« Yasmina Khadra » : différence entre les versions

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|année=2011
|page=149
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{{citation|citation=Je suis prêt à troquer mes armes, toutes mes armes, contre ton bistouri, docteur. La [[guerre]] n’est pas une sinécure. Je la subis au même titre qu’un berger qui saute sur une mine ou une gamine foudroyée par une balle perdue. Personne, je dis bien personne n’est à l’abri lorsqu’on institue la tragédie en dogme, lorsque le tort se découvre une logique. Si tu demandais au plus grand des baroudeurs ou à celui qui dispose du plus pharaonique butin de guerre ce qui lui ferait plaisir, il te répondrait du tac au tac : « Un instant de répit ! » Aucun peuple n’est conçu pour la guerre. Le nôtre pas plus que le vôtre.'''Mais on ne nous a pas laissé le choix.''' La brute que je suis aimerait avoir un job peinard, et un bout de femme qui l’attend le soir, et, pourquoi pas, un ou deux marmots qui se jetteraient à son cou au retour du boulot. Manque de bol, à la place d’un cahier d’écolier, on m’a foutu une pétoire dans les pattes et on m’a dit « sauve ta peau comme tu peux ». Alors, je fais ce que je peux.
}}
{{Réf Livre
|titre=L’équation africaine
|auteur=Yasmina Khadra
|éditeur=Pocket
|année=2011
|page=150
}}