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4) Le Kabyle demeure toujours drapé dans son orgueil, cet orgueil prête importance au moindre chose de la vie. Le Kabyle ne fait pas de compliment, il baise la main, la tête du chef ou du vieillard mais quel que soit la dignité, quel que soit l' âge de celui qui a reçu cette politesse, il doit la rendre immédiatement. Si Saïd Abbes, marrabout des beni haffif se trouvait un jour au marché du vendredi des Aït wartilane, si zeddam s' approcha de lui et lui baisa la main. Le marabout distrait sans doute, s' en alla et ne lui rendu pas ce salut "Par mon honneur,lui dit si zeddam, qui se campa bien en face de si Saïd, son fusil à la main, tu vas me rendre le salut que je t' ai porté tout à l' heure ou tu es mort !" [[Melchior Joseph Eugène Daumas/La grande Kabylie.
 
 
Thomas Robert BUGEAUD DE LA PICONNERIE : 1) On peut toujours presque se considérer comme en retraite devant les Kabyles, car dès que vous pénétrez dans leur pays, ce qui pour eux est une véritable offense, ils attaquent votre arrière garde et vos flancs.
 
2) La guerre en Afrique et ailleurs, et plus qu' ailleurs peut être, est une affaire d' appréciation et de bon sens, bien plus que d' applications acquise à l' école, laquelle pourtant ne saurait nuire. La situation qui, par dessus tout, exerce le jugement et le coup d' œil, celle qui exige la résolution la plus prompte et la plus énergique, c' est la guerre des montagnes contre les Kabyles. Déjà les principes qu' on pourrait y consigner, sont gravés dans l' esprit de bon nombre d' officiers de l' armée d' Afrique. [1]