« Maximilien de Robespierre » : différence entre les versions

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=== Contre le rapport en faveur d'une nouvelle loi martiale, présenté par Mirabeau et Le Chapelier, le 18 février 1790, {{Date|22|février|1790}} ===
 
{{Citation|Devons-nous déshonorer le patriotisme en l'appelant séditieux et turbulent et honorer l'esclavage par le nom d'amour de l'ordre et de la paix ?...Ne souffrons pas que des soldats armés aillent opprimer de bon citoyens. Ne mettons pas le sort de la révolution entre les mains des chefs militaires.}}
 
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}}
 
=== Sur la libération des détenus par lettre de cachet, 13 mars 1790 ===
 
=== Discours de Robespierre sur les droits à la liberté du peuple corse, prononcé à la société des Amis de la Constitution, {{Date|26|avril|1790}} ===
* {{citation|citation = L’assemblée sera sans doute étonnée de voir que lorsqu’il est question de la cause de l’innocence on lui parle sans cesse non pas de ces infortunés détenus souvent pour leurs vertus, pour avoir laissé échapper quelques preuves d’énergie et de patriotisme : mais qu’on fixe son attention sur des hommes emprisonnés à la sollicitation des familles. Vous n’avez pas sans doute oublié cette maxime :''Il vaut mieux faire grâce à cent coupables que punir un seul innocent''. Je propose, pour amendement au premier article, que tous ceux qui seront détenus seront mis en liberté le jour même de la publication du présent Décret, et que dans huit jours votre Décret sera publié.
 
{{citation|citation=Le jour où la Société des Amis de la Constitution reçoit les députés du peuple corse est pour elle un jour de fête . Déjà messiers elle vous avait exprimé ses sentiments quand, pour admettre dans son sein M. Paoli, elle suspendit les règles ordinaires qu'elle s'est prescrites. C'est un hommage qu'elle a rendu à la liberté dans la personne de l'un de ses plus illustres défenseurs.
}}
{{Réf Livre|titre = Oeuvres, tome VI,1789-1790
|auteur= Robespierre
|éditeur= Presses universitaires de France.
|année=1950
|page= 282-283
}}
 
=== Sur la réception de Paoli, patriote corse, à la société des Amis de la Constitution, 26 avril 1790 ===
 
* Le jour où la Société des Amis de la Constitution reçoit les députés du peuple corse, est pour elle un jour de fête. Déjà, Messieurs elle vous avait exprimé ses sentiments quand, pour admettre dans son sein M. Paoli, elle suspendit les règles ordinaires qu'elle s'est prescrites. C'est un hommage qu'elle a voulu rendre à la liberté, dans la personne d'un de ses plus illustres défenseurs...
... La liberté ! Nous sommes donc aussi dignes de prononcer ce nom sacré ! Hélas, il fut un temps où nous allions l'opprimer dans un de ses derniers asiles ! mais non ce crime fut celui du despotisme. Le peuple français l'a réparé.
 
{{Réf Livre|titre= Triomphe et mort du droit naturel en Révolution, 1789-1795-1802
|auteur= Florence Gauthier
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}}
 
=== Discours de Robespierre sur le plan de Constitutionconstitution du Clergéclergé, {{Date|31|mai|1790}} ===
 
{{citation|citation=Je me bornerai à rappeler en deux mots les maximes évidentes qui justifient le plan du comité. Ce plan ne fait autre chose que consacrer les lois sociales qui établissent les rapports des ministres du culte avec la société. Les prêtres, dans l'ordre social, sont de véritables magistrats destinés au maintien et au service du culte. De ces notions simples dérivent tous les principes.
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=== Contre la motion de Mirabeau de déclarer le prince de Condé traître à la patrie, {{Date|28|juillet|1790}} ===
 
{{citation|S’ilS'il fallait un exemple exclusif, faudrait-il tomber sur un homme qui, attaché par toutes les relations possibles aux abus en tout genre, n’an'a pas goûté nos principes ? Pourquoi jeter sur un ci-devant Prince, plutôt que sur d’autresd'autres plus coupables, puisqu’ilspuisqu'ils ont des raisons de s’attachers'attacher à la Constitution, puisque par leur état ils doivent accélérer le cours de la Révolution ?}}
 
{{Réf Livre|titre= Robespierre
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}}
 
=== Discours de Robespierre sur les droits du peuple avignonnais, {{Date|18 |novembre |1790}} ===
 
{{citation|citation=Qui n'a pas été indigné d'entendre sans cesse réclamer les droits, la propriété du pape ? Juste ciel ! les peuples, la propriété d'un homme ! Et c'est dans la tribune de l'Assemblée nationale de France que ce blasphème a été prononcé.
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}}
 
=== Discours de Robespierre sur l'organisation des gardes nationales limitée aux citoyens actifs, prononcé au club des Jacobins, {{Date|5|décembre|1790}} ===
{{citation|La cause d'Avignon est celle de l'univers.}}
 
{{citation|citation=Quoique vous puissiez faire, les gardes nationales ne seront jamais ce qu'elles doivent être, si elles sont une classe de citoyens, une portion quelconque de la nation, quelque considérable que vous la supposiez.
{{Réf Livre|titre= Robespierre
Les gardes nationales ne peuvent être que la nation entière armée pour défendre, au besoin ses droits ; il faut que tous les citoyens en âge de porter les armes y soient admis sans aucune distinction. Sans cela loin d'être les appuis de la liberté, elles en seront le fléau nécessaire.
|auteur=Hervé Leuwers
|éditeur=Fayard
|année=2014
|page=166
|tome=
}}
 
{{citation|citation=La souveraineté réside également dans tous les citoyens qu forment l'association politique. Une partie d'entre eux ne peut en dépouiller l'autre, une partie ne peut retrancher l'autre de la société pour la soumettre à un pouvoir étranger. La nation provençale n'aurait pu céder les Avignonnais au pape. La reine Jeanne le pouvait-elle, contre les réclamations mêmes de la nation provençale ? Non ; les Avignonnais sont donc toujours restés de droit une portion intégrante de la Provence, et par conséquent de la nation française à laquelle la Provence a été incorporée.}}
 
{{Réf Livre|titre= Robespierre, Ecrits
|auteur= Claude Mazauric
|éditeur= Messidor
|année=1989
|page= 89
|tome=
}}
 
=== Discours de Robespierre sur l'organisation des gardes nationales limitée aux citoyens actifs, prononcé au club des Jacobin, 5 décembre 1790 ===
 
{{citation|citation=Quoique vous puissiez faire, les gardes nationales ne seront jamais ce qu'elles doivent être, si elles sont une classe de citoyens, une portion quelconque de la nation, quelque considérable que vous la supposiez. Les gardes nationales ne peuvent être que la nation entière armée pour défendre, au besoin ses droits ; il faut que tous les citoyens en âge de porter les armes y soient admis sans aucune distinction. Sans cela loin d'être les appuis de la liberté, elles en seront le fléau nécessaire.
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre, écrits
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|année=1992
|page= 129
}}
 
 
=== Réponse de Robespierre, aux remerciements de la municipalité d'Avignon et à l'offre d'adhésion du club d'Avignon, prononcée au club des Jacobins, {{Date|3|janvier|1791}} ===
 
{{Citation|Votre suffrage est à mes yeux le prix le plus flatteur de mon attachement à votre cause et à celle de l'humanité ;(...) en défendant les Avignonnais, c'est la justice, c'est la liberté, c'est ma patrie, c'est moi-même que j'ai défendu.}}
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Hervé Leuwers
|éditeur= Fayard
|année= 2014
|page= 166-167
}}
 
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=== Discours de Robespierre contre la loi censitaire sur l'organisation des jurys, prononcé au club des Jacobins, {{Date|20|janvier|1791}} ===
 
{{Citationcitation|citation=<poem>Attachons-nous donc au bonheur de la chose au principe de toute bonne constitution judiciaire et de l'institution des jurés.
 
