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S.L. sur la représentation et sur les intelligences discursives et de situation →‎De l'acte à la pensée - essai de psychologie comparée, 1942
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|partie= III. les fondements premiers de la pensée
|chapitre= II. La pensée syncrétique
|ISBN=
}}
 
{{citation| La représentation n'a pas été une sorte de luxe vis-à-vis du réel, une simple conscience contemplative du monde.
 
Elle a été un prototype volontariste des choses. Les choses, telles qu'il fallait qu'elles existent, telles qu'elles devaient être modifiées pour les besoins collectifs et par la volonté du groupe. Le prototype n'en est donc pas le simple décalque, il en est comme la raison vivante. }}
{{Réf Livre|titre=De l'acte à la pensée
|auteur=Henri Wallon
|éditeur= Flammarion
|année=1942
|page=245
|partie= Conclusion
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}}
 
{{citation| La question de savoir si nos représentations sont d'abord individuelles ou générales est mal posée. Dans la mesure où elle est d'abord la volonté d'une certaine réalité, elles sont antérieures à l'individuel et le dépassent.
 
Mais, elles ne sont pas plus le général, car elles n'ont rien d'abstrait. Elles sont la volonté d'une chose bien individuelle et concrète, mais une volonté ou un attente susceptible de dépasser chacune de ses réalisations éventuelles. }}
{{Réf Livre|titre=De l'acte à la pensée
|auteur=Henri Wallon
|éditeur= Flammarion
|année=1942
|page=245
|partie= Conclusion
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{{citation| La représentation commence par se référer non pas au général, mais au générique.
 
Elle n'est pas une abstraction qui conviendrait à une série d'objets dépouillés de leurs caractères strictement individuels. Elle est une existence en puissance, c'est-à-dire le contraire d'une abstraction. }}
{{Réf Livre|titre=De l'acte à la pensée
|auteur=Henri Wallon
|éditeur= Flammarion
|année=1942
|page=245
|partie= Conclusion
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{{citation|D'orientation inverse, l'[[intelligence]] discursive et l'[[intelligence]] des situations, bien qu'opérant l'une sur le plan des représentation et des symboles, l'autre sur le plan sensori-moteur, l'une par moments successifs, l'autre par appréhension et utilisation globales des circonstances, supposent cependant toutes deux l'intuition de rapports qui ont pour terrain nécessaire l'espace.
 
Mais de l'acte moteur à la représentation il y a eu transposition, sublimation de cette intuition qui, d'incluse dans les relations entre l'organisme et le milieu physique, est devenue schématisation mentale.
 
Entre l'acte et la pensée l'évolution s'explique simultanément par l'opposé et par le même. }}
{{Réf Livre|titre=De l'acte à la pensée
|auteur=Henri Wallon
|éditeur= Flammarion
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