« Sigmund Freud » : différence entre les versions

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{{citation|Ces rois des sauvages possèdent une puissance et un pouvoir de dispenser le bonheur que des peuples moins primitifs ne reconnaissent qu'à leurs dieux et à la réalité desquels seuls les courtisans les plus serviles et hypocrites affectent de croire, à des phases de civilisation plus avancées.<br>Il y a une contradiction manifeste entre cette toute-puissance de la personne royale et la croyance d'après laquelle elle aurait besoin d'être protégée de très près contre les dangers qui la menacent; mais ce n'est pas là la seule contradiction qu'on constate dans l'attitude des sauvages à l'égard de leurs rois. Ces peuples jugent nécessaire de surveiller leurs rois, afin qu'ils ne dépensent pas leurs forces inutilement ; ils sont loin d'être sûr de leurs bonnes intentions ou de leur loyauté. Il y a une nuance de méfiance dans la motivation des prescriptions tabou concernant le roi [...]}}
{{Réf Livre|titre=[[w:Totem et Tabou|Totem et Tabou]]|auteur=Sigmund Freud|éditeur=Les classiques des sciences sociales|année=1912 ([http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/totem_tabou/totem_tabou.html édition électronique] : 2001)|page=38}}
 
{{citation|L'attouchement est le commencement de toute tentative de s'emparer d'un individu ou d'une chose, de l'assujettir, d'en tirer des services exclusifs et personnels.}}
{{réf livre|titre=Totem et tabou
|auteur=Sigmund Freud
|page=45
|année=1971
|traducteur=S. Jankélévitch
|éditeur=Payot}}
 
{{citation|Qu'est-ce en effet que la "conscience" (bonne ou mauvaise) ? D'après le témoignage même de la langue, la conscience s'applique à ce qu'on sait de la façon la plus certaine. Il y a même des langues où il existe à peine une distinction entre la conscience morale et la conscience, au sens de la connaissance.}}
{{réf livre|titre=Totem et tabou
|auteur=Sigmund Freud
|page=82
|année=1971
|traducteur=1971
|éditeur=Payot}}
 
{{citation|Le primitif, au contraire, ne connaît pas d'entraves à l'action ; ses idées se transforment immédiatement en actes ; on pourrait même dire que chez lui l'acte remplace l'idée, et c'est pourquoi, par une décision définitive et certaine, nous pouvons risquer cette proposition : « '''au commencement était l'action ».}}