« Yasmina Khadra » : différence entre les versions

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{{citation|citation=Ce n’était pas une [[vie]] ; on existait, et c’est tout. <br> Le fait de se réveiller le matin relevait du [[miracle]], et la [[nuit]], lorsqu’on s’apprêtait à dormir, on se demandait s’il n’était pas raisonnable de [[mort|fermer les yeux pour de bon]], convaincus d’avoir fait le tour des choses et qu’elles ne valaient pas la peine que l’on s’attardât dessus. Les [[jour]]s se ressemblaient désespérément ; ils n’apportaient jamais rien, ne faisaient, en partant, que nous déposséder de nos rares illusions qui pendouillaient au bout de notre nez, semblables aux carottes qui font avancer les baudets. <br> En ces années 1930, la [[misère]] et les épidémies décimaient les familles et le cheptel avec une incroyable perversité, contraignant les rescapés à l’exode, sinon à la clochardisation. Nos rares [[parent]]s ne donnaient plus signe de vie. Quant aux loques qui se silhouettaient au loin, nous étions certains qu’elles ne faisaient que passer en coup de [[vent]], le sentier qui traînait ses ornières jusqu’à notre gourbi était en passe de s’effacer. <br> Mon [[père]] n’en avait cure.}}
{{Réf Livre|auteur=Yasmina Khadra|titre=Ce que le jour doit à la nuit|éditeur=Pocket|année=2008|page=12}}
 
=== ''L’équation africaine'', 2011 ===
{{citation|citation=J’ai besoin qu’il parle, de savoir qui sont ses complices, ce qu’ils comptent faire de nous, où nous sommes ; j’ai surtout besoin de mesurer notre chance de nous en sortir, d’y croire avec la force du désespoir comme croit au miracle le condamné qui a épuisé tous les recours et qui refuse de renoncer à son combat. Le garçon me paraît accessible. Qui sait ? Il n’est point de [[criminel]] totalement réfractaire à l’[[émotion]] ; tant qu’il dispose d’un ersatz d’âme, aussi enfoui soit-il dans sa bestialité, il est toujours possible de l’atteindre pourvu que l’on décèle une rainure dans sa cuirasse.
}}
{{Réf Livre
|titre=L’équation africaine
|auteur=Yasmina Khadra
|éditeur=Pocket
|année=2011
|page=71-72
}}
 
{{citation|citation=La Croix-Rouge est un organisme non gouvernemental. Elle intervient aussi bien chez vous que chez nous. Beaucoup de ses militants ont payé de leur vie le secours qu’ils portaient aux autres. Ils sont partout où les gens souffrent, sans distinction de couleur de peau ou de religion. Ni la guerre, ni les dictatures, ni les épidémies, ni les pénitenciers ne les découragent. Votre ami est injuste et complètement à côté de la plaque. S’il est incapable de reconnaître l’une des plus belles générosités de notre époque, c’est qu’il est aveugle et sans cœur.
}}
{{Réf Livre
|titre=L’équation africaine
|auteur=Yasmina Khadra
|éditeur=Pocket
|année=2011
|page=72
}}
 
=== ''L’Olympe des Infortunes'', 2010 ===
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{{citation|citation=Et c’est à ce moment-là que les saintes [[parole]]s d’Ach me rattrapaient et je voyais nettement qu’il y a rien de plus [[beau]] que notre cher terrain vague, et qu’aucun [[paradis]] n’arrive à la cheville de ces soirées que l’on partageait autour d’un feu quand, soûls comme des bourriques, on se fichait du monde comme d’une teigne.}}
{{Réf Livre|titre=L’Olympe des Infortunes|auteur=Yasmina Khadra|éditeur=Julliard|année=2010|page=228}}
 
=== ''L’équation africaine'', 2011 ===
{{citation|citation=J’ai besoin qu’il parle, de savoir qui sont ses complices, ce qu’ils comptent faire de nous, où nous sommes ; j’ai surtout besoin de mesurer notre chance de nous en sortir, d’y croire avec la force du désespoir comme croit au miracle le condamné qui a épuisé tous les recours et qui refuse de renoncer à son combat. Le garçon me paraît accessible. Qui sait ? Il n’est point de [[criminel]] totalement réfractaire à l’[[émotion]] ; tant qu’il dispose d’un ersatz d’âme, aussi enfoui soit-il dans sa bestialité, il est toujours possible de l’atteindre pourvu que l’on décèle une rainure dans sa cuirasse.
}}
{{Réf Livre
|titre=L’équation africaine
|auteur=Yasmina Khadra
|éditeur=Pocket
|année=2011
|page=71-72
}}
 
{{citation|citation=La Croix-Rouge est un organisme non gouvernemental. Elle intervient aussi bien chez vous que chez nous. Beaucoup de ses militants ont payé de leur vie le secours qu’ils portaient aux autres. Ils sont partout où les gens souffrent, sans distinction de couleur de peau ou de religion. Ni la guerre, ni les dictatures, ni les épidémies, ni les pénitenciers ne les découragent. Votre ami est injuste et complètement à côté de la plaque. S’il est incapable de reconnaître l’une des plus belles générosités de notre époque, c’est qu’il est aveugle et sans cœur.
}}
{{Réf Livre
|titre=L’équation africaine
|auteur=Yasmina Khadra
|éditeur=Pocket
|année=2011
|page=72
}}
 
=== ''La dernière nuit du Raïs'', 2015 ===