« Friedrich Nietzsche » : différence entre les versions

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== ''[[w:Vérité et mensonge au sens extra-moral|Vérité et Mensonge au sens Extra-Moral]]'', 1873 ==
{{citation|citation=Au détour de quelque coin de l'univers inondé des feux d'innombrables systèmes solaires, il y eut un jour une planète sur laquelle des animaux intelligents inventèrent la connaissance. Ce fut la minute la plus orgueilleuse et la plus mensongère de l'"« histoire universelle" », mais ce ne fut cependant qu'une minute. Après quelques soupirs de la nature, la planète se congela et les animaux intelligents n'eurent plus qu'à mourir.
Telle est la fable qu'on pourrait inventer, sans parvenir à mettre suffisamment en lumière l'aspect lamentable, flou et fugitif, l'aspect vain et arbitraire de cette exception que constitue l'intellect humain au sein de la nature. Des éternités ont passé d'où il était absent ; et s'il disparaît à nouveau, il ne se sera rien passé.
}}
{{Réf Livre|titre= Vérité et Mensonge au sens Extra-Moral
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|traducteur=Henri Albert}}
 
{{citation|Partout où les juifs ont eu de l'influence, ils ont enseigné à distinguer avec plus de sensibilité, à conclure avec plus de sagacité, à écrire avec plus de clarté et de netteté : leur tâche a toujours été d'amener un peuple "« à la raison" ».}}
{{réf livre|titre=Le Gai Savoir
|auteur=Friedrich Nietzsche
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{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2014|mois=février|jour=1}}
 
{{citation|citation=On a pas hésité à donner à l'homme "« bon" » une valeur supérieure dans le sens du progrès, de l'utilité, de la prospérité de l'homme. Et si le contraire était vrai ? Et s'il y avait chez le "« bon" » aussi un symptôme de régression qui permettrait au présent de vivre en quelque sorte ''aux dépens de l'avenir'' ? De sorte que la morale serait responsable du fait que le type homme n'a jamais atteint ''le plus haut degré de puissance et de splendeur'' ?
|langue=de
|précisions=Préface datée de 1886 de ''La Généalogie de la Morale''}}
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{{Citation|Pour vivre seul, il faut être une bête, ou un dieu, dit [[w:Aristote|Aristote]]. Reste un troisième cas : il faut être les deux à la fois... philosophe.
|Précisions="« On ne peut penser et écrire qu'assis" » (Gustave Flaubert).}}
{{Réf Livre|titre=Le Crépuscule des idoles
|auteur=Friedrich Nietzsche
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{{Citation|Comment ? Tu cherches à te multiplier par dix, par cent ? Tu cherches des disciples ? Cherche alors des zéros !
|Précisions=Première rédaction : "« On sait de quoi on a besoin pour décupler ses forces : de zéros" » (W II 3, 85).}}
{{Réf Livre|titre=Le Crépuscule des idoles
|auteur=Friedrich Nietzsche
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|partie=Maximes et traits}}
 
{{Citation|Qui ne sait mettre sa volonté dans les choses, y met au moins un sens : cela revient à croire qu'une volonté s'y trouve déjà (principe de la "« foi" »).
|Précisions=}}
{{Réf Livre|titre=Le Crépuscule des idoles
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{{Citation|Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.
|Précisions="« On ne peut penser et écrire qu'assis" » (Gustave Flaubert).}}
{{Réf Livre|titre=Le Crépuscule des idoles
|auteur=Friedrich Nietzsche
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{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist suivi de Ecce Homo|auteur=Friedrich Nietzsche|éditeur=Gallimard|collection=Folio Essais|année=2006|page=101|section=Ecce Homo|partie=Pourquoi je suis si sage|année d'origine=1888-1908|ISBN=978-2-07-032557-3}}
 