Son caractère essentiel c'est que les citoyens soient jugés par leurs pairs : que les citoyens soient jugés avec plus de justice et d'impartialité ; que leurs droits soient à l'abri des coups du despotisme judiciaire. Comparons d'abord avec ces principes le système des comités. C'est pour avoir de véritables jurés que je vais vous prouver qu'ils ne nous en présentent que le masque et le fantôme.
 
Dans l'étendue d'un département, deux cents citoyens seront pris, seulement, parmi ceux qui paient la contribution exigée pour être éligibles aux places administratives. Ces deux cents éligibles seront choisis par le procureur-général syndic de l'administration du département ; sur ces deux-cents, douze seront tirés au sort ; ce sont ces douze qui, sous le titre de jurés de jugement, décideront si le crime a été commis, si l'accusé est coupable.}}
 
Dans l'étendue d'un département, deux cents citoyens seront pris, seulement, parmi ceux qui paient la contribution exigée pour être éligibles aux places administratives. Ces deux cents éligibles seront choisis par le procureur-général syndic de l'administration du département ; sur ces deux-cents, douze seront tirés au sort ; ce sont ces douze qui, sous le titre de jurés de jugement, décideront si le crime a été commis, si l'accusé est coupable.
</poem>
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre, écrits
|auteur=Claude Mazauric
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}}
 
=== ADiscours lade Constituante interventionRobespierre contre le délitdroit censitaire de fuite des innocents emprisonnés, demandé etpétition retiréprononcé parà Adrienl'assemblée Duportconstituante, {{Date|59|févriermai|1791}} ===
 
{{Citation|Eh messieurs, le droit de pétition ne devrait-il pas être assuré d'une manière particulière aux citoyens non actifs ? Plus un homme est faible et malheureux, plus il a de besoin, plus les prières lui sont nécessaires. Eh ! vous refuseriez d'accueillir les pétitions qui vous seraient présentées par la classe la plus pauvre des citoyens !
{{Citation|Punir l'innocence malheureuse au moment où l'on avoue qu'elle a été injustement persécutée ! Quelle doctrine ! Quelle morale !}}
 
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Hervé Leuwers
|éditeur=Fayard
|année=2014
|page=174
}}
 
 
=== A la Constituante dénonciation du projet censitaire d'entrée, dans la garde nationale, des seuls citoyens actifs, {{Date|27|avril|1791}} ===
{{Citation|Il fait de la garde nationale une classe de citoyens qui doit tôt ou tard devenir le jouet et l'instrument du despotisme royal.
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Hervé Leuwers
|éditeur=Fayard
|année=2014
|page=177
}}
 
=== Discours de Robespierre contre le droit censitaire de pétition, prononcé à l’Assemblée constituante, {{Date|9|mai|1791}} ===
 
{{Citation|Eh messieurs, le droit de pétition ne devrait-il pas être assuré d’une manière particulière aux citoyens non actifs? Plus un homme est faible et malheureux, plus il a de besoin, plus les prières lui sont nécessaires. Eh! vous refuseriez d’accueillir les pétitions qui vous seraient présentées par la classe la plus pauvre des citoyens!}}
 
{{Réf Livre|titre=Robespierre, écrits
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}}
 
===Intervention Discoursà del'Assemblée Robespierreconstituante suren lafaveur libertéles dedroits lades presse,hommes prononcéde aucouleur club des jacobinslibres, {{Datedate|912|mai|1791}} ===
 
{{citation|citation=Vous avez donné la qualité de citoyen actif à tout homme qui paie la contribution de trois journées de travail ; et comme la couleur n'y fait rien, tous les gens de couleur qui paient trois journées de travail sont par ce décret reconnus citoyens actifs.
{{citation|citation=Le droit de communiquer ses pensées par la parole, par l’écriture, ou par l’impression ne peut être gêné ni limité en aucune manière : voilà les termes de la loi que les Etats-Unis d’Amérique ont faite sur la liberté de la presse et j’avoue que je suis bien aise de pouvoir présenter mon opinion sous de pareils auspices, à ceux qui auraient été tentés de la trouver extraordinaire ou exagérée.
La liberté de la presse doit être entière et indéfinie, ou elle n’existe pas. Je ne vois que deux moyens de la modifier. L’un d’en assujettir l‘usage à de certaines restrictions et à de certaines formalités l’autre d’en réprimer l’abus par des lois pénales ; l’un et l’autre de ces deux objets exige la plus sérieuse attention.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres
|auteur=Maximilien de Robespierre
|éditeur=Presses universitaires de France
|année=1958
|page=321
|tome=VII : Discours (2{{e}} partie) janvier-septembre 1791
}}
 
===Intervention à l'Assemblée constituante en faveur des droits des hommes de couleur libres,{{date|12|mai|1791}}===
 
{{citation|citation=Vous avez donné la qualité de citoyen actif à tout homme qui paie la contribution de trois journées de travail ; et comme la couleur n'y fait rien, tous les gens de couleur qui paient trois journées de travail sont par ce décret reconnus citoyens actifs.}}
{{Réf Livre|titre= Triomphe et mort du droit naturel en Révolution, 1789-1795-1802
|auteur= Florence Gauthier
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}}
 
=== Intervention à l'Assemblée constituante sur la constitutionnalisation du statu quo colonial, proposé par {{w|Médéric Louis Élie Moreau de Saint-Méry|Moreau de Saint-Méry}}, comme de l'esclavage seul, défendu par {{w|Bertrand Barère|Barère}}, {{date|13|mai|1791}} ===
 
{{citation|citation= C'est un grand intérêt que la conservation de vos colonies ; mais cet intérêt même est relatif à votre Constitution ; et l'intérêt suprême de la nation et des colonies elles-mêmes est que vous conserviez votre liberté et que vous ne renversiez pas de vos propres mains les bases de cette liberté. Eh ! périssent vos colonies, si vous les conservez à ce prix. Oui, s'il fallait ou perdre vos colonies, ou leur sacrifier votre bonheur, votre gloire, votre liberté, je le répète : périssent vos colonies !
}}
{{Réf Livre|titre=Journal des États généraux
|auteur=M. Le Hodey
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=== Discours de Robespierre contre la constitutionnalisation du statu quo colonial et de l'esclavage, prononcé au club des Jacobins, {{Date|13|mai|1791}} ===
 
{{citation|citation=On vous parle de l'initiative : est-ce donc un sénat aristocratique de colons que nous avons à consulter ? est-ce un cabinet ministériel ami de l'esclavage ? Nonnon c'est l'intérêt suprême de la nation, celui des représentants d'un peuple dont la toute puissance n'est que l'opinion et les principes.
}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres
|auteur=Maximilien de Robespierre
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}}
 
=== Contre l'amendement Rewbell excluant les hommes des couleur libres qui ne sont pas nés de père et mère libres,{{date|15|mai|1791}} ===
 
{{citation|citation=Je sens que je suis ici pour défendre les droits des hommes de couleur en Amérique, dans toute leur étendue ; qu'il ne m'est pas permis, que je ne puis pas sans m'exposer à un remords cruel, sacrifier une partie de ces hommes-là à une portion de ces mêmes hommes.
Or je reconnais les mêmes droits à tous les hommes libres de quelque père qu'ils soient nés, et je conclus qu'il faut admettre le principe dans son entier. Je crois que chaque membre de cette assemblée s'aperçoit qu'il en a déjà trop fait en consacrant constitutionnellement l'esclavage sur les colonies.
}}
{{Réf Livre|titre=Toussaint Louverture ; la Révolution française et le problème colonial
|auteur=Aimé Césaire
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=== Pour la non-réélection des députés, {{date|16|mai|1791}} ===
 
