« Frithjof Schuon » : différence entre les versions

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{{Citation
|citation=La raison perçoit le général et procède par opérations logiques, tandis que l'intellect perçoit le prin¬cipielprincipiel – le métaphysique – et procède par intuition.
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{{Citation
|citation=Ce qui est commun à l'animal et à l'homme, c'est d'abord l'intelligence sensorielle et instinctive ; ce sont ensuite les facultés sensibles, et enfin les sentiments élé¬mentairesélémentaires. Ce qui est propre à l'homme seul, c'est l'intel¬lectintellect ouvert sur l'Absolu ; c'est par là même aussi la raison, qui prolonge l'intellect vers la relativité ; et c'est par conséquent la capacité de connaissance intégrale, de sacralisation et d'ascension. L'homme partage avec l'ani¬malanimal le prodige de la subjectivité – prodige étrangement incompris des évolutionnistes –, mais celle de l'animal est partielle seulement tandis que celle de l'homme est totale ; le sens de l'Absolu coïncide avec la totalité de l'intelligence.
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{{Citation
|citation=S'il était nécessaire ou utile de prouver l'Absolu, le caractère objectif et transpersonnel de l'intellect humain suffirait comme témoignage, car cet intellect est la trace irrécusable d'une Cause première purement spirituelle, d'une Unité infiniment centrale mais contenant tout, d'une Essence à la fois immanente et transcendante. Il a été dit plus d'une fois que la Vérité totale se trouve inscrite, d'une écriture éter¬nelleéternelle, dans la substance même de notre esprit ; les diverses Révélations ne font pas autre chose que de « cristalliser » et d'« actualiser », à différents degrés suivant les cas, un nucléus de certitudes qui non seulement est conservé dans l'Omniscience divine, mais aussi sommeille par réfraction dans le noyau « naturellement surnaturel » de l'individu, aussi bien que de la collectivité ethnique ou historique ou de l'espèce humaine.
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{{Citation
|citation=Dans le sens élémentaire du mot, la foi est notre assentiment à une vérité qui nous dépasse ; mais spirituellement parlant, elle est notre assentiment, non à des concepts transcendants, mais à des réalités imma¬nentesimmanentes, ou à la Réalité tout court ; or cette Réalité est notre substance même.
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{{Citation
|citation=L'homme peut avoir 1ala certitude métaphysique sans avoir la « foi », c'est-à-dire sans que cette certitude soit dans l'âme comme une présence toujours agissante. La certitude métaphysique, si elle suffit sur le terrain doctrinal, est loin de suffire sur le plan spirituel, où elle doit être complétée et vivifiée par la foi. La foi n'est pas autre chose que l'adhésion de tout notre être à la Vérité, que nous ayons de celle-ci une intuition directe ou une notion indirecte.
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{{Citation
|citation=La gnose est essentiellement la voie de l'intellect et, partant, de l'intellection ; le moteur de la voie est avant tout l'intelligence, non la volonté et le sentiment, comme c'est le cas dans les mystiques monothéistes sémitiques – y compris le soufisme moyen. La gnose se caractérise par son recours à la métaphysique pure : distinction entre ''Âtmâ'' et ''Mâyâ'' et conscience de l'identité potentielle entre le sujet humain, ''jîvâtmâ'', et le Sujet divin, ''Paramâtmâ''.
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=== Connaissance ===
{{Citation
|citation=En partant de l'axiome que toute connaissance, par définition, comporte un sujet et un objet, nous préciserons ce qui suit : le sujet de la connaissance des phénomènes sensibles est évidemment telle faculté sensorielle ou l'ensemble de ces facultés ; le sujet de la connaissance des principes physiques, ou des catégories cosmiques, est la faculté ration¬nellerationnelle ; et le sujet de la connaissance des prin¬cipesprincipes métaphysiques est le pur intellect et, par conséquent, l'intuition intellectuelle ; intuition ou intellection et non opération discursive. Une connaissance dont le sujet n'est pas l'intellect ne saurait être métaphysique ; on ne peut, en partant de l'observation des phéno¬mènesphénomènes, arriver à une réalité que seul « Dieu en nous » peut nous faire percevoir. Trois subjectivités, trois modes de certitude : du relatif à l'absolu.
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{{Citation
|citation=Spécifions que les lacunes éventuelles de l'esprit humain sont dues, non à des causes fortuites, mais aux conditions mêmes de « l'âge sombre » – le ''kali-yuga'' – lequel a pour effet, parmi d'autres modes de déchéance, un affaiblisse¬ment progressif de la pure intellection et des tendances ascendantes de l'âme ; d'où la nécessité des révélations religieuses, d'où aussi le phéno¬mènephénomène problématique des philosophies gratuites et divergentes.
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{{Réf Livre