« Annie Ernaux » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m →‎{{w|La Place}} (1984) : mise en forme
+deux citations de "Regarde les lumières mon amour"
Ligne 26 :
 
{{citation|D’après l’état civil tu es ma sœur. Tu portes le même patronyme que le mien, mon nom de “jeune fille”, Duchesne (…) Mais tu n’es pas ma sœur, tu ne l’as jamais été. Nous n’avons pas joué, mangé, dormi ensemble. Je ne t’ai jamais touchée, embrassée. Je ne connais pas la couleur de tes yeux. Je ne t’ai jamais vue.}}
 
{{Réf Livre|titre=L’Autre Fille|auteur=Annie Ernaux
|éditeur=Nil|année=2011|ISBN=978-2-84111-539-6
|page=12}}
 
=== ''Regarde les lumières mon amour'' ===
{{citation|citation=Nous choisissons nos objets et nos lieux de mémoire ou plutôt l'air du temps décide de ce dont il vaut la peine qu'on se souvienne. Les écrivains, les artistes, les cinéastes participent de l'élaboration de cette mémoire. Les hypermarchés, fréquentés grosso modo cinquante fois l'an par la majorité des gens depuis une quarantaine d'années en France, commencent seulement à figurer parmi les lieux dignes de représentation.}}
{{Réf Livre
|titre=Regarde les lumières mon amour
|auteur=Annie Ernaux
|éditeur=Raconter la vie (Seuil)
|année=2014
|page=11}}
 
{{citation|citation=Les femmes et les hommes politiques, les journalistes, les "experts", tous ceux qui n'ont jamais mis les pieds dans un hypermarch ne connaissent pas la réalité sociale de la France d'aujourd'hui.}}
{{Réf Livre
|titre=Regarde les lumières mon amour
|auteur=Annie Ernaux
|éditeur=Raconter la vie (Seuil)
|année=2014
|page=12}}