{{citation|citation=Pour nous hors de l'assemblée législative, nous servirons mieux notre pays qu'en restant dans son sein. Nous éclairerons ceux de nos concitoyens qui ont besoin de lumières, nous propagerons partout l'esprit public, l'amour de la paix, de l'ordre, des lois et de la liberté.
}}
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Jean Massin
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=== Pour la non-rééligibilité des députés, {{date|18|mai|1791}} ===
 
{{citation|citation=Ce qui me paraît évident c'est que s'opposer à la réélection est le véritable moyen de s'opposer de bien composer la législature.
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre, écrits
|auteur=Claude Mazauric
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=== Sur la peine de mort, {{date|30|mai|1791}} ===
 
{{citation|citation=Gardez-vous bien de confondre l'efficacité des peines avec l'excès de la sévérité ; l'une est absolument opposée à l'autre.
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre, écrits
|auteur=Claude Mazauric
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|page=148
}}
{{citation|citation=Il faut croire que le peuple doux, sensible, généreux, qui habite la France et dont toutes les vertus vont être développées par le régime de la liberté traitera avec humanité les coupables, et convenir que l'expérience la sagesse vous permettent de consacrer les principes sur lesquels s'appuie la motion que je fais que la peine de mort soit abolie.
 
}}
{{citation|citation=Il faut croire que le peuple doux, sensible, généreux, qui habite la France et dont toutes les vertus vont être développées par le régime de la liberté traitera avec humanité les coupables, et convenir que l'expérience la sagesse vous permettent de consacrer les principes sur lesquels s'appuie la motion que je fais que la peine de mort soit abolie.}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre, écrits
|auteur=Claude Mazauric
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=== Discours sur l'état actuel de l'armée, {{date|10|juin|1791}} ===
 
{{citation|Vous voulez dites-vous, prendre des mesures pour assurer le maintien de votre constitution. N'est-il pas trop ridicule de mettre au nombre de ces mesures, celles de confier vos troupes aux ennemis de la constitution ? Les despotes en agissent-ils ainsi ? Confient-ils à des gens dont il ne sont pas sûrs, la garde de leurs places, la défense de leurs frontières…frontières ...Je le dis avec franchise, peut-être même avec rudesse ; quiconque ne veut pas, ne conseille pas le licenciement, est un traître.}}
 
{{Réf Article|titre= Robespierre et la guerre, une question posée dès 1789 ?
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=== Sur la liberté de la presse, {{date|22|août|1791}} ===
 
{{citation|citation=Est-il vrai que la liberté de la presse consiste uniquement dans la suppression de la censure et de toutes les entraves qui peuvent arrêter l’essorl'essor de la liberté ? Je ne le pense pas et vous ne le penserez pas non plus. La liberté de la presse n’existen'existe pas dès lors que l’auteurl'auteur d’und'un écrit peut être exposé à des poursuites arbitraires ; et ici il faut saisir une différence bien essentielle entre les actes criminels et ce qu’onqu'on a appelé les délits de presse.
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre, écrits
|auteur=Claude Mazauric
|éditeur=Paris, Messidor/Éditions sociales
|année=1989
|page=105
}}
 
=== ContreSur leles droitmenaces de grâcerévocation accordédes audroits roipolitiques des hommes de couleur du décret du 15 mai 1791 par Antoine Barnave, Alexandre et Charles Lameth, {{date|35|septembre|1791}} ===
 
{{citation|citation=Il est inutile de remettre au roi le droit de tempérer les jugements ; il est visible que ce n'est que pour qu'il pardonne à des favoris, à des criminels réellement que l'on veut donner au roi le droit de faire grâce.
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur= Gallimard
|année=2011
|page=94
}}
 
=== Sur les menaces de révocation par Antoine Barnave, Alexandre et Charles Lameth, des droits politiques d'une partie des hommes de couleur libres, reconnus par l'assemblée constituante, le 15 mai 1791, {{date|5|septembre|1791}} ===
 
{{citation|Les traîtres à la patrie sont ceux qui cherchent à vous faire révoquer votre décret ; et si pour avoir le droit de se faire entendre dans cette assemblée, il faut attaquer les individus, je vous déclare, moi, que j'attaque personnellement M. Barnave et MM. Lameth.}}
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}}
 
{{citation|citation=Rappelez-vous toutes ces délibérations où, après avoir remporté l'avantage auquel on semblait d'abord borner tous les vœuxvoeux, on s'en faisait un titre pour en obtenir de nouveaux ; où vous conduisant toujours de récits en récits, d'épisodes en épisodes, de terreurs en terreurs, on gagnait toujours quelque chose sur vos principes et sur l'intérêt national, jusqu'à ce qu'enfin échouant contre un écueil, on s'est bien promis de réparer son naufrage.
}}
{{Réf Livre|titre=Toussaint-Louverture. La Révolution française et le problème colonial
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|page=138-139
}}
 
 
 
{{citation|citation=Mais moi dont la liberté sera l'idole, moi qui ne connaît ni bonheur, ni prospérité, ni moralité pour les hommes sans liberté, ni pour les nations sans les libertés ; je déclare que j’abhorre de pareils systèmes et que je réclame votre justice, l'humanité, la justice et l'intérêt national en faveur des homme libres de couleur.
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}}
 
=== Contre la tentative de l'assemblée de révoquer les droits des sociétés à l'affiliation, {{date|29|septembre|1791}} ===
 
{{Citation|Comment et de quel front enverrez-vous dans les départements une instruction par laquelle vous prétendez persuader aux citoyens qu'il n'est pas permis aux sociétés aux société des Amis de la Constitution, d'avoir des correspondances , d'avoir des affiliations ? Qu'y a-t-il donc d'inconstitutionnel dans une affiliation ? L'affiliation n'est autre chose que la relation d'une société légitime avec une autre société légitime, par laquelle elles conviennent de correspondre entre elles sur les objets de l'intérêt public.
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}}
 
=== Premier discours sur la guerre, {{date|18|décembre|1791}} ===
 
=== Réaction négative à la lecture au club des Jacobins d'un ouvrage athée de l'écrivain, Charles Palissot, {{date|29| novembre|1791}} ===
 
{{Citation|Il ne faut pas heurter de front les préjugés religieux que le peuple adore, il faut que le temps mûrisse ce peuple, et le mette insensiblement au dessus-des préjugés.}}
{{Réf Livre|titre=Maximilien de Robespierre
|auteur=Gérard Walter
|éditeur=Gallimard
|année=1989|année d'origine=1961
|tome=
|page=226
}}
 
=== Au club des jacobins, intervention contre la guerre, piège tendu par les ministres bellicistes, {{date|11|décembre|1791}} ===
{{Citation|
Le parti le plus dangereux est de déclarer la guerre (...) On portera toutes les forces nationales dans un coin de l'Allemagne où les troupes françaises n'auront point de communications avec les citoyens.
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Gallimard
|année=2011
|page=105
}}
 
=== Au club des jacobins, intervention contre le piège de la guerre et contre des attaques ministérielles, {{date|12|décembre|1791}}===
{{Citation|
C'est la guerre de tous les ennemis de la Constitution française contre la Révolution française (...) Quelle que soit la manière de penser de quelques ministres, je ne reconnais à aucun d'entre eux le droit de m'enlever ma liberté et je leur donne la permission illimitée de me calomnier autant qu'ils le trouveront convenable à leur intérêt.
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Gallimard
|année=2011
|page=105-106
}}
 
=== Premier grand discours sur la guerre, {{date|18|décembre|1791}} ===
 
{{citation|citation=La guerre est toujours le premier vœu d'un gouvernement puissant qui veut devenir plus puissant encore.
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{{citation|citation=Dans des États constitués, comme presque tous les pays d'Europe, il y a trois puissances : le monarque, les aristocrates et le peuple ou plutôt le peuple est nul. S'il arrive une révolution dans ces pays, elle ne peut être que graduelle, elle commence par les nobles, par le clergé, par les riches, et le peuple les soutient lorsque son intérêt s'accorde avec le leur pour résister à la puissance dominante qui est celle du monarque.
}}
 
{{Réf Livre|titre=Robespierre textes choisis
|auteur=Jean Poperen
Ligne 585 ⟶ 475 :
|page=64
|tome=2
}}
 
=== Suite du deuxième discours sur la guerre, {{date|11|janvier|1792}} ===
 
{{Citation|Citoyens, qui les premiers signalâtes votre courage devant les murs de la Bastille, venez la liberté vous appelle aux premiers rangs. Hélas on ne vous trouve nulle part ; la misère, la persécution, la gaine de nos despotes nouveaux vous a dispersés !(...) Vous ne viendrez pas non plus avec nous, citoyens infortunés et vertueux qui, dans tant de provinces, avez succombé sous les coups du fanatisme, de l'aristocratie et de la perfidie.
 
