« Jean-Paul II » : différence entre les versions

{{|citation= bloc|Tout homme est infiniment aimable, non pas en fonction de ce qu'il possède ou de ce qu'il est capable de réaliser, mais parce qu'il est à l'image de son Créateur et Sauveur, à la ressemblance «  qui constitue la base immuable de toute l'anthropologie chrétienne  » (''Mulieris dignitatem, n° 6'')<ref>[http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/apost_letters/1988/documents/hf_jp-ii_apl_19880815_mulieris-dignitatem.html Lettre apostolique du 15 août 1988].</ref>. Rien, pas même la faute , ne peut totalement ni définitivement effacer cette empreinte divine en l'être humain.<br>

L’Apôtre Pierre lui-même, conscient du poids de son péché, est venu se jeter aux pieds de Jésus, en disant : ''«  Éloigne-toi de moi Seigneur, car je suis un homme pécheur !  »'' Le Seigneur l'a relevé, l'a envoyé en mission et l'a fait pêcheur d'hommes, montrant ainsi que la faiblesse n'est jamais une excuse pour refuser de se convertir ou de marcher sur la route avec le Christ.<br>

Lorsqu'on est aimé, le passé peut être dépassé, car personne n'est définitivement perdu pour Dieu et «  il n'y a aucune faute, aussi grave soit-elle, que la Sainte Église ne puisse remettre  » au nom du Seigneur (''Catéchisme de l'Église catholique'', n° 982). Le Seigneur veut que, en ayant reçu le pardon, ses disciples deviennent au cœur du monde des signes et des témoins de sa miséricorde et de l’espérance.|Message du 31 juillet 1996<ref>[https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/letters/1996/documents/hf_jp-ii_let_19960731_madre-tauvette.html Message à la Révérende Mère Liliane Tauvette].</ref>}}