« Carlo Levi » : différence entre les versions

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|collection= Folio
}}
 
 
Au delà de l’œuvre à la fois autobiographique et romanesque, l'ouvrage est aussi une anthropologie, une sociologie, une étude de psychologie, d'économie et de politique de la partie méridionale de l'Italie, durant la deuxième guerre mondiale (1939-1945)...
 
 
{{citation|Pour les gens de Lucanie, Rome n'est rien : C'est la capitale des seigneurs, le centre d'un État étranger et malfaisant. Naples pourrait être leur capitale, et elle l'est vraiment, la capitale de la misère, avec ses habitants aux visages pâles et aux yeux fiévreux, ses sous-sols aux portes ouvertes l'été à cause de la chaleur, ses femmes débraillées qui dorment affalées sur une table dans les bas-fonds de Toledo.
}}
{{Réf Livre
|titre= Le Christ s'est arrêté à Eboli
|auteur= Carlo Levi
|éditeur= Gallimard
|année= 1948
|page= 138
|ISBN= 9782070369546
|traducteur= Jeanne Modigliani
|année d'origine= 1945
|collection= Folio
}}
 
{{citation|Les conquérants phéniciens qui venaient de Troie apportaient avec eux toutes les valeurs opposées à celles de l'ancienne civilisation paysanne. Ils apportaient la religion et l’[[État]] et la religion de l’État. [.] Ils apportaient l'armée, les armes, les boucliers, l'héraldique et la guerre. Leur religion était féroce, elle comportait des sacrifices humains. [.] Quand les Troyens vinrent en Italie, ils se heurtèrent donc, de la part des premiers habitants, à une hostilité irréductible, née d'une différence absolue de civilisation.
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|année= 1948
|page= 280 et 282
|ISBN= 9782070369546
|traducteur= Jeanne Modigliani
|année d'origine= 1945
|collection= Folio
}}
 
{{citation|D'autres encore professaient que le problème méridional n'était qu'un cas particulier de l'oppression capitaliste, que la dictature du prolétariat aurait réglé sans problème.
}}
{{Réf Livre
|titre= Le Christ s'est arrêté à Eboli
|auteur= Carlo Levi
|éditeur= Gallimard
|année= 1948
|page= 283
|ISBN= 9782070369546
|traducteur= Jeanne Modigliani