« Nicolas Diat » : différence entre les versions

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J’ai beaucoup aimé la lecture du livre du philosophe [[Günther Anders]], ''L’Obsolescence de l’homme''. Il parle du décalage prométhéen qui marque le monde postmoderne. L’homme a créecréé un monde technologique qui l’humilie et le rend honteux. Les machines sont plus parfaites que l’être humain. Dans ce système, l’erreur est forcément l’homme. La technologie ne peut plus être fautive. Au contraire, dans l’anthropologie classique, l’homme était le sommet du règne animal. Depuis cinquante ans l’homme est devenu le point bas d’un monde dominé par les idoles technologiques. Nous sommes réduits au rôle du maillon faible d’un système que nous avons librement créé. Dans un hôpital, la guérison obéit à la même logique. Le malade est une machine. Les chirurgiens réparent un foie, un rein, un cœur, un estomac, jusqu'au moment où la machine est tellement usée qu’il faut la jeter à la poubelle. Ce phénomène atteint les sociétés occidentales, et les moines ne font pas exception. Contre cette vision, je crois beaucoup à l’approche biblique du dynamisme de l’âme. Il faut rester en lien avec Dieu, dont nous tenons notre souffle. Ce trait d’union ne peut pas être rompu. Le médecin soigne mais c’est le malade qui guérit. Le rétablissement du corps reste toujours en lien avec Celui qui donne la vie.
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Dom Innocent me dit avec son humour habituel que la vie serait un désastre si nous ne savions pas que la mort viendrait nous chercher un jour. Comment les hommes resteraient-ils indéfiniment dans cette vallée de larmes ? « Nous sommes nés pour rencontrer Dieu. Les vieux chartreux lui demandent de ne pas tarder. La mort c’est la fin de l’école. Après le Paradis arrive. Un moine a donné sa vie à Dieu, et il ne l’a jamais rencontré. Il est normal qu’il soit impatient de le voir. "»
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