« Thomas Mann » : différence entre les versions

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|année d'origine=1931
|collection=Le Livre de Poche}}
 
{{citation|citation=C'était un parc qui s'étendait à ses pieds, sous le balcon où il se tenait sans doute, un vaste parc de feuillus d'une luxuriance verdoyante, ormes, platanes, hêtres, érables, bouleaux, subtil camaïeu de couronnes denses, fraîches et chatoyantes, dont les cimes bruissaient à peine. Il soufflait un air délicieux, humide, qu'embaumaient les exhalaisons des arbres. Une chaude ondée passa, mais cette pluie était toute traversée de lumière. Jusqu'au firmament, on voyait l'air empli de ruissellements miroitants. Quelle beauté! Ô effluves du pays natal, parfum et plénitude de la plaine, longtemps regrettés!}}
{{Réf Livre|titre=La Montagne magique
|auteur=Thomas Mann
|éditeur=Fayard
|année=2016
|page=431
|traducteur=Claire de Oliveira}}
 
{{citation|citation=De fait, notre mort concerne plus les survivants que nous-mêmes, et le mot de ce sage spirituel, que nous citons en substance, garde toute sa validité sur le plan moral : quand nous sommes, la mort n'est pas là et, quand elle est là, nous ne sommes plus. Par conséquent, entre la mort et nous, il n'y a pas le moindre rapport réel, c'est une chose qui ne nous concerne absolument pas, et regarde tout au plus le monde et la nature. Voilà pourquoi tous les êtres l'envisagent avec tant de tranquillité, d'indifférence, d'irresponsabilité et d'innocence égoïste.}}