« Homère » : différence entre les versions

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== D'autres auteurs le concernant ==
{{Citation
|citation=<poem>On dirait que pour plaire, instruit par la nature,
Homère ait à Vénus dérobé sa ceinture.
Son livre est d’agréments un fertile trésor :
Tout ce qu’il a touché se convertit en or ,
Tout reçoit dans ses mains une nouvelle grâce ;
Partout il divertit et jamais il ne lasse.
Une heureuse chaleur anime ses discours :
Il ne s’égare point en de trop longs détours.
Sans garder dans ses vers un ordre méthodique,
Son sujet de soi-même et s’arrange et s’explique ;
Tout, sans faire d’apprêts, s’y prépare aisément ;
Chaque vers, chaque mot court à l’événement.
Aimez donc ses écrits, mais d’un amour sincère,
C’est avoir profité que de savoir s’y plaire.</poem>
}}
{{Réf Livre
|titre= Œuvres poétiques/L’Art poétique
|auteur= [[Nicolas Boileau]]
|éditeur= Imprimerie générale
|année= 1872
|section= chant III
|page= 231
|s= Boileau - Œuvres poétiques/L’Art poétique/Chant III
}}
 
{{citation|Je dirais seulement ceci : Homère donne à voir et à connaître , il déplie et déploie les mouvements principaux de l'âme humaine avec une extraordinaire puissance et en même temps avec précision et délicatesse. Vus en gros, les guerriers achéens sont des brutes avides de carnage. Mais si vous lisez les poèmes avec attention, vous découvrez que ces brutes ont des âmes vastes et complexes dans lesquelles jouent tous les ressorts de la vie humaine.
|précisions=Entretien avec [[Pierre Manent]]