« Le Trône de fer » : différence entre les versions

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|année=2002
|page=166-167
|traducteur=Jean Sola}}
 
{{citation|citation=<poem>
{{Personnage|Edd-la-Douleur}} : Une hache pour le sauvageon ? ma foi... [...] La rendra, j’ parie. Plantée dans la cervelle du Vieil Ours, j’ parie. Pourquoi pas lui donner, tant qu’on y est, toutes nos haches, et nos épées, par-dessus le marché ? J’aime pas le bruit de ferraille qu’elles font tout le long du chemin. Puis l’encombrement. Sans elles, on serait arrivés plus vite aux portes de l’enfer, tout droit. Crois qu’y pleut, en enfer ? Préférerait pas un joli chapeau, plutôt, le Craster ?
{{Personnage|Jon Snow}} (''souriant'') : Il veut une hache. Et du vin.
{{Personnage|Edd-la-Douleur}} : Un malin, le Vieil Ours, au fond. Qu’on parvienne à le saouler, mais raide, se pourrait que le sauvageon ne nous coupe qu’une seule oreille quand il essaiera de nous hacher menu. Moi, j’ai deux oreilles mais qu’une tête.
{{Personnage|Jon Snow}} : Petibois prétend qu’il est un ami de la Garde.
{{Personnage|Edd-la-Douleur}} : Tu la vois, toi, la différence entre un sauvageon qui est un ami de la Garde et un qui l’est pas ? [...] Nos ennemis abandonnent nos corps aux loups et aux corbeaux. Nos amis nous creusent des tombes secrètes. J’aimerais savoir depuis combien de temps cet ours est cloué sur l’entrée, et ce qu’y avait empalé Craster avant qu’on arrive avec nos "Coucou !" [...] Fait sec, là-dedans ?
{{Personnage|Jon Snow}} : Plus sec qu’ici dehors.
{{Personnage|Edd-la-Douleur}} : Si je m’y glisse, après, ni vu ni connu, pas trop près du feu, probable qu’on me remarquera pas, d’ici demain. Il commencera par assassiner les gens sous son toit, mais on mourra secs, au moins.
{{Personnage|Jon Snow}} : (''éclantant de rire'') Craster est seul. Nous sommes deux cents. Qu’il assassine quiconque m’étonnerait.
{{Personnage|Edd-la-Douleur}} : Réconfortant [...]. Ça a du reste bien des avantages, une bonne hache aussi effilée qu’un rasoir. Je détesterais être assassiné au merlin. J’ai vu le front d’un type, un jour, défoncé avec ça. La peau presque pas entamée mais la tête, dessous, en bouillie, puis gonflée gros comme une courge, à part qu’elle était violette. Un bon bougre, mais qui a eu une sale mort. On fait bien de ne pas leur donner de merlins.</poem>}}
{{Réf Livre
|auteur=George R.R. Martin
|titre=Tome 4 - L'Ombre maléfique
|éditeur=J'ai Lu
|année=2002
|page=36-37
|traducteur=Jean Sola}}