{{citation|Un être typiquement morbide ne deviendra jamais sain, et pourra encore moins se rendre la santé ; pour quelqu'un de typiquement sain, au contraire, le fait d'être malade peut être un ''stimulant'' énergique de vie, du « plus-vivre ». C'est en fait ainsi que m'apparaît ''maintenant'' cette longue période de maladie : je découvris pour ainsi dire la vie, y compris moi-même, avec des yeux neufs, je savourai toutes les bonnes — et même les petites — choses, comme d'autres auraient du mal à les savourer — je fis de ma volonté de santé et de ''vie'' ma philosophie...philosophie… Car, qu'on y prenne bien garde : mes années de plus faible vitalité furent celles où je ''cessai'' d'être pessimiste : l'instinct de l'« autoreconstitution » ''m'interdisait'' une philosophie de la pauvreté et du découragement...découragement… Et à quoi, au fond, reconnaît-on l' ''épanouissement physique'' ? AÀ ce qu'un être épanoui fait du bien à nos sens ; à ce qu'il est taillé dans un bois qui est à la fois ferme, tendre et odorant. Il n'a de goût que pour ce qui lui fait du bien ; son plaisir, son envie, cesse là où la mesure de ce qui convient est franchie. Il invente des remèdes contre les lésions, il exploite à son avantage les hasards malencontreux : ce qui ne le fait pas périr lui donne des forces. D'instinct, de tout ce qu'il voit, entend et vit, il amasse son propre capital : il est un principe de sélection, il élimine bien des choses. Il est toujours dans ''sa'' société bien à lui, qu'il commerce avec des livres, des hommes ou des paysages ; par son choix, il honore ce qu'il a ''choisit'', ce qu'il ''admet'', ce à quoi il fait ''confiance''. AÀ toutes sortes de sollicitations, il réagit lentement, avec cette lenteur dont une longue prudence et une fierté délibérée lui ont imposé la discipline. Bien loin d'aller au-devant d'elle, il examine attentivement la sollicitation qui se présente à lui. Il ne croit ni à la « malchance », ni à la « faute » : il vient à bout de lui-même et des autres, il sait ''oublier'' — il est assez fort pour que tout, ''nécessairement'', tourne à son avantage. Eh bien, je suis tout le contraire d'un ''décadent'' : car c'est ''moi-même'' que je viens de décrire.}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist suivi de Ecce Homo|auteur=Friedrich Nietzsche|éditeur=Gallimard|collection=Folio Essais|année=2006|page=101|section=Ecce Homo|partie=Pourquoi je suis si sage|année d'origine=1888-1908|ISBN=978-2-07-032557-3}}
 
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{{Réf Livre|titre=La philosophie pour les nuls|auteur={{w|Christian Godin}}|éditeur=[[w:Editis|First Éditions]]|année=2006|page=410|ISBN=2-87691-998-2}}
 
{{citation|citation=On veut la liberté aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance. Mais si on a la puissance, on veut la suprématie. Si l'on ne réussit pas parce qu'on est trop faible, on veut la "« justice" », c'est-à-dire une puissance égale.}}
{{Réf Livre|titre=Manager en toutes lettres, guide d'action et de culture|auteur=François Aélion|éditeur=Les éditions d'organisation|année=1999|page=179|ISBN=2-7081-1803X|année d'origine=1995}}
 
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|année=1993|année d'origine=1942|page=183|partie=II|chapitre=VIII L'eau violente|ISBN=978-2-253-06100-7}}
 
{{citation|citation=Dans le règne de l'imagination, l'air nous libère des rêveries substantielles, intimes, digestives. Il nous libère de notre attachement aux matières : il est donc la matière de notre liberté. AÀ Nietzsche, l'air n'apporte ''rien''. Il ne donne ''rien''. Il est l'immense gloire d'un Rien. Mais de ''rien donner'' n'est-il pas le plus grand des dons. Le grand donateur aux mains vides nous débarrasse des désirs de la main tendue. Il nous habitue à ne rien recevoir, donc à tout prendre. [...] l'air est la véritable patrie du ''prédateur''. L'air est cette ''substance infinie'' qu'on traverse d'un trait, dans une liberté offensive et triomphante, comme la foudre, comme l'aigle, comme la flèche, comme le regard impérieux et souverain. Dans l'air on emporte au grand jour sa victime. On ne se cache pas.}}
{{Réf Livre|titre=L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement|auteur=[[Gaston Bachelard]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais|année=1992|année d'origine=1943|page=175|partie=III|chapitre=V. « Nietzsche et le psychisme ascensionnel »|ISBN=978-2-253-06100-7}}
 
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{{Réf Livre|titre=L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement|auteur=[[Gaston Bachelard]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais|année=1992|année d'origine=1943|page=175|partie=III|chapitre=V. « Nietzsche et le psychisme ascensionnel »|ISBN=978-2-253-06100-7}}
 
{{citation|citation=Le renversement (''Umkehrung'' en allemand) se fait, pour Nietzsche, en deux moments historiques et culturels : premièrement, avec ce qu'il appelle la scission de l'ancienne aristocratie en une "« aristocratie guerrière" » et une "« aristocratie [[w:sacerdoce|sacerdotale]]" », et deuxièmement, avec l'avènement du judaïsme et sa lutte ultérieure avec la culture romaine sous la forme du christianisme. AÀ ces deux moments, le faible l'emporte sur le fort, et la métaphysique prend un essor culturel dont le dernier avatar est le nihilisme moderne.}}
{{Réf Livre|titre=Friedrich Nietzsche
|auteur=Richard Beardsworth
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{{citation|Quel a été jusqu'ici le plus grand péché commis sur terre ? N'était-ce pas la parole de celui qui a dit "« malheur à ceux qui rient" » ? AÀ l'encontre des promesses du Christ, Nietzsche dit : "« Nous ne voulons nullement entrer dans le royaume des cieux. Nous sommes devenus des hommes et c'est pourquoi ce que nous voulons, c'est le royaume de la terre." »}}
 
{{Réf Livre|titre=Jésus de Nazareth