27 :
{{citation|citation=[A Naples] le peuple est jeté dans la fosse creusée sous la grande nef de l'église, mais les plus pauvres terminent leur carrière en dehors des murs, transportés par deux croque-morts dans une simple charrette. C'est l'épreuve la plus cruelle, la punition la plus avilissante qu'on puisse infliger à ces malheureux, qui ont lutté toute leur vie contre la misère, et qui maintenant, tout de suite après leur mort, recommencent à être écrasés sous son poids. Pour échapper au terrain vague, aux croque-morts et à la charrette, ils s'associent de leur vivant en confraternités. Vous trouverez ainsi dans la joyeuse ville de Naples une cinquantaine de clubs mortuaires, qui assurent à chacun de leurs affiliés, contre une petite obole versée mensuellement, l'assistance gratuite pour toutes les occasions indispensables et ruineuses, toutes les fêtes de la vie et de la mort : le mariage, le baptême et la communion des enfants, l'extrême onction, les funérailles. Surtout les funérailles.}}
{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=203|section=Dévotion, dérision|partie=II « Les pauvres de Jésus-Christ »|ISBN=978-2-246-01243-6}}
 
=== [[Jean Giono]] ===
{{citation|
Nous étions très pauvres. Mon père gagnait dix-huit francs par semaine, ma mère en gagnait dix. Elle aurait été tentée de manger les pommes pourries, mon père non, et il fallait l'écouter. Nous avons toujours commencé par manger les meilleurs paumes, en tout. Nous sommes restés pauvres, mais notre vie n'a jamais été triste, et nous n'avons jamais eu besoin de personne pour faire notre bonheur. Mon père n'était pas homme à confier cette tâche au premier venu : syndicat, gouvernement. Notre bonheur était notre affaire. La pomme pourrie allait à la poubelle et nous mangions la bonne. « C'est précisément, disait mon père, parce que nous sommes pauvres. » C'était tant de gagné.
}}
{{Réf Livre
|titre=Les Trois Arbres de Palzem
|auteur=[[Jean Giono]]
|éditeur=Gallimard
|année=2000
|année d'origine=1984
|ISBN=2-07-070190-5
|page=131
}}
 
===André Gortz===
Ligne 71 ⟶ 85 :
- Pas beaucoup. Je n'ai jamais pensé à cela.<br>
- C'est que vous êtes riche, alors. Moi, je sais très bien ce que c'est d'être pauvre.}}
{{réf Livre|auteur=[[George Sand]]|titre=Contes d'une grand-mère|éditeur=GF-Flammarion|section=Le Château de Pictordu|année=2004|année d'origine=1873|page=32}}
 
=== [[Jean-Paul Sartre]] ===
Ligne 91 ⟶ 105 :
}}
{{Réf Discours
|nom=[[Ahmed Sékou Touré]]
|date=25 août 1958
|lieu=Conakry
Ligne 101 ⟶ 115 :
}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2017|mois=juin|jour=20}}
 
 
=== [[Edith Stein]] ===
Ligne 116 ⟶ 131 :
{{citation|citation=Mon expérience au sein de Grameen m'a donné une foi inébranlable en la créativité des êtres humains. J'en suis venu à penser qu'ils ne sont pas nés pour souffrir de la faim et de la misère. […] Je suis profondément convaincu que nous pouvons débarrasser le monde de la pauvreté si nous en avons la volonté.}}
{{Réf Livre|titre=Vers un monde sans pauvreté
|auteur=[[Muhammad Yunus]]|traducteur=Olivier Ragasol Barbey et Ruth Alimi
|éditeur=Jean Claude Lattès|année=1997|ISBN=978-2-253-12206-7
|page=13}}