Mais quoi voilà tous les orateurs de la guerre qui m'arrêtent ; voilà M. Brissot qui me dit qu'il faut que M. le comte de Narbonne conduise toute cette affaire ; qu'il faut marcher sous les ordres de M. le marquis de La Fayette.
}}
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Gallimard
|année=2011
|page=112
|tome=
}}
 
=== Troisième discours sur la guerre, {{date|25|janvier|1792}} ===
 
{{citation|citation=Ah que je crains dans une révolution odieuse à la Cour, dans une révolution faite contre la Cour, les victoires des généraux choisis par la Cour ! Quel ascendant ils acquièrent sur l'armée qui a partagé leurs succès et qui attache sa gloire à celle de ses chefs. Quel ascendant ils acquièrent sur la nation, dont toutes les idées ont été tournées vers les exploits guerriers et dont le besoin paraît encore de se faire des idoles !
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre textes choisis
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=== Discours sur les moyens de sauver l'État et la liberté, {{date|10|février|1792}} ===
 
{{citation|citation=J’aiJ'ai toujours pensé qu’ilqu'il avait manqué deux choses à notre révolution : des écrivains profonds aussi nombreux que ceux que le ministère soudoie, et des hommes riches, assez amis de la liberté pour consacrer une partie de leur fortune à la propagation des lumières et de l’espritl'esprit public...
}}
{{Réf Livre|titre= Robespierre
Ligne 625 ⟶ 501 :
}}
 
 
=== Commentaire sur la nomination le 15 mars 1792 du général Dumouriez au ministère des affaires étrangères, invité au club des Jacobins, {{date|19|mars|1792}} ===
 
{{citation|Je déclare à M. Dumouriez qu'il ne trouvera aucun ennemi parmi les membres de cette société mais bien des appuis et des défenseurs aussi longtemps que par des preuves éclatantes de patriotisme et surtout par des services réels rendus au peuple et à la patrie, il prouvera comme il l'a annoncé par des pronostics heureux qu'il était le frère des bons citoyens et le défenseur zélé du peuple.}}
 
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Joël Schmidt
|éditeur= Gallimard-Folio
|année=2011
|page=124
|tome=
}}
 
=== Invocation de la Providence dans son dernier discours jacobin contre la guerre, {{date|26|mars|1792}} ===
Ligne 646 ⟶ 510 :
|année=1988
|page=99
|tome=
}}
 
=== Intervention en l'honneur des gardes françaises et des soldats de Chateauvieux, libérés le 9 avril 1792, objets d'une fête le 15, {{date|17|avril|1792}} ===
 
{{citation|Le 15 avril l'an IV de la liberté, la pauvreté et le peuple triomphèrent avec les gardes françaises, les soldats de Château-Vieux (sic) et tous les bons citoyens persécutés pour la cause de la révolution.}}
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Hervé Leuwers
|éditeur=Fayard
|année=2014
|page=207
|tome=
}}
Ligne 662 ⟶ 515 :
=== Défense de Robespierre, prononcée à la Société des Amis de la Constitution en réponse aux deux discours de Brissot et Guadet, {{date|27|avril|1792}} ===
 
{{Citation|citation=Gardez-vous de penser que les destinées du peuple soient attachées à quelques hommes ; gardez-vous de redouter le choc des opinions, et les orages des discussions politiques, qui ne sont que les douleurs de l’enfantementl'enfantement de la liberté.
}}
{{Réf Livre|titre= Œuvres de Maximilien Robespierre, avec une notice historique, des notes et des commentaires
Ligne 670 ⟶ 523 :
|page=279
|tome=3
}}
 
=== Réaction à la Société des Amis de la Constitution à une lettre du général Lafayette, envoyée à l'assemblée législative, {{date|18|juin|1792}} ===
 
{{Citation|Le crime dont Lafayette vient de se rendre coupable doit lui attirer l'animadversion de tous les citoyens. Quiconque connaît la joie des aristocrates, quiconque a entendu la lecture de la lettre, quiconque en a pris la lecture, sait qu'elle renferme le plus grand des attentats ; que Lafayette ose y menacer l'assemblée nationale (...)il est certain qu'il parle en maître (...) il est certain en un mot que ce général rebelle parle le langage de Léopold.}}
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Joël Schmidt
|éditeur= Gallimard
|année=2011
|page=127
}}
 
=== Attaque à la Convention contre les Girondins, {{date|28|octobre|1792}} ===
 
{{Citation|... vous les voyez former un parti mitoyen entre l'aristocratie rebelle et le peuple ou les francs républicains... ils sont les honnêtes gens, les gens comme il faut de la république ; nous sommes les sans-culottes et la canaille.}}
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Joël Schmidt
|éditeur= Gallimard
|année=2011
|page=148
}}
 
Ligne 728 ⟶ 561 :
|page=393
|tome=14
}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2016
|mois=octobre
|jour=31
|commentaire=
}}
 
Ligne 790 ⟶ 616 :
|tome=2 ''(août 1792-juillet 1793)''
|page=80
}}
 
=== Réponse à un article de Condorcet (''Chronique de Paris'', 8 novembre 1792 "Robespierre n'est qu'un prêtre...") formulée au club des jacobins, le 12 décembre 1792 ===
 
{{citation|citation= "Pour apprendre au public à distinguer les écrits empoisonnés, je demande que tous les jours on donne lecture des deux plus mauvais journaux que je connaisse :'' Le Patriote Français'' et ''la Chronique de Paris''. Et surtout de l'article de l'Assemblée nationale rédigé par M. Condorcet. Je ne connais rien de plus mauvais et de plus perfide."
}}
{{Réf Livre|titre= Condorcet (1743-1794), Un intellectuel en poltique
|auteur= Elisabeth Badinter, Robert Badinter
|éditeur= Fayard
|année=1989|année d'origine=1989
|page=515
}}
 
Ligne 821 ⟶ 636 :
}}
 
 
=== Nouvelle attaque contre la procédure girondine d'appel au peuple prononcée au club des Jacobins, {{date|2|janvier|1793}} ===
{{Citation|Je dis que les Vergniaud, que les Brissot, que les Gensonné, que les Guadet et tous les coquins de cette espèce n'appellent point au peuple, mais à tous les aristocrates, à tous les feuillants, qu'ils rallient sous leurs bannières.
}}
{{Réf Livre|titre= Robespierrre
|auteur= Joel Schmidt
|éditeur=Folio
|année=2011
|page=163
|tome=
}}
 
=== Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par {{w|Louis XVI de France|Louis XVI}} à l'occasion de son {{w|procès de Louis XVI|procès}}, {{Date|16|janvier|1793}} ===
Ligne 858 ⟶ 662 :
}}
 
 
=== Face à une émeute parisienne soutenue par les Enragés, {{Date|25|février|1793}}===
 
