« Colette Chiland » : différence entre les versions

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sur la binarité des sexes
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'''[[w:Colette Chiland|Colette Chiland]]''', née le 6 février 1928 et morte le 16 septembre 2016, est une psychiatre et psychanalyste française controversée parmi des associations de défense de la cause trans. Son influence sur {{w|Société française d'études et de prise en charge de la transidentité|les équipes hospitalières de prise en charge des personnes trans en France}} a été majeure.
 
== Travaux sur le « transsexualisme » ==
 
=== À propos des personnes trans : « tous souffrent » ===
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}}
 
== Sur la binarité des sexes ==
=== Citations d'autres auteurs, la concernant ===
{{Citation
|citation= Le genre est arbitraire. Mais la distinction des sexes n’est pas inventée par la société pour justifier les relations de pouvoir, la domination exercée séculairement par les hommes sur les femmes, comme le veut tout un courant de pensée, illustré notamment par [[Judith Butler]].
}}
{{Réf Livre
|titre= Changer de sexe : illusion et réalité
|auteur= Colette Chiland
|éditeur= Odile Jacob
|année= 2011
|page= 13
|partie= Avant-propos
|ISBN= 978-2-7381-2451-7
|année d'origine= 1997
}}
 
{{Citation
|citation= Ce qui donne un fondement à la binarité des sexes, c’est la nécessité d’un mâle et d’une femelle, au moins d’une cellule mâle et d’une cellule femelle, pour procréer un nouvel être humain. La différence qu’on ne peut supprimer entre mâle et femelle tient à leur situation par rapport à la procréation et, du même coup a leur position dans le coït et à leurs organes génitaux. Nul n’est obligé de procréer dans notre société ; mais, si l’on veut un enfant, en dehors du clonage, il faut en passer par la reconnaissance de la binarité des sexes, soit que nous fabriquions l’enfant nous-mêmes, soit que d’autres, ou peut-être un utérus artificiel, l’aient fabriqué pour nous.
}}
{{Réf Livre
|titre= Changer de sexe : illusion et réalité
|auteur= Colette Chiland
|éditeur= Odile Jacob
|année= 2011
|page= 99-100
|chapitre= 4. Il n’y a pas d’essence du masculin et d’essence du féminin
|ISBN= 978-2-7381-2451-7
|année d'origine= 1997
}}
 
=== Citations d'autres auteurs, la concernant ===
 
{{citation|Les propos de Colette Chiland illustrent ce que {{w|Sándor Ferenczi|Sándor Ferenczi}} (1873-1933) écrivait en 1932 à propos de l'hypocrisie des professionnels du soin: « Une grande part de la critique refoulée concerne ce que l'on pourrait appeler l'hypocrisie professionnelle. Nous accueillons poliment le patient quand il entre, (...) nous lui promettons (...) de consacrer tout notre intérêt à son bien-être et au travail de l'élucidation. En réalité, il se peut que certains traits externes et internes du patient nous soient difficilement supportables. » Cette hypocrisie professionnelle n'est pas réductible au seul contre-transfert. Il ne se rejoue pas un modèle relationnel préalable de la vie du thérapeute projeté sur le patient en situation thérapeutique. Il s'agit d'une véritable hostilité à l'égard des patients, liée à un rejet moral de la même nature que le racisme, et qui porte aujourd'hui un nom: la {{w|Transphobie|transphobie}}. Les manquements éthiques de ces thérapeutes qui continuent de recevoir des sujets transsexuels en parfaite connaissance de cause eu égard à leur hostilité sont gravissimes.}}