« Thucydide » : différence entre les versions

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|année de la contribution= 1767
|section de la contribution= Chapitre XI — Comment l'Ingénu développe son génie
}}
 
{{Citation
|citation= Telle est la vraie nature de la révolution intellectuelle que reflète l’œuvre de Thucydide : ce ne fut pas l'histoire qui devint politique, mais bien la pensée politique qui devint historique.
}}
{{Réf Livre
|titre= Paideia : la formation de l’homme grec
|auteur= [[Werner Jaeger]]
|éditeur= Gallimard
|année= 1988
|page= 439
|tome= I
|partie= Deuxième livre. Le génie d’Athènes
|chapitre= VI. Thucydide, philosophe de la politique
|ISBN= 978-2-07-071231-1
|traducteur= André et Simonne Devyver
|année d'origine= 1934
|collection= Tel
}}
 
{{Citation
|citation= [Dans plusieurs passages, Thucydide] affirme que, conformément à la nature humaine, le fort désire toujours dominer le faible. La nature humaine, donc, selon lui, se traduit, dans une large mesure, par la prépondérance constante de la passion en général, et de la volonté de puissance sur l’intelligence en particulier. Cet axiome de la pensée historique de Thucydide s’accorde avec les idées du temps des sophistes et est expressément tenu pour vrai par toutes les nations belligérantes et tous les partis politiques tels qu’il les présente dans son ouvrage. C’est pour le combattre que [[Platon]] critiquera les fondements moraux de ce qu’on a toujours, alors comme aujourd’hui, compris par politique.
}}
{{Réf Livre
|titre= Paideia : la formation de l’homme grec
|auteur= [[Werner Jaeger]]
|éditeur= Gallimard
|année= 1988
|page= 572 (note 21)
|tome= I
|partie= Deuxième livre. Le génie d’Athènes
|chapitre= VI. Thucydide, philosophe de la politique
|ISBN= 978-2-07-071231-1
|traducteur= André et Simonne Devyver
|année d'origine= 1934
|collection= Tel
}}