{{citation|citation=Je ne dis pas que le peuple soit coupable, je ne dis pas que ses actes soient un attentat ; mais quand le peuple se lève, ne doit-il pas avoir un but digne de lui, mais de chétives marchandises doivent-ils l'occuper ?
}}
{{Réf Livre|titre=La Révolution française
|auteur=François Furet, Denis Richet
|éditeur=Fayard
|année=1973
|page=194
}}
 
=== Contre le comité de défense générale en en particulier contre Brissot, {{date|3|avril|1793}} ===
Ligne 892 ⟶ 685 :
|page=118
}}
 
 
=== Sur le persistant maintien en détention des prisonniers pour dettes relaxés par la loi du 9 mars 1793,{{date|12|avril|1793}} ===
{{citation|Je demande que les représentants du peuple et tous les agents de la République s'intéressent plus vivement à l'infortune du pauvre, et qu'il n'y ait pas un si long intervalle entre la création d'une loi et son exécution.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres
|auteur=Maximilien de Robespierre
|éditeur=Presses universitaires de France
|année=1958
|page=417.
|tome=IX : Discours (4{{e}} partie) septembre 1792-27 juillet 1793
}}
 
=== Contre le décret de mise en accusation de Marat,{{date|13|avril|1793}} ===
 
{{Citation|Attendu que je ne voie dans cette délibération que partialité, vengeance, injustice, esprit de parti(...) je repousse avec mépris le décret d'accusation proposé.}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Hervé Leuwers
|éditeur=Fayard
|année=2011
|page=277.}}
 
=== Sur « le devoir de fraternité qui unissent tous les hommes et toutes les nations, et leurs droits à une mutuelle assistance » {{date|24|avril|1793}} ===
Ligne 950 ⟶ 722 :
}}
 
=== Discours au {{w|club des Jacobins}} du {{date|26|mai|1793}} ===
 
{{Citation|Je vous disais que le peuple doit se reposer sur sa force ; mais quand le peuple est opprimé, quand il ne lui reste plus que lui-même, celui-là serait un lâche qui ne lui dirait pas de se lever. C'est quand toutes les lois sont violées, c'est quand le despotisme est à son comble, c'est quand on foule aux pieds la bonne foi et la pudeur, que le peuple doit s'insurger.
Ligne 962 ⟶ 734 :
}}
 
=== DiscoursDéfense audu clubcomité desde Jacobinssalut dupublic, {{date|1125|aoûtseptembre|1793}} contre la dissolution de la Convention ===
 
{{Citation|Nous pouvons mépriser les calomnies ; mais les agents des tyrans, qui nous entourent, nous observent et recueillent tout ce qui peut avilir les défenseurs du peuple ; c'est pour eux, c'est pour prévenir leurs impostures, qu'il faut que la Convention nationale proclame qu'elle conserve toute sa confiance au Comité de salut public.
{{Citation|Je déclare que rien ne peut sauver la République si l'on adopte la proposition qui a été faite ce matin, que la Convention se sépare et qu'on lui substitue une assemblée législative. La proposition que je combats ne tend qu'à faire succéder aux membres épurés de la Convention actuelle les envoyés de Pitt et de Cobourg.
}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Jean Massin
|éditeur=Alinéa
|année=1988
|page=195
}}
 
=== Intervention au club des Jacobins contre les accaparements, {{date|4|septembre|1793}} ===
 
{{citation|Nous ferons des lois sages et en même temps terribles(...) qui détruiront à jamais les accapareurs et les accaparements (...).}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Gallimard
|année=2011
|page=197
}}
 
=== Défense du comité de salut public, {{date|25|septembre|1793}} ===
 
{{citation|Nous pouvons mépriser les calomnies ; mais les agents des tyrans, qui nous entourent, nous observent et recueillent tout ce qui peut avilir les défenseurs du peuple ; c'est pour eux, c'est pour prévenir leurs impostures, qu'il faut que la Convention nationale proclame qu'elle conserve toute sa confiance au Comité de salut public.}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre : entre vertu et terreur
|auteur=Slavoj Zizek
Ligne 991 ⟶ 743 :
|année=2008
|page=181-182.
}}
 
 
=== Sur son refus de faire comparaître devant le Tribunal Révolutionnaire 73 détenus girondins, {{date|3|octobre|1793}} ===
 
{{citation|La Convention Nationale ne doit pas chercher à multiplier les coupables ; c'est aux chefs de la faction qu'elle doit s'attaquer.}}
 
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Gallimard
|année=2011
|page=201.
}}
 
=== Intervention au club des Jacobins sur sa décision du 3 octobre 1793 de soustraire à la justice 73 députés girondins, {{date|14|octobre|1793}} ===
 
{{citation|Ne cherchons pas à multiplier les coupables ; faisons tomber la tête de la veuve du tyran et des chefs de la conspiration; mais après ces exemples nécessaires, soyons avares de sang.}}
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Hervé Leuwers
|éditeur=Fayard
|année=2011
|page=293.
}}
 
Ligne 1 104 ⟶ 834 :
|page=99
|tome=3
}}
 
 
=== Réponse au club des Jacobins aux accusations de dictature, {{Date|10|janvier|1794}} (21 nivôse an II) ===
 
{{Citation|Quiconque aujourd'hui est un ambitieux est en même temps un insensé. Parce que j'ai exercé dans le Comité de salut public un douzième d'autorité, on m'appelle dictateur. Ma dictature est celle de Le Pelletier, de Marat - tous deux assassinés par des royalistes- c'est-à-dire les poignards des tyrans.}}
 
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Fayard
|année=2011
|page=221-222
}}
 
Ligne 1 181 ⟶ 899 :
}}
 
=== Justification d’uned'une procédure d’exclusiond'exclusion du club des Jacobinsjacobins {{Date|7|février|1794}} (19 pluviôse an II) ===
 
{{citation|Tous les ennemis de la liberté parlent contre le despotisme d’opiniond'opinion, parce qu’ilsqu'ils préfèrent le despotisme de la force.}}
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Jean Massin
Ligne 1 204 ⟶ 922 :
}}
 
=== Sur les rapport des idées religieuses et morales avec le principe républicains et sur les fêtes nationales. Rapport présenté au nom du comité de salut public, {{date|7|mai|1794}} (18 floréal an II) ===
 
{{citation|citation=L'idée de l'Être Suprême et de l'immortalité de l'âme est un rappel continuel à la justice ; elle est donc sociale et républicaine.
Ligne 1 223 ⟶ 941 :
|année=1989
|page=325
}}
 
=== Discours prononcé au club des Jacobins sur le dévoiement de la loi du 22 prairial an II-10 juin 1794, {{date|9|juillet|1794}} (21 messidor an II) ===
 
{{citation|Tous les scélérats ont abusé de la loi qui a sauvé la liberté et le peuple français. Ils ont feint d'ignorer que c'était la justice suprême que la Convention avait mise à l'ordre du jour, c'est-à-dire le devoir de confondre les hypocrites, de soulager les malheureux et les opprimés, de combattre les tyrans. Ils ont laissé à l'écart ces grands devoirs et s'en sont fait un instrument pour tourmenter le peuple et perdre les patriotes.}}
 
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Folio
|année=2011
|page=259
}}
 
=== Mise en accusation de Fouché au club des jacobins, {{date|14|juillet|1794}} (26 messidor an II) ===
 
{{citation|J'appelle ici Fouché en jugement. Qu'il réponde, qu'il dise qui de lui ou de nous a soutenu plus dignement les droits des représentants du peuple et foudroyé avec plus de courage toutes les factions ?(...) Jamais la vertu ne sera sacrifiée à la bassesse, ni la liberté à des hommes dont les mains sont pleines de rapine et de sang.}}
 
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Gallimard
|année=2011
|page=251
}}
 
=== Réaction au club des Jacobins aux accusations de tyrannie portées contre lui, {{date|19|juillet|1794}} (1er thermidor an II) ===
 
{{citation|Déjà sans doute on s'est aperçu que tel patriote qui veut venger la liberté et l'affermir est sans cesse arrêté dans ses opérations par la calomnie qui le présente aux yeux du peuple comme un home redoutable et dangereux. On se croit assez fort pour calomnier le tribunal révolutionnaire et le décret de la Convention concernant son organisation (...)
A Paris on dit que c'est moi qui a organisé le Tribunal révolutionnaire et que ce tribunal a été organisé pour égorger les patriotes et les membres de la Convention ; je suis dépeint comme un tyran et un oppresseur de la représentation nationale(...)
Si l'on me forçait de renoncer à une partie des fonctions dont je suis chargé, il me resterait encore ma qualité de représentant du peuple et je ferai une guerre à mort aux tyrans et aux conspirateurs.}}
 
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Gallimard
|année=2011
|page=255
}}
 
Ligne 1 305 ⟶ 988 :
=== ''Observations sur l'état et les droit des bâtards'', 27 avril 1786 ===
 
{{citation|Mais si le gouvernement prenait le parti de refuser sa protection aux bâtards, ne craignons-nous pas que cette conduite ne contribue à accélérer les progrès de ce mal terrible, bien plus qu’àqu'à épurer les mœurs ? }}
{{Réf Livre|titre= ŒuvresOeuvres de Maximilien Robespierre
|auteur= Florence Gauthier/ Société des Études robespierristes
|éditeur= Centenaire de la Société des Études robespierristes
Ligne 1 314 ⟶ 997 :
}}
 
{{citation|Ne balançons point à leur tendre une main secourable. Quel titre leur manque-t-il pour obtenir la protection de l’Étatl'Etat ? Ils sont innocents, ils sont malheureux ; ils sont hommes, ils sont citoyens. L’humanitéL'humanité, la justice, l’intérêtl'intérêt public, tout impose à la patrie le devoir sacré de veiller efficacement à leur conservation. }}
{{Réf Livre|titre= ŒuvresOeuvres de Maximilien Robespierre
|auteur= Florence Gauthier/ Société des Études robespierristes
|éditeur= Centenaire de la Société des Études robespierristes
Ligne 1 325 ⟶ 1 008 :
=== ''Réponse de Maximilien Robespierre avocat au parlement et directeur de l'Académie au discours de Mademoiselle de Kéralio '', 1787 ===
 
{{citation|Ce n’estn'est pas seulement par leurs lumières que les femmes contribueraient au progrès des lettres et à la gloire des sociétés savantes, c’estc'est surtout par leur présence…présence...
 
Ouvrez aux femmes les entrées des académies et vous en bannissez en même temps la négligence et la paresse qui en sont les fléaux. }}
{{Réf Livre|titre= ŒuvresOeuvres de Maximilien Robespierre
|auteur= Florence Gauthier/ Société des Études robespierristes
|éditeur= Centenaire de la Société des Études robespierristes
Ligne 1 336 ⟶ 1 019 :
}}
 
=== ''ÀA la nation artésienne sur la nécessité de réformer les états d’Artoisd'Artois'', 1789 ===
 
{{citation|Cette heureuse révolution et la fin de tous les maux qui nous accablent, dépend de la vertu, du courage et des sentiments de ceux à qui nous confierons le redoutable honneur de défendre nos intérêts dans l’assembléel'assemblée de la Nation ; nous éviterons avec soin, dans ce choix important, tous les écueils que l’intriguel'intrigue et l’ambitionl'ambition vont semer sous nos pas ; nous n’ironsn'irons pas surtout nous reposer de la réforme des abus, sur le zèle de ceux qui se sont intéressés à les conserver par les plus puissants de tous les mobiles, l’intérêtl'intérêt personnel, l’espritl'esprit de corps, l’amourl'amour et l’habitudel'habitude de la domination. }}
 
{{Réf Article|titre= Robespierre et l’authenticitél'authenticité révolutionnaire
|auteur= Marisa Linton
|éditeur= Armand Colin
Ligne 1 348 ⟶ 1 031 :
|tome=371
}}
{{Réf Livre|titre= ŒuvresOeuvres de Maximilien Robespierre
|auteur= Florence Gauthier/ Société des Études robespierristes
|éditeur= Centenaire de la Société des Études robespierristes
Ligne 1 356 ⟶ 1 039 :
}}
 
{{citation|Le véritable moyen d’anéantird'anéantir les abus qui causent les malheurs publics, est d’allerd'aller droit aux sources principales d’oùd'où ils découlent. Or la première source des malheurs d’und'un Peuple, ce sont les vices de son gouvernement ; aussi l'expérience nous prouvera-t-elle bientôt que l’Artoisl'Artois doit attribuer la plupart des siens aux vices qui ont dénaturé la véritable constitution à qui son administration était confiée.}}
 
{{Réf Livre|titre= ŒuvresOeuvres de Maximilien Robespierre
|auteur= Florence Gauthier/ Société des Études robespierristes
|éditeur= Centenaire de la Société des Études robespierristes
Ligne 1 380 ⟶ 1 063 :
=== ''Adresse de Maximilien Robespierre aux Français'', vers la fin juillet 1791 ===
 
{{citation|citation=On savait bien que nous n'avions jamais combattu ni l'existence ni même l'hérédité de la royauté; on n'était pas assez stupides pour ignorer que ces mots république, monarchie n'étaient que ds termes vagues et insignifiants, propres seulement à devenir des noms de sectes et des semences de division, mais qui ne caractérisent pas une nature particulière de gouvernement ; que la république de Venise ressemble davantage au gouvernement turc qu'à celle de Rome, et que la France actuelle ressemble plus à la république des États-Unis d'Amérique qu'à la Monarchie de Frédéric ou de Louis XIV ; que tout état libre où la nation est quelque chose est une république, et qu'une nation peut être libre avec un monarque ; qu'ainsi république et monarchie ne sont pas deux choses incompatibles.
}}
{{Réf Livre|titre= ŒuvresOeuvres de Maximilien Robespierre
|auteur= Florence Gauthier/ Société des Études robespierristes
|éditeur= Centenaire de la Société des Études robespierristes
Ligne 1 414 ⟶ 1 097 :
=== ''Le Défenseur de la Constitution'', n° 3, {{date|31|mai|1792}} ===
 
{{citation|citation=Je leur rends grâce au nom de l’Humanitél'Humanité d’avoird'avoir défendu lesla droitscause des hommes libres de couleur de nos colonies. Loin d’imiterd'imiter l’injusticel'injustice de ceux qui leur ont cherché des torts jusque dans cette action louable en elle-même, je me croirais coupable d’ingratituded'ingratitude si je refusais cet hommage à ceux qui ont fait triompher la cause que j’avaisj'avais plusieurs fois plaidée dans la même tribune. Peu m’importentm'importent les motifs quand les faits sont utiles au bien général. Sans examiner s’ils'il est vrai que les uns défendent même la cause de l'Humanité comme des hommes d’affaired'affaire et les autres comme des défenseurs officieux je me borne à rechercher si les malheurs de l’Europel'Europe vous ont aussi vivement occupés que les infortunes américaines et si le peuple français a trouvé en vous le même zèle que celui de Saint-Domingue.
|précisions= Sur ses nouveaux adversaires girondins qui rétablirent heureusement les 24 mars et 4 avril 1792 à l’Assembléel'assemblée législative les droits des hommes de couleur libres, révoqués par l’Assembléel'assemblée Constituante le 24 septembre 1791, et l’étendirent aux affranchis discriminés par le décret du 15 mai 1791.
}}
 
{{Réf Livre|titre=Œuvres de Maximilien Robespierre
|auteur=Marc Bouloiseau, Georges Lefebvre, Jean Dautry, Albert Soboul
Ligne 1 425 ⟶ 1 108 :
|page=84
}}
{{Réf Livre|titre= L’émancipationL'émancipation des Noirs dans la Révolution française, (1789-1795)
|auteur= Jean-Daniel Piquet
|éditeur= Karthala
Ligne 1 431 ⟶ 1 114 :
|volume=
|page=155}}
 
=== ''Le Défenseur de la Constitution'', n° 4, {{date|7|juin|1792}} ===
 
{{Citation|citation=Je le déclare, Simoneau n'était point un héros, c'était un citoyen regardé généralement dans son pays comme un avide spéculateur sur les subsistances publiques, ardent à déployer contre ses concitoyens une puissance terrible, que l'humanité, que la justice et même la loi défendent d'exercer légèrement ; il fut coupable avant d'être victime.
|précisions=Contre la fête de la loi du 3 juin 1792 en l'honneur du maire d'Etampes, Simonneau, tué par la population en mars 1792 pour avoir accaparé des grains.}}
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur=Hervé Leuwers
|éditeur= Fayard
|année=2014
|volume=
|page=209}}
 
=== ''Le Défenseur de la Constitution'', n° 5, {{date|14|juin|1792}} ===
Ligne 1 545 ⟶ 1 217 :
Le peuple a déjà prononcé deux fois sur Louis :
* 1) Lorsqu'il prit les armes pour le détrôner, pour le chasser, et que vous l'en détournâtes et que vous le dérobâtes vous-mêmes à sa juste colère en lui promettant une vengeance éclatante.
* 2) Lorsqu'il vous imposa le devoir sacré de le condamner d'une manière éclatante pour le salut de la patrie et pour l'exemple du monde.
 
Lorsqu'on est si ingénieux à trouver des moyens d'appels ou de révision, c'est une preuve au moins qu'on est mécontent du jugement. Or le procureur le plus illustre fut-il aussi fertile que vous l'êtes en cette affaire en exceptions déclinatoires, dilatoires, péremptoires ou rescisoires ?
Ligne 1 584 ⟶ 1 256 :
 
=== « Des papiers publics », ''Lettres de M. Robespierre à ses commettants'', tome 2, n° 9, {{date||8 mars|1793}} ===
{{citation|citation=Les troubles ne peuvent devenir redoutables que lorsque les ennemis de la liberté peuvent faire retentir les mots de disette et de misère aux oreilles d'un peuple affamé ou désespéré. Il faut leur arracher cette arme dangereuse, et la tranquillité publique sera d'autant plus assurée, que le peuple français que les citoyens, de Paris surtout,ont montré jusqu'ici une patience égale à leur courage, et que, pour le consoler, il suffit de paraître s'occuper sérieusement de son bonheur ou de ses besoins.
 
|précisions= Sur les troubles de Paris.
Ligne 1 594 ⟶ 1 266 :
|tome=2 ''(août 1792-juillet 1793)''
|page=104-105
}}
 
 
=== Extrait du brouillon de la déclaration des droits de l'homme du 24 avril 1793 ===
 
 
{{Citation|Propriété -ses droits- marchand de chair humaine,
 
navire où il encaisse les
 
nègres, voilà mes propriétés »…
 
Noble,
 
terre et vassaux voilà etc
 
Dynastie de Capet
 
le droit héréditaire
 
qu’elle avait d’opprimer
 
de ruiner de sucer
 
20 millions d’hommes
 
 
Scandale pour les siècles...}}
 
{{Réf Livre|titre=Œuvres de Maximilien Robespierre,
|auteur= Florence Gauthier(dir)
|éditeur= Miramal
|année=2007
|tome=XI Compléments 1784 - 1794
|page=395-396
}}
 
Ligne 1 643 ⟶ 1 280 :
|page=132 }}
 
=== Adrien Duquesnoy, 14 mai 1791===
 
{{citation|M. Robespierre a fait beaucoup de déclamations pour empêcher qu'on n'employât le mot esclaves et pour qu'on lui subsiste les mots non-libres. Quelle ridicule petitesse ! Comme s'il y avait pas la plus légère différence dans les choses, ou comme si celle qui est dans les mots méritait qu'on fit perdre à l'assemblée une seconde de son temps. }}
Ligne 1 657 ⟶ 1 294 :
=== L'abbé Claude Fauchet en mai 1791 ===
 
{{citation|C'est avec joie que l'on a entendu des députés menacés de perdre les colonies dire soyons pauvres mais vertueux... Quelle liberté lorsque quelques-uns peuvent dire à plusieurs : « nous ne voulons pas que vous soyez membres actifs dans le corps social ; soyez passifs, c'est une liberté à la JF Maury, Robespierre, dans cette séance, a développé l’âme des Français, combien il était grand, au milieu de ces préjugistes et de ces vendeurs d’hommes qui ont parlé avant et après lui !}}
{Réf Livre|titre=Histoire de Robespierre
|auteur=Ernest Hamel
|éditeur= Ledrappier
Ligne 1 674 ⟶ 1 311 :
|tome=371
}}
 
 
 
=== Gouy d'Arcy, député esclavagiste et ségrégationniste de Saint-Domingue à l'assemblée constituante (dans une brochure de septembre 1791) ===
{{citation|citation=Il allait bien plus loin que M. Rewbell, et l'exagération de ses principes donnait un vernis de modération au détestable amendement du député de Strasbourg.
}}
{{Réf Livre|titre= L'émancipation des Noirs dans la Révolution française, (1789-17951802)
|auteur= Jean-Daniel Piquet
|éditeur= Karthala
Ligne 1 684 ⟶ 1 323 :
|volume=
|page=81 }}
 
 
=== L'écrivain voltairien, Charles Palissot, le 30 novembre 1791, à la réaction négative de Robespierre la veille à la lecture de son livre ===
 
{{Citation|Ma foi les prêtres doivent voter des remerciements aux Jacobins ; ils nous ont fait rétrograder d'un siècle au moins devant eux. Et qui le croirait ? C'est un des plus fervents zélateurs de la liberté, c'est M. Robespierre qui leur a valu ce triomphe !}}
 
{{Réf Livre|titre= Maximilien de Robespierre
|auteur= Gérard Walter
|éditeur= Gallimard
|année=1989
|volume=
|page=226 }}
 
 
=== Portrait de Robespierre par Dubois-Crancé dans son véritable portrait de nos législateurs (fin novembre 1791)===
 
Général des Sans-culottes, ennemi de toute domination, défenseur intrépide des droits du peuple, il ne manquait à Robespierre qu’un physique imposant, un organe à la Danton, et quelquefois moins de présomption et d’opiniâ­treté. Ces petits défauts souvent nuisent à la cause qu ’il défendait ; il était orgueilleux et jaloux, mais juste et ver­tueux. Jamais ses plus grands détracteurs n ’ont pu lui reprocher un instant d’égarement.
 
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Hervé Leuwers
|éditeur= Fayard
|année=2014
|volume=
|page=169 }}
 
 
=== Évaluation du ''Défenseur de la Constitution'' de Robespierre par Rosalie Jullien, épouse du futur conventionnel montagnard, Jullien de la Drôme (14 juin 1792)===
 
.... On y voit vraiment une âme vertueuse et forte avec une série de vérités qui frappent le bon sens...Condorcet, Brissot, Guadet et d'autres sont, par les faits mêmes intégrés au tribunal intègre de la Raison. Tout cela fait trembler les plus intrépides. Robespierre est un homme dévoué à la chose publique avec la générosité des plus grands hommes de l'Antiquité.
 
{{Réf Livre|titre= Les affaires d'état sont mes affaires de coeur. Lettres de Rosalie Jullien, une femme dans la Révolution 1775-1810
|auteur= Annie Duprat (dir)
|éditeur= Belin
|année=2016
|volume=
|page=105 }}
 
=== [[Nicolas de Condorcet]] ===
 
{{Citation|citation=Robespierre est un prêtre, et il ne sera que cela.}}
{{Réf Livre|référence=L'Espritesprit des Lumières/Robert Laffont
|page=64
|chapitre=4 (« Laïcité »)}}
Ligne 1 730 ⟶ 1 333 :
=== Réponse de Brissot au rapport Amar du 3 octobre 1793 qui l'accusait d'avoir défendu les Noirs par le vote du décret-loi du 4 avril 1792 pour livrer les colonies à l'Angleterre (courant octobre 1793) ===
 
{{Citation|Faites le procès à la nation qui l'a ratifié, aux colonies qui l'ont reçu avec reconnaissance. Faites le procès à Robespierre surtout qui dans l'assemblée constituante, défendit lors du décret du 15 mai, les mêmes principes que moi, qui dans l'excès de son indignation fit cette exclamation énergique tant anathémisée par ces colons qu'il soutient aujourd'hui. Périssent les colonies plutôt que de sacrifier un seul principe ! Faites le procès à la Montagne qui, fidèle au principe, vient encore de le consacrer !}}
 
{{Réf Livre|titre= Mémoires de Brissot
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=== Pierre Page, intrigant esclavagiste de Saint-Domingue à Paris (20 février 1795-2 ventôse an III) ===
 
{{citation|citation=Pour juger de l'influence dont nous jouissions, lisez le rapport Courtois. Vous verrez que Littée notre ami, le seul qui nous ait soutenu dans la Convention nationale, état poursuivi par les agents de Robespierre ; et vous y verrez avec quelle précaution Robespierre se faisait rendre compte des numéros que nous adressions au Comité de salut public, intitulés ''Notes au comité de salut public''. Si nous eussions été dans un si grand rapport avec le Comité de salut public, Robespierre n'aurait pas fait épier nos démarches & fait des recherches pour savoir ce que nous écrivions et ce que nous n'écrivions pas ; enfin il n'aurait pas fait suivre et espionner Littée, qui était notre protecteur dans la Convention.
}}
 
{{Réf Livre|titre= Robespierre et la liberté des Noirs en l'an II d'après les archives des comités et les papiers de la commission Courtois.
|auteur= Jean-Daniel Piquet
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|volume= 323
|page=83 (69-91)}}
 
=== Billaud-Varenne dans ses ''Mémoires'' ===
 
{{citation|Dans la Convention Nationale, Robespierre se trouva bientôt le seul, qui fixant sur sa personne les regards, acquit tant de confiance qu'elle le rendit prépondérant, de sorte que lorsqu'il est arrivé au Comité de salut public, il était déjà l'être le plus important de la France. Si l'on me demandait comment il avait réussi à prendre tant d'ascendant sur l'opinion publique, je répondrais que c'est en affichant les vertus les plus austères, le dévouement le plus absolu, les principes les plus purs.}}
 
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Joël Schmidt
|éditeur= Gallimard
|année= 2011
|page= 254}}
 
=== Barère dans ses ''Mémoires'' ===
 
{{Citation|Ce Robespierre avait des vertus et des vices en même proportion : d'un côté la probité, l'amour de la liberté, la fermeté des principes, l'amour de la pauvreté, le dévouement à la cause populaire ; de l'autre côté une morosité dangereuse, un acharnement bilieux contre ses ennemis, une jalousie atroce contre les talents qui l'éclipsaient, une manie insupportable de dominer, une défiance sans bornes, une démagogie et un fanatisme de principes qui lui faisaient préférer l'établissement d'une loi à l'existence d'une population.}}
 
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Joël Schmidt
|éditeur= Gallimard
|année= 2011
|page= 288}}
 
=== Sur l'engouement des femmes vis-à vis de Robespierre en 1791 (d'après ''Les Révolutions de France et de Brabant'', en octobre 1791, de Joseph Dusaulchoy, successeur depuis deux mois de Camille Desmoulins) ===
 
{{Citation|Robespierre ! Des citoyennes libres et reconnaissantes viennent t'offrir l'hommage que la France te doit. Éloignées par leur sexe et leurs occupations paisibles du théâtre où l'intrigue prépare les lauriers au vice et aiguise les poignards de la calomnie pour les tourner contre la vertu, nous ne jugeons ceux qui ont été honorés de la confiance de la patrie que par le bien qu'ils ont fait ou qu'ils ont voulu faire. Au milieu de la corruption tu n'as cessé d'être l'inébranlable soutien de la vérité ; toujours ferme, toujours incorruptible, toujours d'accord avec ta conscience tu as combattu pour qu'aucun alliage impur ne se mêlât à une Constitution que la philosophie devait dicter pour le bonheur du genre humain.}}
 
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Joël Schmidt
|éditeur= Gallimard
|année= 2011
|page= 191}}
 
=== Le comte de Cochet, membre du ministère des affaires étrangères, discute avec Robespierre dans ses ''Mémoires'' de l'élaboration de son rapport du 27 brumaire an II-17 novembre 1793 ===
 
{{citation|J'avais parlé pendant trois quarts d'heure sans que Robespierre m'eût interrompu une seule fois. Je ne pouvais guère espérer que la franchise avec laquelle j'avais exprimé des principes et des opinions qui n'étaient pas à l'ordre du jour me vaudrait un compliment. Aussi n'est-ce pas sans surprise que je l'entendis me dire, d'une manière fort obligeante, qu'il m'avait écouté avec intérêt et plaisir, et que je ne devais pas douter qu'il ne mit à profit dans le rapport qu'il se proposait de faire, les notions et les réflexions que je venais de lui présenter.}}
 
{{Réf Livre|titre= Robespierre
|auteur= Joël Schmidt
|éditeur= Gallimard
|année= 2011
|page= 206}}
 
=== Gracchus Babeuf dans une lettre du 10 ventôse an IV-29 février 1796 ===
 
{{Citation|Je confesse aujourd'hui de bonne foi que je m'en veux d'avoir autrefois vu en noir, et le gouvernement révolutionnaire et Robespierre et Saint-Just. Je crois que ces hommes valaient mieux à eux seuls que tous les révolutionnaires ensemble.}}
{{Réf Livre|titre= Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc Shiappa
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
|page=69
}}
 
=== Jean-François Reubell (citation rapportée par Carnot en 1798) ===
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|volume=
|page=305-306 }}
 
 
=== Napoléon Premier à Sainte-Hélène ===
 
{{Citation|L'empereur s'est arrêté sur Robespierre (...) auquel il ne croyait ni talent, ni force, ni système. Il le pensait néanmoins le vrai bouc-émissaire de la Révolution, immolé dès qu'il avait voulu entreprendre de l'arrêter dans sa course (...) Il avait vu de longues lettres de lui à son frère blâmant les horreurs des commissaires conventionnels qui perdaient, disait-il, la Révolution, par leur tyrannie et leurs atrocités.}}
 
{{Réf Livre|titre=Robespierre
|auteur=Joël Schmidt
|éditeur=Gallimard
|année=2011
|volume=
|page=306 }}
 
=== [[Jules Michelet]] ===
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* [[Chute de Robespierre]]
 
{{interprojet|s=Maximilien de Robespierre|commons=Maximilien de Robespierre|w=Maximilien de Robespierre}}
 
[[Fichier:Signature de Maximilien de Robespierre.jpg|vignette|gauche|Signature]]
 
{{autres projets|s=Maximilien de Robespierre|commons=Maximilien de Robespierre|w=Maximilien de Robespierre}}
 
{{DEFAULTSORT:Robespierre, Maximilien de}}
[[Catégorie:Naissance en 1758]]
[[Catégorie:Décès en 1794]]
[[Catégorie:Personnalité politique françaisePoliticien]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:Orateur]]
[[Catégorie:Avocat français]]
[[Catégorie:Personnalité de la Révolution françaiseRévolutionnaire]]